La Morale Suppose Le Libre Arbitre Kant

ou « causer » en général (agere) et le produit ou la conséquence de l’art se distingue en tant qu’œuvre (opus) du produit de la nature en tant qu’effet (effectus). On ne devrait appeler art que la production par liberté, c’est-à-dire par un libre arbitre, qui met la raison au fondement de ses actions. On se plaît à nommer une œuvre d’art le produit des abeilles (les gâteaux de cire régulièrement construits), mais ce n’est qu’en raison d’une analogie avec l’art ; en effet, dès que l’on songe que

Dissertation philosophie Sujet : Obéir à des lois, est-ce être libre ? Les lois juridiques correspondent à un ensemble de règles obligatoires établies par l’autorité souveraine d’une société, et sanctionnées par la force publique. Normalement, leurs but est que tous les hommes soient libres et égaux, c'est-à-dire qu’en obéissant aux lois, les hommes seraient libres, c'est-à-dire aient le droit de faire tout ce qui n’est a défendu par la loi. Mais cela dépend de l’autorité souveraine, en effet

Faire son devoir est-ce renoncer à son bonheur ? Réflexion préliminaire sur le bonheur et la morale Le bonheur Le bonheur est la finalité de toute existence humaine. En tant qu’objet de recherche unanime et universelle de l’humanité le bonheur acquiert une importance significative au sein de la direction de notre vie. Cependant, si l’objet est universel, les méthodes et chemins pour y accéder sont multiples et parfois même contradictoires. Il n’existe pas un modèle, une recette, un moyen universalisable

connaissance sur eux-même. Il y a en chacun de nous un Moi de premier degré qui sait et agit et un autre Moi de second degré ou (“Un sur-moi d’après Freud”) qui sait qu’il sait qu’il agit. Il y a donc un Moi idéal qui renvoit une idée de “perfection” selon Kant et satisfaction à l’homme en égard de lui-même, et un Moi réel qui renvoit aux choses telles qu’elles sont et non pas telles qu’elles devraient être. C’est ce second Moi, ce moi que l’on peut aussi qualifier comme un Moi d’analyse, de sagesse, de recul

déterminée par un programme génétique qui fait d’elle un simple moyen, et non pas un agent créatif, source autonome de son propre projet. Kant, dans la Critique de la faculté de juger, écrit « on ne devrait appeler art que la production par liberté » ; l’art pris en son double sens de production artisanale et artistique se définit avant tout comme « un libre arbitre qui met la raison au fondement de ses actions ». Liberté et mécanisme s’excluent mutuellement. Une œuvre d’art ne peut être qu’humaine

les retient et ne les protège. La présence de la société offre à l'homme une sécurité qui lui permet de vivre. Si il veut protéger sa vie, l'homme n'a donc pas le choix : il doit vivre en société, car sans ses lois et ses règles, l'homme laisserait libre-cours à ses instincts les plus violents. L'homme peut survivre en société, il y trouve les moyens matériels qui lui permettent de pourvoir à ses besoins et une certaine sécurité. Nous pouvons en conclure que l'homme peut vivre en société, sans

politique dont le bonheur dépend autant de lui-même que des autres. En effet, la morale eudémoniste montre que la pratique éthique et politique de la vertu permet au delà de la satisfaction du bonheur individuel, celle des autres. Ces idées impliquent une approche altruiste d’autrui qui apparaît comme une fin et non comme un moyen. Cette volonté de faire le bonheur des autres correspond à une des morales de Emmanuel Kant formulée par l'impératif catégorique : « Agis de façon à traiter autrui toujours

pourrait aussi déceler cette dimension chez Spinoza et certaines formes d'utilitarisme ne sont pas complètement absentes de la pensée d'Aristote. peut-être même faut-il accepter cette remarque de J.S. Mill : Tous les partisans de la morale a priori, pour peu qu'ils jugent nécessaire de présenter quelque argument, ne peuvent se dispenser d'avoir recours à des arguments utilitaristes. D'emblée, chez Jeremy Bentham par exemple, l'utilitarisme prend un tour qui l'éloigne du calcul

l'idéal Dans la Critique de la Faculté de juger Kant propose une définition classique de l'œuvre d'art , à partir de l’activité créatrice qui le manifeste. L’art est humain et non pas un produit de la Nature. Si la Nature produit des effets, elle ne crée pas des œuvres. L’œuvre d’art suppose une liberté créatrice qui excède la fécondité naturelle. L’artiste crée en vertu d’un libre-arbitre, qui n’est pas la nécessité naturelle. Or, à ce libre-arbitre proprement humain est attaché l’usage de la raison

qu’est-ce que la matière ? est-ce que la matière se définit comme ce qui est perceptible par les sens ? -La liberté : On pense généralement que les obstacles sont les seules bornes à notre liberté. Il semble évident que tout le monde souhaite être libre. Ë Pourtant qu’est-ce que la liberté ? N’est-elle pas la réalisation de nos désirs ? I. Qu’est-ce qu’être sujet ? A) Qu’est ce que la conscience ? 1. Qu’est-ce qu’avoir conscience de quelque chose ? Avoir conscience de qqch c’est : -imaginer