La Malédiction De Phèdre

« C’est un grand vice assurément d’être avare et de prêter à usure, mais n’en est-ce pas un plus grand encore à un fils de voler son père, de lui manquer de respect, de lui faire les plus insultants reproches, et quand ce père irrité lui donne sa malédiction, de répondre d’un air goguenard, qu’il n’a que faire de ses dons ? Si la plaisanterie est excellente en est-elle moins punissable ? Et la pièce où l’on fait aimer le fils insolent qui l’a faite, en est-elle moins une école de mauvaises mœurs ? »

la tragédie (24 heures dans la tragédie classique) amène à une concentration de rebondissements bien rare dans la réalité : Phèdre avoue son amour à son beau-fils Hippolyte, Thésée – son mari parti qu'elle croyait mort – revient inopinément, elle calomnie Hippolyte auprès de Thésée, celui-ci maudit son fils, que Poséidon, pour réaliser cette malédiction, fait mourir, et Phèdre, rongée de remords et d'amour, se suicide. Diderot fait dire à l'un de ses personnages, au sujet de la tragédie : « En admirez-vous

Extrait de la publication Phèdre RACINE Phèdre Présentation, notes et dossier par ANNE PRINCEN, professeur de lettres © Éditions Flammarion, 2010 ISBN : 978-2-0812-1966-3 ISSN : 1269-8822 Création maquette intérieure : Sarbacane Design. Composition : In Folio. Dépôt légal : janvier 2010 Numéro d’édition : L.01EHRN000234.N001 SOMMAIRE ■ Présentation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Phèdre : les derniers feux de la tragédie Un monstre esthétique La démolition du modèle

le seul bien qu’il lui reste après avoir tout perdu : amour (Hermione) et honneur (assassin de Pyrrhus).Tout en ayant été fidèle a son destin il se sent aliéné, il est lui même et en même temps un autre, né de la logique de ses actions et de la malédiction divine, un criminel qui a bafoué toutes les lois de la société a laquelle il appartient. Il ne lui restera alors qu’une seule issue glorieuse : le suicide. Malgré tout Oreste ne pourra ce donné la mort et sera envahit par la folie. Il ce livre alors

Platon, qui accorde une place très honorable à Esope, fabuliste grec du VIe siècle avec J-C. L'apologue n'est pas une narration pleine de fantaisie / "inculque la sagesse et la vertu". L'apologue remontre à l'Antiquité gréco-latine avec Esope, Phèdre (env. 15-50 après J-C), Pilpay (vers le 3e siècle avant J-C) : poète indien auteur de nombreuses fables en sanskrit, qui sera lui aussi l'une des sources d'inspiration de certaines des fables de La Fontaine. L'apologue ne se réduit pas à la fable

que ce texte participe fortement au combat de Voltaire contre l'intolérance et l'injustice. LA1: « Phèdre » ; Acte I, scène 1 et 3 ; Racine ; 1677. Phèdre parue en 1677 est la dernière tragédie pour laquelle Racine s’inspire de l’Antiquité. Le poète dramatique est au sommet de sa gloire et publie là certainement son chef-d’œuvre. Cette scène est la première où apparaît l’héroïne éponyme. Phèdre se laisse dépérir pour des raisons encore obscures pour le spectateur. Sous le questionnement inquisiteur

fabuliste grec du VIe siècle avec J-C. L'apologue n'est pas une narration pleine de fantaisie / "inculque la sagesse et la vertu". L'apologue remontre à l'Antiquité gréco-latine avec Esope (http://www.bacfrancais.com/bac_francais/biographie-esope.php), Phèdre (http://www.bacfrancais.com/bac_francais/biographie-phedre.php) (env. 15-50 après J-C), Pilpay (vers le 3e siècle avant J-C) : poète indien auteur de nombreuses fables en sanskrit, qui sera lui aussi l'une des sources d'inspiration de certaines des

classique  en  France . Phèdre  est une  tragédie  en cinq  actes  et en  vers  de  Jean Racine  créée le 1er janvier 1677 à  Paris  sous le titre  Phèdre et Hippolyte1 . Racine n'adopte le titre de  Phèdre  qu'à partir de la seconde édition de ses  Œuvres

Hyacinthe est fêté à Sparte lors de la fête des Hyacinthies et à Milet lors de la fête des Hyacinthotrophies. Il donne également son nom à un mois dorien, hyakinthios2 Dans la mythologie grecque, Phèdre (en grec ancien Φαίδρα / Phaídra, « Brillante ») est la fille de Minos, roi de Crète, et de Pasiphaé. Phèdre épouse Thésée, roi d'Athènes, qui au retour de Crète a abandonné sa sœur Ariane. Elle a avec lui deux fils, Démophon et Acamas. Tombée amoureuse de son beau-fils, Hippolyte (que Thésée a eu avec Antiope

mort sont fréquentes (« « la paix du tombeau » ligne 3, « cet appareil de mort » ligne 46 »), la paix et le repos semblent impossibles (« « ne te lasseras-tu point de me persécuter ? » ligne 2). La rencontre avec Valmont est donc décrite comme une malédiction, qui isole la Présidente de ses amis, qui fait d’elle une femme infidèle et tourmentée. II. Les ravages de la passion En dépeignant les dangers de la passion amoureuse, la lettre 161 sert les intentions morales de l’auteur : au travers du