La Laïcité

LA RELIGION DANS LA DEMOCRATIE     « l’histoire de la laïcité dans ce pays est intimement liée à l’histoire de l’Etat - de l’Etat en tant que l’un des principaux opérateurs du processus de sortie de la religion. »   I. Rappels historiques   2 grandes phases : - une « phase absolutiste » : de la fin des guerres de religion (1598) à la Révolution française (constitution civile du clergé) ; - une « phase libérale et républicaine » : du concordat napoléonien à 1975.   Selon

ministères Guizot (1832) ou Victor Duruy (1863) en matière de scolarisation, l’école élémentaire n’est pas encore totalement affermie quand les Républicains arrivent au pouvoir (1879), des lois fondamentales doivent encore être promulguées, relatives à la laïcité, à l’obligation et à la gratuité, même si sur dernier point on trouve déjà ici et là des éléments de gratuité dans certaines communes. Face au dessein républicain, le camp conservateur et l’Eglise vont se montrer des adversaires résolus, mobilisant

:(voir ce site ) - le patriotisme : l'école doit pouvoir transmettre l'amour de la patrie (ex : rôle de l'Histoire-Géographie). On doit établir une relation entre la montée du sentiment national et l'essor de la scolarisation obligatoire. - la laïcité : l'école doit faire la séparation entre la sphère privée (l'individu) et la sphère publique (la société). Aucune religion ne doit dominer par rapport à une autre. Cette séparation date de 1905, date de la séparation de l'Eglise et de l'Etat Pour

avoir une philosophie de l'école qui lui est propre : l'école doit enseigner « la bonne vieille morale de nos Pères » c'est à dire une morale bourgeoise, hygiéniste et conservatrice. Le débat sur l'école va s'articuler autour de la question de la laïcité : l'école publique est aussi un moyen pour l'Etat d'arracher les enfants à l'influence de l'Eglise pour permettre une émancipation politique. L'Eglise et le monde catholiques vont donc se retrouver en conflit avec l'Etat, voulant privilégier un enseignement

lui-même ou par toute autre personne qu’il aura choisie. […] Article 6. Il est institué un certificat d’études primaire décerné après un examen public auquel pourront se présenter les enfants dès l’âge de onze ans. » Loi du 30 novembre 1886 sur la laïcité de l’enseignement « Dans les écoles publiques de tout ordre, l’enseignement est exclusivement confié à un personnel laïque. » 1 Frais de scolarité ; 2 Ecole de formations pour les instituteurs ; 3 Ici, écoles privées Doc. ‚ Š L’évolution de l’enseignement

l'homme et du citoyen de 1789 : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi. » La loi de séparation des Églises et de l'État en 1905, élément clé de la laïcité française, introduit la notion de « culte » qui désigne la pratique associée à une croyance au sens large. L'État s'interdit de définir ce qu'est ou n'est pas une religion ou une croyance. Son article 1 stipule que « la République assure la liberté

pouvoir et sans violation de la loi ? I- Le Conseil d’État, protecteur de la liberté de conscience A- La liberté de conscience, corollaire de la laïcité a- La loi (du 9 décembre 1905) garantit la liberté de conscience et le libre exercice des cultes b- Seul le trouble à l’ordre public justifie une interdiction (manifestation suprême d’une laïcité neutre) B- Le caractère privé de la liberté de conscience a- Le Conseil d’État confirme l’interdiction des manifestations extérieures se rapportant

bien vivre ensemble dans l’acceptation de tous au sein d’une République laïque qui prône la tolérance et reconnaît les principes de laïcité comme nos homologues européens ? En effet, « dans la diversité des modèles européens, c’est bien souvent la reconnaissance de toutes les religions qui est au centre du principe de laïcité ». En l’espèce, en France, le terme laïcité n’est pas vu en ce sens comme le montre la loi de 1991 interdisant le port de signes religieux manifestes, ainsi que la circulaire

Revivissance de l’idéal de laïcité à l’inverse de son prédécesseur qui voulait faire une politique fondée sur la foi «  face base ». mais il reste favorable au rôle social des églises. * Un phénomène nouveau de sécularisation apparait avec le nb d’américains qui se disent sans religion atteint aujourd’hui près de 18%. = La religion et omniprésente au niveau du pouvoir et exportatrice de ses valeurs et de vision du monde. Lutte entre esprit de religion et celui de laïcité dans son histoire

ville pour l’espace culturel et de loisirs et un emprunt de 1,5 millions d’euros a été cogaranti par Créteil et le conseil du Val-de-Marne. Bilan : La loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des Églises et de l'État établit et définit la laïcité en France. Elle garantit la liberté des cultes dans l'esprit de la Révolution de 1789, tout en lui donnant un cadre juridique et elle marque l'achèvement de la lutte entre la République laïque et l'Église catholique. Par cette loi, l'État manifeste