La Mort De Tarrou

TEXTE 2 Introduction : à la différence des deux premières, la troisième partie est constituée d’une seule longue séquence, qui marque le « sommet de la chaleur et de la maladie ». A la fin de la partie précédente, après Tarrou, Grand et Paneloux, Rambert a décidé de rejoindre à son tour les formations sanitaires : tous les personnages principaux sont donc désormais engagés contre la peste. Au début de la troisième partie, le narrateur fait une pause dans sa chronique pour décrire la situation

l’occupation de la France à partir de 1940 par l’armée allemande (appelée alors, précisément, « la peste brune ») ; enfin, celle, métaphorique, de la condition humaine sur laquelle plane la menace du malheur, de la maladie, du vieillissement et de la mort. La chronique d’une épidémie Le narrateur et personnage principal est un docteur, Bernard Rieux qui décrit, d’avril à février 194., l’apparition, la progression puis la régression de la peste. A travers ses observations et les soins qu’il apporte

Duc et si oui ou non, ils vont lancer la bombe sur le Grand Duc et sa famille. *Le désaccord est discernable avec le grand nombre de négations qu’utilisent les personnages ; par ex Stephan : « ne comprenez-vous donc rien ? »(l.20-21), Dora : « la mort du grand duc n’empêchera aucun enfant de mourir de faim » (l.29) ; Annekov « je ne puis te laisser dire que tout est permis »(l.10) *Ils utilisent des termes exprimant le refus : « rejette »(l.7), « refuse »(l.8), « défendu »(l.12). *La ponctuation

dans ce cas l'utilisation d'un discours direct est peut être une meilleure solution. D'abord le discours indirect peut être incompris dans la fable. Lorsqu'une morale est trop implicite elle peut être mal comprise. C'est le cas dans Le curé et le mort de La Fontaine, l'histoire est tragique néanmoins l'auteur tourne l'histoire à la comédie. L'ironie peut empêcher la compréhension de la morale dénonçant les abus du clergé. Dans ce genre de fable à morale très implicite, comme il est question de réfléchir

pleurer devant la vitrine du magasin de jouets, plein de nostalgie au souvenir de la femme qui l’a quitté : "Rieux savait ce que pensait à cette minute le vieil homme qui pleurait, et il le pensait comme lui, que ce monde sans amour était comme un monde mort et qu’il vient toujours une heure où on se lasse des prisons, du travail et du courage pour réclamer le visage d’un être et le cœur émerveillé de la tendresse". Nous voyons donc que le docteur Rieux ne ressemble pas à l’image de l’homme de science

personnage humain confronté aux mêmes soucis de tous les jours il est très probable que le lecteur développe une certaine complicité, rendant ainsi plus poignant tout ce qui arrive au personnage : l’on pense ainsi à la tristesse provoquée par la mort de Tarrou dans « La peste » d’Albert Camus. L’exemple est encore plus poignant dans « L’assommoir » de Zola, ou le lecteur se prend à développer une sympathie pour le couple Coupeau, avant de les voir dégringoler au plus bas de la société. Outre l’avantage

nous en avons, la source de ce bonheur.) Ce roman a la forme d’un journal intime. Il est tenu par Meursault qui raconte sa vie au jour le jour. PRESENTATION DE L’EXTRAIT : Un jeu de circonstances l’amène à tuer un arabe, et il est condamné à mort. Peu de temps avant son exécution, un aumônier pénètre dans sa cellule et tente de le réconforter et de lui faire accepter Dieu et le repentir. ( Cf scènes finales de Dom Juan : rapprochement possible au moment de l’entretien pour montrer que Meursault

Nous allons étudier un extrait de La Peste, roman publié en 1947, d'Albert Camus (né en 1913, mort en 1960). C’est son premier grand succès en librairie. Cet auteur, mais également dramaturge et philosophe du XXe siècle est considéré comme l'un des principaux acteurs de la vie intellectuelle française d’après-guerre. Camus fit partie d'un mouvement littéraire et philosophique s'opposant à l'idéalisme et à la religion (La Peste contient une critique de la religion, par exemple) : l'existentialisme

pays et en Europe, ont refusé ce nihilisme et se sont mis à la recherche d'une légitimité. Il leur a fallu se forger un art de vivre par temps de catastrophe, pour naître une seconde fois, et lutter ensuite, à visage découvert, contre l'instinct de mort à l'œuvre dans notre histoire. Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu'elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde se défasse. Héritière

pourtant, et tu le sais aussi. » 2. La libre expression des sentiments face à une mort attendue Tout d'abord, Caligula exprime sa peur, il reconnaît simplement en entendant « des bruits d'armes », « j'ai peur » et, tout aussitôt, le dégoût que cela lui inspire : « Quel dégoût, après avoir méprisé les autres, de se sentir la même lâcheté dans l'âme. » Lui qui a méprisé pour leur lâcheté ceux qu'il a condamnés à mort, retrouve cette même lâcheté en lui, il ne vaut pas mieux. Derrière le justicier qu'il