La Laideur Dans Une Charogne

▪ Nouvelle découverte : le train : Cendrars : La prose du Transibérien ▪ Découverte des villes : Rimbaud : Les Illuminations ▪ Introduire la laideur en poésie : les Fleurs du Mal : Baudelaire, en particulier La Charogne ▪ Vision ouverte de l’histoire de l’Homme : Bonoboo d’Andrée Chédid Cependant, certains auteurs décident de respecter leur héritage : • La Pléiade de la Renaissance : le

symbolisme est une réaction contre le mouvement réaliste et contre la froideur de la poésie parnassienne (qui prône « l’art pour l’art »). En effet le naturalisme se complaît à peindre un monde médiocre et répugne à certains qui désirent s’évader de la laideur du matérialisme par la sensibilité, par l’imaginaire, par le rêve. Malgré leur réaction face à la froideur des écrivains du Parnasse, les symbolistes ont conservé le culte de la beauté, l’amour de la forme. En littérature, le mouvement du symbolisme

se cantonne donc pas à la recherche de la beauté, il peut également vouloir faire passer une émotion, voire une idée, chercher à faire réfléchir. Certains photographes ont pris le partie de ne photographier que des manifestations de la laideur telles que des charognes ou encore des détritus. Il est ici évident que ce n'est pas la représentation du «beau» qui est visée, les artistes tentent de montrer des aspects occultés de notre monde, de soulever des réactions, d'inspirer des sentiments. Un stylo

plus que les os... » ; et décrit la jeune Hélène devenue « bien vieille [...] au foyer accroupie ». Mais le poète est aussi celui qui peut se consacrer à la laideur du monde, laideur de laquelle peut germer la beauté. Baudelaire dans le poème « Une charogne » oppose tout d’abord la beauté à la laideur (« beau matin d’été si doux »/ »une charogne infâme »), avant de les faire fusionner par un oxymore « carcasse superbe ».Certes il en ressort une certaine ironie ,mais il émerge de cette ironie le lien

tenté de tisser et de démontrer les liens entre le mal et la beauté, la violence et la volupté. En parallèle de poèmes graves ou scandaleux pour l'époque, il a exprimé la mélancolie et l'envie d'ailleurs. Il a aussi extrait la beauté du mal (Une charogne). Baudelaire est un romantique qui exprime le moi souffrant de la solitude et la communion avec la Nature supérieure, tout en recherchant la présence du divin. Ce recueil est tiré par des aspirations contraires entre le romantisme et

poétique de Charles Baudelaire m’a fasciné,comme j’ai pu le voir bien plus en profondeur grâce au parcours associé “L’Alchimie poétique : la boue et l’or”, le poète réalise la prouesse de créer de la beauté à partir de la laideur, comme on peut le voir dans son poème “Une charogne”. Finalement une des choses que j’ai le plus apprécié dans cette œuvre c’est cette sensation de suivre l’histoire que Baudelaire nous raconte, sa descente au Enfer tiradé par le Spleen. La structure de cette œuvre est réfléchie

*** La poésie est souvent considérée hâtivement comme le genre littéraire consacré aux sentiments les plus purs, ou au rêve (a) . Une lecture attentive des textes démontre pourtant le contraire : elle peut aussi cultiver le mal ou la laideur (b) voire préférer, tout simplement, la réalité (c). On associe volontiers à la poésie des thèmes tels que l'amour ou la beauté. Nerval, dans son poème extrait d'Odelettes écrit ainsi un texte charmant sur la rencontre platonique avec une jeune

mais aussi à la boue de Paris, en or, métal noble. C’est ce qu’il montre dans Les Fleurs du Mal car il a su allié le mal et le bien, extraire le beau d’idées non concrètes, jugé laide, comme la mort ou les enfers. Par exemple, dans le poème « Le Charogne », Baudelaire fait une éloge d’une carcasse d’animal morte. Il la décrit comme « superbe » et par d’autres procédés stylistiques, il lui fait comme prendre vie. Il change cette chose laide, repoussante, sans valeur, symbole de la mort en objet précieux

époque en publiant Une charogne, poème de son célèbre recueil « Les Fleurs du mal », où il annonce les traits les plus marquants de la poésie moderne : il supprime la plupart des conventions poétiques de l’époque pour créer une poésie renouvelée. Son poème aborde le thème de l’horreur et la forme suggestive des mots et des rythmes, le jeu des contrastes montrent que celle-ci peut être poétique (Et le ciel regardait la carcasse superbe / Comme une fleur s’épanouir). La laideur, au même titre que la

Hymne à la beauté », Baudelaire • « Parfum exotique », Baudelaire (qui évoque l'harmonie) • « Correspondances », Baudelaire Le poète transfigure la laideur du monde • Préface de Cromwell (pièce de théâtre), Hugo : a le beau n'a qu'un type, le laid en a mille » • Exploration du mal, de la laideur et du vice : « Le Vin », « Révolte » = fécondité de la laideur dans la création artistique. • Beauté du mal : Les Fleurs du Mal = titre même du recueil + projet poétique exprimé dans la formule « Tu m’asdonné