La Monstruosité

synthèse de documents « Les monstres »   Le monstre, celui qui n’est pas comme les autres, est depuis des temps immémoriaux objet de passions, de fascination et de répulsion de la part de l’humanité commune. C’est sur cette question de la monstruosité et du regard porté sur elle par la société que portent les trois documents soumis à notre réflexion. Dans l’article « Les Délices de la peur », paru dans la revue Textes et documents pour la classe en décembre 1995, Claire Caillaud met en évidence

incapable de justifier son choix, qui fait preuve de bêtise. La symbolique du monstre dans la pièce Rhinocéros se manifeste aussi dans le discours et le langage des personnages. L’auteur a recours à un procédé syntaxique pour faire ressortir la monstruosité chez les personnages. À la toute fin de la pièce, Bérenger est seul et se pose les questions suivantes : « Mais quelle langue est-ce que je parle? Quelle est ma langue? Est-ce du français? Ça doit bien être du français? Mais qu’est-ce que du

Barbe bleu, Le chat botté, Riquet à la houppe). Les caractéristiques du « monstre » : Dans ce conte, le monstre est Barbe-Bleue. C'est un monstre moral et physique. Monstruosité physique : Cette homme a la particularité d'avoir une barbe bleue ce qui le rend laid et horrible. Il en faisait fuir les femmes. Monstruosité morale : Il fait peur aux jeunes femmes. Il avait déjà épousé plusieurs femmes dont on ne savait ce qu'elles étaient devenues, en réalité il les a toutes tués puis enfermé

l’avant. Par ailleurs, Eugène Ionesco, dramaturge, a été profondément impacté par l'ascension du fascisme. Se percevant comme "le dernier homme sur une île monstrueuse", il s’est servi de la pièce "Rhinocéros" pour exprimer son interprétation de la monstruosité humaine. Dans un premier temps, nous verrons comment l’auteur symbolise le monstre en utilisant le rhinocéros puis, nous regarderons le concept du mal que celui-ci représente.Tout d'abord, dans cette pièce de théâtre le symbole du monstre est relié

« La censure, quelle qu'elle soit, me parait une monstruosité, une chose pire que l'homicide », voici ce que pense Gustave Flaubert, un grand écrivain français, sur la censure. La censure c’est la limitation de la liberté d’expression, exercée par un pouvoir sur des livres, des médias ou des œuvres d’art, avant ou après leur diffusion. Ce moyen de contrôle sur la population a des effets négatifs et même contre productifs sur beaucoup de choses mais quels sont ses effets sur la pensée ? Dans un premier

N°1 : Montaigne, Essais, Livre II, Chapitre 30, « D’un enfant monstrueux »  Je vis avant hier un enfant que deux hommes et une nourrisse, qui se disoient estre le pere, l'oncle, et la tante, conduisoient, pour tirer quelque soul de le monstrer, à cause de son estrangeté. Il estoit en tout le reste d'une forme commune, et se soustenoit sur ses pieds, marchoit et gasouilloit, environ comme les autres de mesme aage : il n'avoit encore voulu prendre autre nourriture, que du tetin de sa nourrisse : et

l’union dans la femme, de l’amour et de la mort et y dénonce sa monstruosité. Le dernier texte désigne un extrait du chapitre VI de «O vous frères humains», oeuvre autobiographique écrite par Albert Cohen et publiée en 1972. L’auteur revient dans son oeuvre sur un épisode de son enfance lorsqu’il fut victime de remarques antisémites. Il dénonce dans l’extrait le culte des Hommes pour la force. Voyons de quelle façon la monstruosité devient, dans ces quatre textes argumentatifs, l’objet d’un véritable

La cruauté, la monstruosité et l'inhumanité de l'homme peuvent être un objet de réflexion et de dénonciation pour les écrivains. D'une part, les auteurs s'interrogent sur ce que l'homme est capable de faire, sur la part d'ombre de l'humanité avec une volonté de comprendre l'incompréhensible. Cela peut se présenter sous la forme d'une ''enquête'' sur des cas monstrueux pour remonter à l'origine du mal et trouver des explications à ces comportements. Par exemple, dans Communion Mortelle de Frank

acceptable, la littérature permet-elle d' accuser le penchant des Hommes à faire souffrir et leur actes épouvantables ? Après avoir démontrer dans un premier temps que la littérature sert a montrer aux hommes le reflet de leur cruauté et de le leur monstruosité, nous révèlerons que cette démonstration possède tout de même des conditions ainsi que des limites. Enfin, nous attesterons que la littérature est le reflet de la dureté des hommes avec une réglementation. La littérature est un art qui permet

« La censure, quelle qu'elle soit, me parait une monstruosité, une chose pire que l'homicide ; l'attentat contre la pensée est un crime de lèse-âme. La mort de Socrate pèse encore sur le genre humain » Gustave Flaubert Depuis toujours, la censure est intimement liée au pouvoir.aux dirigeants des états. De plus, les modes d’expressions de la pensée, qu’ilselles soient oraux, théâtreaux, écrits ou même encore cinématographiques, orales, théâtrales, écrites ou encore cinématographiques ont toujours