La Maltraitance Infantile

Thanksgiving, ni les Français au foie gras de Noël, ni les Britanniques au gigot dominical à la menthe, ni les uns ni les autres aux joies familiales qui accompagnent la bonne chère (contrairement à notre philosophe à la sensibilité exacerbée, voire infantile !) L’INRA s’y met aussi Dans le numéro 44, d’octobre 2001, du Courrier de l’environnement, publication de l’INRA, on a pu voir un dessin qui représente un éleveur qui porte un brassard à croix gammée et passe en revue les rangées de cages

MIringoff, du Fordham Institute à New York, ont mis au point à la fin des années 1990 un indicateur de santé sociale composé de 16 variables regroupées en cinq composantes associées à des catégories d’âges : Enfants (mortalité infantile, maltraitance des enfants, pauvreté infantile) Adolescents (suicide des jeunes, usage de drogues, abandon d’études universitaires, enfants nés de mères adolescentes). Adultes (chômage, salaire hebdomadaire moyen, couverture par l’assurance-maladie) Personnes âgées

causes des placements des enfants. Selon Nava-Cathala, le placement est dû à la pauvreté pécuniaire des parents. Dans l’institution où je me trouvais, de nombreux parents sont dans la pauvreté mais en général, il y a d’autres problèmes comme : la maltraitance : l’enfant aillant été victime de la violence durant son enfance sera plus susceptible d’être violent avec lui-même mais aussi envers d’autres personnes. En effet, celui-ci pourrait s’enfermer dans la culpabilité et l’angoisse, sans se rendre

besoin de protéger l’enfant n’est pas récent, il existait déjà chez le peuple hébreux accordant un statut de l’enfant trouvé6 ; et notamment en Grèce puisque l’Etat intervenait de façon considérable dans les relations parents-enfants : en cas de maltraitance, les citoyens pouvaient se porter défenseurs de l’enfant et faire entendre leur plainte devant la justice 1 2 Voir DEKEUWER-DEFOSSEZ (F.), « Les droits de l’enfant », Que sais-je ? 6e éd. mise à jour, Paris : PUF, 2004, 127 p. Supra pp. 11-25

l’accompagnement au cours de la trajectoire institutionnelle de l’enfant 2. apporter à l’enfant, à l’adolescent ou au jeune majeur, les aides compensatoires à son handicap, améliorer son bien-être, assurer sa sécurité et prévenir les situations de maltraitance, 3. permettre et favoriser la coopération et la contribution de l’enfant, de sa famille et des intervenants (internes et externes) dans les actions pluraux-professionnels à mener. 4. contribuer à la construction de l’enfant dans ses différentes

toujours méfiante à l’égard des visiteurs de sa nouvelle maison d’accueil. Boutora-Takpa apprend que c’est la mère de son ami qui a recueilli par compassion la fillette chez eux. Revenue fraîchement du Gabon, elle y aurait vécu une horrible et odieuse maltraitance. Son état traumatique était tel qu’elle en revint presque sans parole, s’adressant très peu à son entourage. Quelques mois après, il fit une seconde rencontre. Alors qu’il se rendait à pied au campus universitaire, non loin de son domicile, il

théorie traumatico-dissociative des névroses. Charcot affirme que la causalité traumatique chez ses hystérique féminines a souvent trait à la sexualité, une sexualité insatisfaite en particulier. 
 Beaucoup de ces patients avaient souffert de maltraitance sexuelles. Charcot répertorie les manifestations de ces patients à l’aide de dessins, de photographie et tente d’établir sur base de l’image une systématicité, voire une nosographie. 
 Il tente ainsi de capter la grande hystérie. L’ambition

interactions gènes/environnement impliquent une synergie entre facteurs de risques génétiques et environnementaux. Par exemple, Caspi et ses collaborateurs ont récemment trouvé, dans le risque de survenue des conduites addictives, un rôle synergique de maltraitance subie dans l’enfance et du génotype pour l’enzyme monoamine oxydase A. De nombreux facteurs liés aux gènes comme à l’environnement sont spécifiques à chacune des addictions. Une convergence d’éléments plaide pour un déterminisme génétique des

risque, favoriser ou modifier l'expression d'un trouble, mais non l'expliquer totalement ou le provoquer. - la morbidité psychiatrique parentale est un autre facteur de risque, notamment en raison des carences de soins, voire des problèmes de maltraitance, qu'elle peut entraîner pour l'enfant ou l'adolescent. Ainsi, « les enfants de parents ayant une dépendance alcoolique ont un risque augmenté de troubles externalisés (troubles du comportement, hyperactivité...) et présentent également des signes

remarques sexistes. Pour ces hommes la violence est souvent la seule façon dont ils disposent pour créer un lien à l’autre. Les sources sont souvent dans l’enfance. Il peut y avoir des complexes d’infériorité ce qui les renvoie à leurs traumatismes infantiles et la peur de la destruction de leur identité. Souvent, ils ne peuvent exister qu’en brisant l’autre. Les hommes auteurs de violences conjugales sont rarement atteints d’une maladie mentale. La violence conjugale n’est pas une perte de contrôle