La Légende Arthurienne

côtés des chevaliers de la Table ronde et du roi Arthur. C’est durant la période que l’on a appelée la Renaissance du 12e siècle que se constitue en littérature le monde de la féerie. Pensons aux chansons de geste, aux sagas nordiques, au cycle arthurien, ou aux poèmes de Marie de France. Si, au Moyen Âge, les incursions du merveilleux dans la littérature sont très fréquentes, elles ne suffisent pas à constituer un genre au sens strict du terme. Gnomes, fées ou sorcières ne sont encore que les compagnons

magique, basé sur la légende celtique d’Arthur. Ses personnages sont de courageux chevaliers, beaux et généreux, qui tentent de concilier amour de la dame, amour spirituel, honneur et vaillance. Ils deviennent des modèles pour une chevalerie qui, au XIIIe siècle, devient un ordre réservé à la noblesse. Le preux, qui lui reste à la recherche de l’amour courtois, s’éloigne du modèle donné par le saint. Pour tenter d’y remédier, l’Eglise va chercher à christianiser le mythe arthurien par la quête du saint

prince charmant. Le simple fait de renier le mythe est une définition du mythe en soi. C’est ce qui le différencie de la légende. Il y a des matières fictives utilisées par les auteurs, comme la Matière de Bretagne : ce sont des écrits qui se basent sur les mythes arthuriens. Ce sont des légendes moins fondatrices que le mythe mais qui donne la base à une réécriture. La légende est moins forte, elle est en fonction d’un contexte bien défini et a une portée moins forte. Il n’y a pas de copyright,

aux enseignants. Elle est devenue par extension le symbole de la profession. Le surnom de la ville de New York est « big apple » (« la grosse pomme »). L'île d'Avalon dans le cycle arthurien était réputée pour ses pommiers et partage probablement une étymologie commune avec le nom celtique pour le fruit. La légende dit que ce serait en étant réveillé par la chute d'une pomme sur sa tête qu'Isaac Newton aurait compris les lois de l'attraction universelle. Il semble en réalité que ce soit en observant

Historia regum Britanniae. Il est question de conquêtes d’Arthur jusqu’aux portes de Rome. Selon Faral c’est plutôt la légende que l’histoire. Wace dans son livre l’Historia regum Britanniae parle pour la première fois de la table ronde. Cependant il dit que les Bretons ont en ce qui concerne la matière de Bretagne « maintes fables » Le roman Kulwch et Olwen, un roman arthurien gallois est plus ancien que Geoffroy. La tradition de la littérature celtique était orale. Donc peut-être des harpistes

; elle est féconde, comme l’ont montré de nombreux et magnifiques travaux, de jean Marx à joël Grisward, qui a appliqué avec une efficacité remarquable la grille dumézilienne aux récits médiévaux. Elle est particulièrement adaptée à l’étude d’une légende comme celle du Graal, dont l’ancrage dans les mythes est évident. Mais cette approche ne permet pas de répondre à toutes les questions. que le Graal ait des racines et des correspondants dans la mythologie celtique, et plus largement dans les mythologies

jour Et progressive (les couplets primitifs étant artificiellement remaniés) 2.2 Doctrine Individualiste (J. Bédier) ou légendaire (Pauphilet) La thèse de Joseph Bédier (1908-1913) propose : “AU COMMENCEMENT ÉTAIT LA ROUTE” [cf. Joseph BÉDIER, Légendes épiques, 4 vols., 1908-1913]: la chanson de geste naît au XI siècle : Les origines de la Chanson de Roland sont donc situées dans l’esprit des croisés du XI siècle, et dont Turold, auteur du texte conservé à Oxford, serait le premier auteur. Origine

chevaux sont des animaux de guerre et de transport au service des hommes. Ils permettent l'essor du commerce et l'expansion de civilisations sur de grandes étendues. Considéré comme « la plus noble conquête de l'homme », présent dans les mythes, les légendes, nombre d'encyclopédies spécialisées et toutes les formes d'art, le cheval est, de tous les animaux, celui qui a sans doute le plus marqué l'histoire et les progrès de l'humanité4. Il est à l'origine de métiers liés à son entretien, son commerce

le franchissement de la frontière de Galvoie est peut être pour Gauvain une manière de se découvrir. On peut entendre dans les sonorités du nom Galvoie qui entre en résonance avec le nom de Gauvain, l’indice que le meilleur chevalier de la cour arthurienne a ici à découvrir une nouvelle identité : Gauvain est appelé à aller au-delà de lui-même. On peut enfin opposer un espace naturel, sauvage à un espace civilisé que symbolisent les architectures humaines. Contrairement aux espaces naturels, où

XVIIIè-XXè siècle, Anne-Marie Thiesse Chapitre I et II : 1758 : un écossais du nom de McPherson devient précepteur dans une famille d’Edimbourg. Grâce aux relations de cette famille avec les lettrés écossais, il se voit demander de traduire des légendes gaélique. Il rend un premier travail en 1760. Fragements of ancient Poetry. Ce ne sont que les débuts d’un grand poème épique : Fingal, dont un barbe écossais a chanté les exploits. M. doit alors composer cette épopée en regroupant les chants populaires