La Malédiction De Phèdre

personnage tragique est la souffrance morale. Qui n’a pas en mémoire les cris raciniens de Phèdre à bout de résistance ? L’Electre de Jean Paul Sartre est vaincue par le remords au moment où sa vengeance est accomplie. « J’ai vieilli. En une nuit » dit-elle, et plus loin : « je consacrerai la vie entière à l’expiation ». Au lieu de se libérer, elle s’est enfermée dans une continuité, celle de la malédiction des Atrides qui fonctionne comme fatum. La tragédie, dans ces conditions, n’apparait guère

profondément, le spectateur s’interroge avec le héros . il est censé se purger des mauvaises passions : 2.4.1.1.1 Le héros tragique Le héros tragique est toujours de haute condition . Dans la tragédie antique, il est généralement frappé par la malédiction des dieux. Dans la tragédie française au dix-septième, il est roi, reine, Prince ou princesse ou grand seigneur… La tragédie classique se propose de « plaire et toucher ». Or l'injuste malheur d'un héros parfait répugnerait au spectateur. À

Euripide Hippolyte Porte-couronne Ve siècle avant J.-C. Traduction Artaud, 1842 PERSONNAGES Vénus. Hippolyte. Suivants d'Hippolyte. Un Serviteur. La Nourrice de Phèdre. Le Chœur, composé de femmes de Trézène. Thésée Un Messager. Diane. La scène est aux portes du palais de Thésée, à Trézène. Vénus. Je suis Vénus, renommée entre les déesses, et souvent invoquée par les mortels : je règne dans les cieux, sur tous les êtres qui voient la clarté

entre raison et amourRacine – Phèdre (1677)Phèdre la seconde femme de Thésée, roi d’Athènes, éprouve un amour pour Hyppolite, le fils de son époux. Elle lu8i avoue son amour pensant que son mari est mort. Hyppolite la repousse parce qu’il est amoureux de Aricie. Thésée n’est pas mort est retourne, alors Phèdre accuse Hyppolite. Thésée l’accable de malédictions et conjure Neptune de punir le coupable. Hyppolite meurt par un monstre de mer. À l’ouïe de cette nouvelle Phèdre, accablée de remords vient

des histoires d’amours tragiques, interdites ou salvatrices. Dans chacune se reflète la grande unité d’expérience qu’ont les êtres humains de l’amour, génération après génération, dans toutes les cultures. * Mythologie : Abélard et Héloïse / Phèdre / Cupidon et Psyché / Dante et Béatrice : Cupidon et Psyché : Dans L’âne d’or, œuvre humoristique et originale écrite par Apulée (v. 123 – v. 170 avant notre ère), Vénus envoie Cupidon nuire à Psyché, mais celui-ci, au premier regard, s’en éprend

COMMENTAIRE DE TEXTE Phèdre de Jean Racine est l ‘un des textes tragiques les plus connus de l’histoire de la littérature. Ecrit au 17 ème siècle, il reste aujourd’hui une œuvre de référence. Nous avons affaire ici à la fameuse scène du témoignage de Théramène de la mort d’Hippolyte. La malédiction prononcée par Thésée, son père, se réalise et Hippolyte meurt d’une attaque de Neptune, le dieu marin, alors qu’il s’en allait rejoindre Aricie sa bien-aimée. Il s’agira donc ici de déterminer les caractéristiques

soumettre à l’autorité en place (Vichy). 3) L’œuvre appartient au genre théâtral : présence de répliques, de tirades ; le nom des personnages est précisé avant chaque réplique. Il appartient au sous-genre de la tragédie : reprise d’un mythe grec, malédiction pesant sur la famille d’Œdipe et induisant la présence d’une fatalité incontournable, morts à la fin de la pièce… 4) Le prologue présente le sujet (que tout spectateur cultivé connaît déjà) et les personnages de la pièce. De pro, et de logos

par des auteurs classiques (c’est contraire aux règles de la bienséance). - Enchainement de péripéties=> intrigue. Malédiction des Atrides=> a constamment été raconté par des tragédiens. Cela part par deux frères qui vont être à l’origine de la malédiction de la famille. Le cercle infernale de la vergence. Oreste devra se purifier avant de devenir roi arrêter la malédiction. Prise de note commentaire Extrait1 : Eschyle- Agamemnon ( 458 av

* Il exprime sa douleur devant l’étendue du malheur qui le frappe en particulier à travers : * L'imprécation qui souhaite la ruine, le malheur ou la malédiction (ex. Camille dans Horace de Pierre Corneille vers 1301-1318 ) mais qui peut aussi exprimer une révolte contre la cruauté des dieux, le destin cruel ou une situation injuste (ex. Phèdre dans la pièce de Racine), * La supplication, sous forme d’une prière (ex. Andromaque de Racine acte III, sc 4) * La lamentation(expression de

de la vraisemblance participent également du code de l'écriture théâtrale. Rien de choquant ne doit être représenté sur la scène : ainsi, la mort de Cléopâtre dans Rodogune de Corneille, se déroule dans les coulisses ; le récit de Théramène, dans Phèdre, relate l'épisode de la fin violente d'Hippolyte. Le XVIIe siècle voit aussi la résurgence, après une longue éclipse, de genres littéraires hérités de l'Antiquité : la fable, la satire, les lettres, les maximes et les portraits. La Fontaine illustre