La Liberte Est Elle Toujours Desirable

Le Bonheur est-il l'unique fin désirable ? Le bonheur est souvent conçu comme étant une fin ultime de l'homme, c’est à dire l'eudémonisme. Dans la mesure où le bonheur est défini comme le souverain bien, il se distingue des fins partielles, des fins qui deviennent des moyens pour atteindre des fins plus élevées, comme la richesse. Le bonheur est la fin la plus haute, une fin que l’on recherche pour elle-même, une fin en soi. Mais nous ne connaissons rien de la nature du bonheur. Selon l'opinion

femmes : raffinement culturel d'après Voltaire inutile, perte de liberté, conditionnement d'après Rousseau. II La nature du désir selon René Gérard (1924 - ...) Le désir est mimétique. Mimétisme : de l'ordre de l'imitation. R.Girard : Le propre désir humain c'est de ne pas se diriger directement vers un objet, mais un modèle qui nous attire vers ce désir. Le modèle montre ce qui est désirable (Je désire ce qui est désirable car c'est désiré) Dans « L'Eternel Marie » de Fiodor Dostoïevski

rapport entre un sujet et une partie du réel qui ne lui appartient pas ou avec laquelle il n’entretien aucune relation. Je désire en effet ce sur quoi je n’ai pas de prise. Mais le manque n’est pas suffisant pour faire d’un objet quelque chose de désirable pour moi. En effet, je ne désire pas tout ce que je n’ai pas. D’autres conditions sont nécessaires pour que naisse le désir. Je distinguerais dans un premier temps la connaissance. Je désire ce que je connais, ou crois connaître lorsque cette connaissance

sur tel autre ? Qu’est-ce qui fait que je désire ceci plutôt que cela ? Deux pistes se présentent : mon désir peut être imputé au mérite de son objet. Cette femme est désirable, et m’inspire donc du désir. Mais je puis être indifférent à celle que mon voisin désire. Je ne désire donc pas tout le désirable, ni même que le désirable, puisque aussi bien l’interdit est l’objet du désir. L’autre voie consiste donc à dire que je suis un être désirant, qui investit tel ou tel objet comme un corrélat de

texte KANT Sujet Dégagez l'intérêt philosophique du texte suivant en procédant à son étude ordonnée : " On ne doit pas s'attendre à ce que les rois se mettent à philosopher, ou que des philosophes deviennent rois ; ce n'est pas non plus désirable parce que détenir le pouvoir corrompt inévitablement le libre jugement de la raison. Mais que des rois ou des peuples rois (qui se gouvernent eux-mêmes d'après des lois d'égalité) ne permettent pas que la classe des philosophes disparaisse ou devienne

désir au cours de leur vie. Le désir est une forme d’envie, de besoin mais aussi de manque qui n’est jamais satisfait. En effet, la principale caractéristique du désir est de toujours se renouveler, de toujours renaître alors qu’on le croit satisfait. Au moment où l’objet du désir est acquis, celui-ci devient moins désirable et alors un nouvel objet est désiré. C’est pourquoi il est assez complexe puisque dans le même temps qu’il cherche à être satisfait, il ne veut pas l’être. Se mêlent en lui souffrance

Le fantôme de la liberté La sagesse des limites ➢ les limites matérielles : 1. les limites naturelles : c’est la condition humaine (même si l’évolution de la civilisation les a déplacées, elles existent toujours). 2. les limites politiques : elles sont créées par les hommes et peuvent donc être détruites par eux. L’Etat possède le monopole de la violence (via la prévention et la répression). Evolution : imposition d’une sagesse officielle ( arbitrage des conflits de

Calliclès défend ce qu'on pourrait appeler une vie licencieuse, c'est-à-dire une vie sans entrave fondée sur la jouissance et sur la satisfaction de tous les désirs. Selon Socrate qui lui fait face, Calliclès se trompe en confondant d'une part la liberté et la licence, et d'autre part le bonheur et la jouissance. Pour Socrate, la vie que propose Calliclès est comme le tonneau des Danaïdes : c'est un tonneau percé que l'on remplirait à l'infini. La satisfaction d'un désir particulier amènera donc à

comprendre la naissance du désir vis à vis de l'objet, cela ne mène à rien. Toujours avec cette logique, ce n'est pas parce que l'objet est désirable que l'on le désire mais en le désirant il devient désirable pour moi et pour les autres. De ce point de vue la cause du désir ne serait lier qu'à nous même et le regard que l'on y porte. C'est à travers ce dernier qu'il y a donc tromperie. En s'acquittant des désirs , un sentiment de liberté est produit or ces désirs du présent sont déterminés par l'histoire

manque et traverser l’épreuve de l’insatisfaction : tout désir est une tension vers un objet désiré, dont la possession nous apparaît à chaque fois comme étant absolument nécessaire—en d’autres termes, quoi qu’un désir commande, il le commandera toujours impérativement. Seulement, il va de soi que les objets sur lesquels les désirs se portent ne sont pas uniformes, en sorte que l’exigence de satisfaction ne revêt pas la même nécessité objective, quelque également nécessaire qu’elle puisse sembler