La Mort De Tarrou

une morale de l’action purement humaine, loin des abstractions et des errements du langage ou des idéologies toutes faites (religion, engagement politique, …). C’est, sans doute, le personnage le plus proche de Camus et de ses idées. ✗ Tarrou : Symbole de l’homme absurde, celui-ci ne parvient pas à dépasser sa condition d’homme absurde car il ne croit pas véritablement en l’homme et a renoncé à l’action collective. Il est, en quelque sorte, figé dans sa position de « victime

La Peste (la confession de Tarrou ) , Albert Camus (1947) De «Depuis, je n'ai pas changé » à «c'est-à-dire la paix.» (p227-229) 1 5 10 15 20 25 30 35 40 45 « Depuis, je n'ai pas changé. Cela fait longtemps que j'ai honte, honte à mourir d'avoir été, fût-ce de loin, fût-ce dans la bonne volonté, un meurtrier à mon tour. Avec le temps, j'ai simplement aperçu que même ceux qui étaient meilleurs que d'autres ne pouvaient s'empêcher aujourd'hui de tuer ou de laisser tuer parce que c'était

être remplacé par le froid, donc c'est plutôt contradictoire . Le jeune Othon vit une scène insoutenable, il est tout proche de la mort, « les yeux fermé » (l.28), « le corps immobile » (l.29) et « le repos ressemble déjà à la mort », (l.66-67) etc . Sont corps est immobile, ce qui laisser présagé, une présentation d'un mort, une personne couché sur son lit de mort, et avec l'odeur qui peut dégagé « une odeur de laine et d'aigre sueur » (l.46), car les morts se doit de émettre un odeurs désagréable

chacun, une manière de réagir face à l’abstraction. Rieux, pour commencer, est un médecin, il est donc amené à lutter, à combattre la souffrance : c’est un personnage qui incarne la solidarité mais révélateur toutefois des limites imposées à l’homme. Tarrou, quant à lui, est un personnage absurde, dans la mesure où c’est quelqu’un qui n’a jamais connu l’espoir d’une réconciliation avec la vie. Grand et Rambert offrent deux réponses que l’homme peut donner à ce sentiment oppressant de l’absurde : ils

roman p 11- 12 « début à ….hasard des cartes » Lecture analytique 2 : la morale du docteur Rieux 2° partie section 2 p 83 « Soyez sûr … m’interdit » Lecture analytique3 : la mort de l’enfant 4° partie, section 3 p 196-197 «  le long des mur…supporter » Lecture analytique 4 :IV° partie , section 6 , p 228 Le choix de Tarrou : « Et c’est pourquoi …ambition » Lecture analytique 5 : l’excipit du roman : 5° Partie section 5 p 278-279 « Rieux montait …fin » Lectures cursives d’extraits de l’œuvre

à un évènement douloureux. Dans le roman la Peste, Albert Camus insiste sur l’impuissance du médecin « il ne pouvait rien contre ce naufrage », « ce furent bien des larmes de l’impuissance qui empêchèrent Rieux de voir Tarrou expirer ». Rieux est faible et impuissant face à la mort Il suscite de la pitié chez le lecteur, de la compassion ce qui donne au texte un registre pathétique. L’auteur utilise des métaphores pour parler du naufrage comme « un mal surhumain tordu par les vents haineux du ciel

dans les affaire du siècle. Mais en tant qu’hommes oui. » il a également écrit la Peste, ou encore l’Etranger, on se rend compte qu’il est influent et aime participer aux débats de l’époque ; dans la Peste il donne son point de vue sur la peine de mort et dans l’Etranger l’auteur nous parle de l’absurde décalage entre un besoin d'idéal et le monde réel (dans La Peste l'auteur dépasse cet absurde en proposant un nouvel humanisme: celui de l'entraide) et de la révolte crée par le spectacle des crimes

d’énormes progrès avec le vaccin contre la maladie. Raymond Rambert - Journaliste parisien - cherche en vain à quitter la ville pour rejoindre la femme qu’il aime - abandonne finalement ses projets d’évasion pour aider Rieux dans son labeur. Tarrou - Fils d’un procureur - étranger à la ville - tient dans ses carnets sa propre chronique de l’épidémie avec toute la lucidité de l’homme absurde - rapprochement entre Cottard et lui - ne croit qu’en l’homme, son unique morale est la compréhension

l'âme de la résistance au fléau. Témoin et militant : on peut dire qu' il est ce qu'a été Camus pendant l'Occupation de la seconde guerre mondiale. Pas décrit de l'extérieur avec précision Aspect physique peu évoqué mais d'après les carnets de Tarrou, le médecin a 35 ans, une taille moyenne, épaules fortes, un visage presque rectangulaire, des yeux sombres et droits, des mâchoires saillantes. Surtout décrit par son activité de médecin tout au long du roman et c'est la première fois qu'il va

qu’une même solution doit être appliquée pour tous . Toutefois, il fait preuve de rationalité lorsqu’il s’implique dans les équipes d’hygiène pour remplacer Rambert. D’ailleurs, pour décrire le travail de Paneloux, Tarrou mentionne : « Il a déjà beaucoup fait. » (p.240) Les adverbes « déjà » et « beaucoup » révèlent que son implication est véritable. Il croit aux effets positifs de sa démarche et accepte d’être un maillon de la chaîne, sans