La liberté de religion
Le droit international ou national et la liberté de religion [modifier]
Selon Jean Baubérot[1], la liberté de pensée donne à l'individu les outils intellectuels lui permettant de choisir et d'exercer avec discrimination et libre arbitre, ses choix de conscience, de religion, de conviction. La liberté de conscience est considérée comme absolue dans les textes fondateurs [2], elle correspond à la vie intérieure de la personne. L'expression de cette liberté de conscience en liberté de conviction, qui englobe la liberté de religion et dans laquelle on peut inscrire également la liberté de ne pas croire (voir athéisme et agnosticisme), fait l'objet dans certains textes de restrictions dans son exercice.[3].
Nations Unies [modifier]
La Déclaration universelle des droits de l'homme du 10 décembre 1948 stipule dans son article 18 que « toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seul ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites. »[4]. Cette déclaration n'émet aucune restriction.
En 1966, l'Assemblée générale des Nations unies vote un Pacte international relatif aux droits civils et politiques, élargissant sa précédente déclaration pour aborder la manifestation d’une religion ou d’une croyance. Ce pacte précise l'article 18 de la déclaration universelle en ajoutant « Nul ne subira de contrainte pouvant porter