La Machine Infernale Tragique

Michel Tournier (Le roi des aulnes, Gallimard, Paris, 1970, p. 85), « la pureté est l’inversion maligne de l’innocence. L’innocence est l’amour de l’être, l’acceptation souriante de la nourriture céleste et terrestre, l’ignorance de l’alternative infernale pureté – impureté. Satan a singé cette sainteté spontanée et comme innée, en la faisant lui ressembler et en la retroussant : la pureté. La pureté est horreur de vie, haine pour l’homme, passion morbide du néant. Un corps chimiquement pur a supporté

souvenir de ces époques nues, Dont Phoebus se plaisait à dorer les statues. Alors l’homme et la femme en leur agilité Jouissaient sans mensonge et sans anxiété, Et, le ciel amoureux leur caressant l’échine, Exerçaient la santé de leur noble machine. Cybèle alors, fertile e n produits généreux, Ne trouvait point ses fils un poids trop onéreux, Mais, louve au cœur gonflé de tendresses communes Abreuvait l’univers à ses tétines brunes. L’homme, élégant, robuste et fort, avait le droit D’être

permet le développement de la décoration et de la rénovation des cuisines et des salles de bain, parallèlement à la mise en place de l’électricité, du gaz et de l’eau courante nécessaires au fonctionnement de réfrigérateur de la cuisinière et de la machine à laver le linge. Au-delà des objets électroménagers, ce sont les objets liés aux activités de loisir, comme la télévisions qui ont connu la plus forte augmentation dans les années 1960. Le quatrième élément est constitué par l’arrivée des grandes

suppose ignoble lamour, sentiment sacr quil met au-dessus mme de ces vagues projets de perfectionnement des socits corrompues. - Il oppose le sage et vritable peuple de Paris la dgotante cohue inondant soudain les quais de ses milliers dindividus infernaux. - Il prouve mfiance et nostalgie. Mfiance devant un pass qui avait vu leffondrement de sa classe. Mais, en mme temps, nostalgie de celui qui nose pas croire en lavenir, de celui qui regrette la puret et le dsintressement de sa jeunesse qui choisit

méchanceté ? Mais avant de nous interroger sur les causes de ce mal, examinons en quoi il consiste. I. La monstruosité de Néron. Qu’est-ce qui va pousser Néron à commettre le premier de ses crimes ? Qu’est-ce qui va mettre en branle la machine infernale ? Comme dans toute tragédie, c’est d’abord la passion : I.1. La passion. I.1.1. La passion du pouvoir : Au premier acte Agrippine exprime son dépit : Néron, explique-t-elle, l’écarte désormais du pouvoir, qu’il ne veut plus partager

18 L’absurde dans les dialogues de Ionesco langage se détériore et se déglingue jusqu’à sombrer dans un caquetage et une cacophonie généralisés, tous les protagonistes se trouvant embringués dans cette machine discursive devenue folle où il s’adonnent de concert à une sarabande infernale. 1.4. Le fonctionnement de la communication Cet aspect fondamental sera envisagé sous trois angles : la façon dont sont appliquées les « maximes conversationnelles » (Grice 1975), qui concernent plutôt la

fêtes des synoïkia et les panathénées. Comme héros national, Thésée était en Attique l'objet d'un culte: on célébrait en son honneur les théséies. Il tient naturellement une grande place dans la littérature des Athéniens, surtout chez les poètes tragiques. Héraclès - Héraclès descend de Persée, dont le fils Alcée (le fort) donna naissance à Amphitryon, père nourricier d'Héraclès. D'autre part, Electryon (le brillant), autre fils de Persée, était le père d'Alcmène, le forte. Donc, Héraclès va naître

DES ARTS Lecture de Bajazet A. Dumas, Antony G. Moreau, Œdipe voyageur T. Chassériau, Andromède B. Cellini, Persée P. Bruegel, La Chute d’Icare Mise en scène de Phèdre 47 48 49 50 51 51 52 53 54 54 54 54 55 55 56 Arts plastiques et mythes tragiques Exercices d’approfondissement 1 P. Corneille, Rodogune 2 S. Beckett, Oh les beaux jours 3 E. Ionesco, Le roi se meurt 4 N. Boileau, L’Art poétique V. Hugo, préface de Cromwell Prolongements Deux mises en scène du Roi se meurt 5 S

dicte des supplices dignes des enfers. La chaleur qui envahit la chambre des supplices, pièces rectangulaires en totalité recouverte de miroirs, fait crier au vicomte de Chagny : « J'étouffe ! disait-il... Toutes ces glaces se renvoient une chaleur infernale !... »7(*). Rousselin possède les mêmes caractéristiques du génie sadique. « Le génie de la torture n'inventera jamais des horreurs comparables au supplice de ces labyrinthes ténébreux, nommés Catacombes. »8(*) Ainsi, en enfermant Lecerf dans les

tapissières et de chars à bœufs, où s’entassaient des gosses et des femmes en larmes, les arbis traînant des chèvres, les villages en flammes, les ponts qui sautaient, les copains qu’on abandonnait, sanglants ou fourbus, et toujours, harcelant la tragique colonne, l’aboiement du canon. La Retraite… Dans leurs bouches, cela prenait des airs de Victoire. — J’te jure que quand tu lisais sur les plaques « Paris, 60 kilomètres » ça te faisait drôle… — Surtout à ceux de Paname, fit le grand Vairon.