La Locomotive Zola

Émile Zola L’œuvre roman BeQ Émile Zola 1840-1902 Les Rougon-Macquart L’œuvre roman La Bibliothèque électronique du Québec Collection À tous les vents Volume 41 : version 3.0 2 Les Rougon-Macquart Histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire 1. La fortune des Rougon. 2. La curée. 3. Le ventre de Paris. 4. La conquête de Plassans. 5. La faute de l’abbé Mouret. 6. Son Excellence Eugène Rougon. 7. L’assommoir. 8. Une page d’amour. 9. Nana

risque d’être happé par le mal de la « dromomanie ». Or, c’est bien de cette inquiétude là que nous parle ici Vigny à travers sa vision miadmirative, mi-effarée du chemin de fer. Transgresseur et dévoreur d’espace, le train et principalement sa locomotive à vapeur, apparaissent ici comme un puissant dévoreur d’énergie, d’hommes qui, en voulant l’alimenter, risquent à chaque instant d’être les victimes de son inépuisable et infernal appétit (v. 5-13 et 19-21). On pourra confronter cette vision à celle

on devine de quelles notations il s'agit. Car cette honnête réserve n'empêche nullement le touriste Macaigne de signaler dans la vie immédiate quelques accidents disgracieux, propres à rappeler la vocation barbare de la Russie soviétique : les locomotives russes font entendre un long meuglement sans rapport avec le sifflet des nôtres ; le quai des gares est en bois ; les hôtels sont mal tenus; il y a des inscriptions chinoises sur les wagons (thème du péril jaune) ; enfin, fait qui révèle une civilisation

destin. C’est par ce concept de « mission » que Thomas Mann échappe au pur 53 enchaînement causal tissé par l’hérédité, le milieu, les éléments psychiques et physiques, cher au roman naturaliste comme par exemple la saga des Rongon-Macquart de Zola, en France.28 En ne reculant pas devant le sacrifice de son individualité et en sacrifiant à son idéal − c’est-à-dire à l’idée de la famille − son moi dans sa totalité, elle réussit à s’élever au-dessus du réseau causal du monde empirique. Grâce à

zones d’activités commerciales périphériques Avec l’ouverture des 1ers hypermarchés certains axes de sortie des villes sont valorisés. Les repositionnements de commerces de meubles s’effectuent très vite, assurés de profiter, à proximité de ces locomotives commerciales, de flux de clientèles motorisées de plus en plus importants. Puis viennent les grands concessionnaires d’automobiles. Cela reste un phénomène limité jusqu’aux années 1980. Le paysage commercial périphérique que nous connaissons en

et un aliment : il est donc capital si on utilise ses propriétés germinatives pour le faire couver, et objet de consommation si on utilise ses propriétés alimentaires pour le servir sur le plat. Le charbon est un capital s'il sert à chauffer une locomotive, et objet de consommation s'il sert à chauffer les pieds. Une automobile peut être indispensable à un médecin, auquel cas elle sera un capital, mais elle peut aussi ne servir qu'à la promenade. Mais voici une bien autre difficulté ! C'est qu'il

bénéfice d’image qu’elles apportent à leur environnement dans un cadre touristique. Mais pas seulement. Car avec un chiffre d’affaires global estimé à 500 millions d’euros et quelque 10 000 emplois (dont 2 000 permanents), le secteur est une vraie locomotive. Comme les Vignerons indépendants ne perdent pas le nord, ils en tirent la conclusion que les caves particulières souffrent "d’un déficit de représentativité politique par rapport à notre poids réel dans la filière viticole", comme le résume Thomas

des matières Dès que l'on veut peindre les vices, les dépravations, et enfin ce genre d'emportement qui concerne les plaisirs de la chair, il est difficile de garder la mesure. Je ne crois point que Juvénal l'ait gardée ; je ne crois point que Zola l'ait gardée non plus ; et nous ne manquons point de moralistes en ce genre-là. J'admets qu'ils ont bonne intention, et que c'est à bonne fin qu'ils nous secouent de surprise, d'indignation et même d'horreur. Ce qui m'inquiète ici, c'est que les émotions

décrire les paysages : « on traversait des paysages maléfiques, des chaînes de montagne maudites, des plaines à malaria engourdies « .3 P 258 / Paysage : miroir de l’agonie du Prince. Prolifération de la mort dans les images : personnification de la locomotive comparée à un cheval qui va crever : épuisement et dureté du voyage. Préfiguration de l’agonie: mort associée d’ailleurs à un « compartiment » : p 257 ( à opposer au carrosse des nobles)

table des matières Dès que l'on veut peindre les vices, les dépravations, et enfin ce genre d'emportement qui concerne les plaisirs de la chair, il est difficile de garder la mesure. Je ne crois point que Juvénal l'ait gardée ; je ne crois point que Zola l'ait gardée non plus ; et nous ne manquons point de moralistes en ce genre-là. J'admets qu'ils ont bonne intention, et que c'est à bonne fin qu'ils nous secouent de surprise, d'indignation et même d'horreur. Ce qui m'inquiète ici, c'est que les émotions