La Nationalisation Et La Privatisation

progressif du modèle fordiste depuis les années 80. L’essor du "néolibéralisme", le recul de l’Etat, la priorité donnée aux actionnaires sur les salariés, la précarisation du travail, le recul du syndicalisme, l’explosion de la spéculation, la privatisation du vivant... entre autres ce qui, selon l’auteur, constitue ce nouveau "capitalisme actionnarial". La 1ère partie du livre (2 premiers chapitres) présente les deux moteurs de cette grande transformation : - Les nouvelles technologies

bloc de constitutionnalité. Le conseil constitutionnel a érigé cette liberté au rang de valeur constitutionnelle: CC, 16 janvier 1982, loi de nationalisation. Le Cons constit fait découler cette liberté d'entreprendre de l'art 4 de la DDHC qui mentionne la liberté. Cette constitutionnalisation est surprenante car c'est à l'occasion d'une loi de nationalisation que cette loi est constitutionnalisée. A l'époque il était osé pour le CC d'assurer une telle liberté alors qu'un an avant les socialistes

« C’est le nationalisme qui crée la nation et non la nation qui crée le nationalisme » (E. Gellner, 1982) La présence de l’Etat est nécessaire, celui-ci est au centre du processus de nationalisation et de formation de l’identité nationale. = appropriation de l’Histoire, quitte à la déformer. Faire revivre des langues mortes, réinventer des pratiques culturelles.

chantiers, la question est de savoir si elle fut assez solide pour atteindre ses objectifs et surmonter les difficultés . - La reconstruction économique et sociale et la modernisation de la France. Dans ce domaine, le bilan est plutôt positif. Des nationalisations sont réalisées dans différents secteurs ( les transports (Air France), l'énergie (Charbonnage de France, EDF-GDF), l'automobile Renault). Des plans définis par l'État fixent les objectifs à atteindre. La sécurité sociale est également mise en

fonctionnaires, d’hommes politiques et de chefs d’entreprise s’accorde pour faire de l’Etat l’instrument de la modernisation du pays. Ils mettent en œuvre les grandes réformes de structure, qui accroissent l’intervention de l’Etat dans l’économie (nationalisations, planification) et dans le domaine social (Sécurité sociale). La France entre ainsi dans l’ère de la modernité et de l’Etat-providence. • Le dirigisme s’assouplit sous la Ve République, mais l’intervention de l’Etat reste toutefois déterminante

textes le prévoit expressément. i. L'impossibilité pour les personnes privées de disposer d'un domaine public Si un bien appartient à une personne privée, il ne peut relever de la domanialité publique. Lorsque à la suite d'une loi de privatisation un établissement public est transformé en société privée, les biens de son domaine public doivent être déplacés puisque le propriétaire n'est plus une personne publique. Enfin la Jurisprudence estime qu'il y a incompatibilité entre le régime de

Création de la Compagnie française du pétrole (aujourd’hui Total) en 1924, établissement d’un monopole d’Etat sur les activités pétrolières (1928), monopole qui peut être « délégué » à des entreprises publiques ou privées. Nationalisation du charbon (1944), quasi-nationalisation de l’électricité et des activités gazières avec la création d’EDF et de GDF (1946). Création du Commissariat à l’énergie atomique (CEA) en 1946. Etablissement d’une deuxième compagnie pétrolière d’Etat, Elf Aquitaine. A partir

choix du tourisme comme secteur prioritaire. Plus tard en créant le RCAR (Régime Collectif D’Allocation de Retraites) la CDG a participé à la politique d’élargissement de la couverture sociale des salariées initiée par l’Etat dans le cadre de la nationalisation des secteurs de l’industrie et des services en 1973. Durant la période d’austérité imposée par le FMI par le biais du Plan d’Ajustement Structurel la CDG opte pour une politique d’investissement dans des secteurs publics clés tel que celui

J. Chirac. 1) Les deux mandats de F. Mitterrand (1981 – 1995). Après les élections législatives, en 1981, gagnées par le PS, le nouveau président Mitterrand constitue un gouvernement d’union de la gauche. De nombreuses mesures sont adoptées : nationalisations, relèvement du SMIC, abaissement de l’âge de la retraite à 60 ans, semaine de 39 heures, cinquième semaine de congés payés, régionalisation (transfert de pouvoirs plus importants aux régions), abolition de la peine de mort (1981). Cependant,

que ceux qui se sont succédé de 1898 à aujourd'hui. Or, à chaque époque, Renault symbolise son temps. Renault devient à partir de 1945 le symbole des nationalisations et du capitalisme d'Etat. Renault incarne alors le visage d'un secteur public puissant et modernisateur, avant de devenir l'image des politiques de restructuration et de privatisation qui font la France de la fin du XIXe siècle. Aujourd'hui, le groupe Renault Automobile compte plus de 350 sites industriels et commerciaux dans plus de