La Littérature Distrait Elle

qui a « quelque chose de grandiose, ou peutêtre de suspect », elle attire l’attention sur le caractère inquiétant du fantasme enfantin, sans dévoiler dès le départ la nature de cette cité. La dernière phrase signale et éclaire ce qu’un lecteur distrait n’aurait pas remarqué : les points de suspension entre parenthèse : ils séparent la première et la deuxième partie, les aventures de Gaspard Winckler et la description de l’île W, mais aussi le recensement, dans les chapitres VIII et X, des traces

ses goûts les plus bas ; la clarté confinant à la sottise, la vie des chiens. L’activité des meilleurs esprits s’en ressent ; la loi du moindre effort finit par s’imposer à eux comme aux autres. Une conséquence plaisante de cet état de choses, en littérature par exemple, est l’abondance des romans. Chacun y va de sa petite « observation ». Par besoin d’épuration, M. Paul Valéry proposait dernièrement de réunir en anthologie un aussi grand nombre que possible de débuts de romans, de l’insanité desquels

de Socrate (d'après Aulu-Gelle), de Diderot, de Blake, de Shelley, de Balzac, donnent de la force à cette opinion. Le Dr Régis4 dit que les hommes de génie furent presque tous des «dormeurs éveillés»; mais le dormeur éveillé est assez souvent un «distrait», celui dont l'esprit se concentre volontairement sur un problème. Ainsi l'excès et l'absence de conscience psychologique se manifesteraient, en certains cas, par d'identiques phénomènes. A quoi pensait Socrate pendant ses journées d'immobilité?

Activité de production écrite - raconter expérience à la maternelle et de celle du narrateur de la boite à merveilles observation -le rôle de l’incipit dans le récit. -être capable de rédiger l’incipit Repères: -biographie -autobiographie -littérature Maghrébine -étudier un extrait lyrique -relever les indices énonciatifs -lecture méthodique du 1er chapitre « dans ma boîte…pleurs » -L’énonciation dans l’autobiographie -Résumé du 1er chapitre -rédiger un récit autobiographique

l’équipée mentale – et empêche le rapport à soi-même, dont la possibilité et l’importance furent découvertes par Socrate. Il n’était pas question ici de méchanceté, dont la religion et la littérature ont tenté de s’accommoder ; ce ne sont pas le péché et les grandes canailles, les héros négatifs de la littérature, agissant par envie et ressentiment, qui nous intéressent, mais c’est le mal, Monsieur-tout-le-monde, qui n’est pas méchant ni motivé, et qui, pour cette raison, est capable de mal infini

irakien à Vienne, histoire à la fois singulière et emblématique des immigrés clandestins en Europe. Il est intéressant de constater également l’actualisation de fond – et non seulement formelle –opérée par Joël Pommerat sur des classiques de la littérature pour enfants dans ses deux spectacles jeune public que les Théâtrales Charles Dullin programment. Le petit chaperon rouge en donne une version centrée sur la très contemporaine problématique des familles monoparentales, où souvent le référant masculin

d’intervenir en faveur d’une trêve dans la guerre d’Algérie. Il publia ensuite la Chute (1956), où il revenait sur sa rupture avec l’existentialisme, ainsi qu’un recueil de nouvelles, l’Exil et le royaume (1957). La même année, il reçut le prix Nobel de littérature pour«!avoir mis en lumière les problèmes se posant de nos jours à la conscience des hommes!». Le 4 janvier 1960, en pleine gloire, alors qu’il travaillait à un autre roman, le Premier Homme (posthume, 1994), il se tua dans un accident de voiture

étudier les lettres qu'ils le sont à présent, et il n'existait alors aucun précepteur qui puisse ressembler à ceux que tu as eus. Les temps étaient encore ténébreux, ils sentaient l'infélicité et la calamité des Goths, qui avaient mis toute bonne littérature à destruction. Mais par la bonté divine, la lumière et la dignité ont été à mon époque rendues aux lettres, et j'y vois de tels changements qu'il me serait aujourd'hui difficile d'être reçu dans la première classe des petits gamins, moi qui étais

philosophie réduite à ce qu’on appelle la doctrine empirique, et que M. de Maistre appel ait la philosophie du rien, sans danger qu’on s’éprenne de cela ; la science physique réduite aux récréations, sans l’esprit de recherche et de liberté ; la littérature réduite à l’explication admirative des auteurs anciens et aboutissant à des jeux d’esprit innocens… A l’égard des lettres, il y a deux amours qui n’ont de commun que le nom ; l’un fait les hommes, l’autre de grands adolescens. C’est celui-ci qu’on

les modifications ne sont font pas uniquement en littérature mais aussi dans les autres arts. Bibliographie des ouvrages utilisés pour les leçons ▪ Aron (P.), Saint-Jacques (D.), Viala (A.), Le dictionnaire du littéraire, Paris, PUF, 2002. ▪ Coll., Histoire de la littérature française. Tome 2 : xviiie, xixe, xxe siècles, Paris, Nathan, 1988. ▪ De Beaumarchais (J.-P.), Couty (D.), Dictionnaire des Grandes Œuvres de la littérature française, Paris, Larousse-Bordas, 1997. ▪ De Beaumarchais