La Loi Est Elle Juste

adorateur devant un Dieu inspirateur de la loi. Cette symbolique nous montre que si le roi est législateur l’inspiration de la loi vient de Dieu. De même, dans l’épilogue : « Hammurabi, roi du droit, c’est moi à qui Samas a fait présent des lois. » « roi du droit » insiste sur la force, la valeur et le rôle en tant que défenseur de la justice du roi. Cette place prépondérante du roi s’applique bien au fait que ce sont les Dieux suprêmes qui ont la loi et la transmette pour que celui-ci fasse régner

démocraties sont gouvernées suivant le principe énoncé par Hobbes: "L'autorité - et non la vérité - fait la loi". C'est ainsi qu'en matière de justice, la légalité importe plus que la légitimité. La loi, par exemple, protège la propriété privée mais de cette façon garantit l'inégalité des richesses. Or, devant un partage inéquitable, l'homme lésé s'indigne comme l'enfant: "C'est pas juste!". Peut-on dire qu'il existe des lois injustes? La justice a deux sens: ce qui est légal, conforme au droit

Préambule – Livre I Va essayer de déterminer les fondements de l'autorité politique. Règles d'administration = loi fondamentale, qui sont celles de l'ordre pol. S'agit au fond de fonder l'ordre politique. Quelles bases peuvent servir à l'ordre social et pol. Ces bases doivent poursuivre une double-finalité : légitime et sûre c.-à-d. juste, conforme à un idéal moral, en accord avec le respect de la dignité humaine et avoir une stabilité, être pérennes* donc durables, signe de leur validité et

respect du droit. Dans un État de droit, il y a en effet une séparation des pouvoirs : le pouvoir législatif décide des lois, le pouvoir exécutif garantit par la force l’application des lois ; et le pouvoir judiciaire décide de l’interprétation de la loi dans son application aux cas particuliers. Au sens institutionnel, le droit est aussi dit positif : c’est le système juridique en place, l’ensemble des lois instituées dans une société. Le droit positif varie selon les sociétés et les époques, mais

assurer la liberté du sujet et elle voit dans le droit l'un des garants essentiel de celle-ci = ce qui détermine le but du droit, son domaine d'intervention ou les formes qu'il va prendre. Triomphe du libéralisme au 19ème siècle = triomphe contrat + loi - Jean Louis Gardies : “Il est à peu près impossible d'imaginer un juriste qui ne soit en même temps philosophe du droit. La philosophie du droit n'a pas la possibilité de ne pas être” De même que son objet, la philosophie du droit est bien (ou devrait

obéir à la loi ?''. Nous tenterons d'y répondre avec une approche philosophique... Depuis bien longtemps, la loi fût une notion approuvée pour certains et contestée par d'autres. Quelle ‎que soit la société, elle suppose un ordre dont le tenant est posé par des lois et dont la constance est assuré par un pouvoir qui contraint chacun au respect toutes ces lois. Dans cette éventualité, la loi impliquera donc nécessairement l'obéissance. Ne pas s'y soumettre annulerait sans doute la ‎loi et par conséquent

de désobéir à la loi? Face à plus de 200 pays dans le monde, les lois, constitutions ou règlement se multiplient et se modifient, rassemblant certains, mais divisant d'autres. Ainsi, de nombreuses personnes à travers le globe se retrouvent en situation d'illégalité, même en soutenant qu'ils ne devraient pas l'être. C'est ce qui nous amène à la question qui suit: est-il parfois raisonnable de désobéir à la loi? Ou encore, peut-il être compréhensible, juste, de d'enfreindre la loi? Pour répondre

On peut ici : · Reprendre l’exemple que l’auteur donne. · Dans le cas contraire, en trouver un pour mieux faire comprendre l’idée.Quels sont les sous-entendus d’une affirmation ? Ici, il est possible d’utiliser vos connaissances.Exemple : « aucune loi ne peut être dite injuste » Sous-entendu = la justice se définit comme la conformité aux lois établies par un Etat dans une société donnée.Quelles sont les conséquences d’une affirmation  ? Il est possible d’utiliser : · Une conséquence

de Radbruch, est-elle un juste milieu entre la justice et la sécurité ? Le Procès de Nuremberg de 1945 nous fournit des exemples de criminels de guerre qui ont justifié leurs actes en affirmant avoir agit dans le respect des lois établies dans leur pays, sans se soucier de leur éventuelle immoralité.  Nous nous demanderons si la formule de Radbruch représente un juste milieu entre la justice et la sécurité. Pour cela, nous entendrons la justice comme ce qui est juste. En effet, rendre la justice

André COMTE-SPONVILLE Dans ce texte, André COMTE-Sponville aborde le thème de la Justice. En effet, qu’est-ce que la justice ? Il explique que, selon lui, la justice est une vertu nécessaire au fonctionnement de la société, elle implique que la loi doit agir aussi également qu’équitablement dans chaque cas afin de rendre des jugements justes. Il affirme aussi, par conscience des