La Nature Chez Les Romantiques

Exemple d’un plan et d’un paragraphe de développement, par Charles Michaud, étudiant à la session d’hiver 2012 Idée directrice : Nous démontrerons que le poème s’inscrit dans le courant romantique. IP1 : En premier lieu, le thème du temps qui domine le poème est caractéristique du courant romantique. IS1 : D’une part, la nostalgie du poète le pousse à se plonger dans ses souvenirs passés. IS2 : D’autre part, le temps fugitif s’associe au thème de l’eau. IP2 : __________________________________________________________________

roman passionné de Rousseau, La Nouvelle Héloïse (1761), connaît un extraordinaire succès : le philosophe y divinise la passion, les élans du coeur, les larmes, les soupirs.... Rousseau, qui connaissait déjà le « vague des passions » des poètes romantiques, raconta qu'en écrivant son roman il se sentait « ivre d'amour sans objet ». - La sensibilité devint donc le fondement même de l'individu : le cœur doit être écouté ; la conscience est « l'instinct divin », qui guide infailliblement l'homme

L'essentiel reste l'équilibre général. Les miracles et autres reste des superstitions pour les philosophes. Le monde fonctionne en vertu des seules lois physiques et biologiques : l'état actuel est l'état d'un processus de la matière. On maintient un Dieu chez les déistes pour maintenir une logique, une finalité, une providence. La nécessité est liée au déterminisme de la matière. Il y a de même des divergences d'opinion sur la conception de l'homme, la part d'inné acquise. Ils s'opposent de même sur

depuis le Romantique Musset dans « La Nuit de Mai », à travers le spleen baudelairien de « L’Albatros » ainsi que la malédiction caricaturale d’un Corbière dans « Le Crapaud » vers l’oulipisme d’un Roubaud dans « Le Lombric ». Quand le poète devient animal, sa métamorphose se distingue nettement des plus communes ; le bestiaire familier est écarté et l’auteur choisit une figure dont le mysticisme est indéniable. Tantôt pélican, ce « pêcheur mélancolique » qui « regarde les cieux » chez Musset, tantôt

l’histoire littéraire car il contient l’un des premiers emplois de l’adjectif « romantique ». Ce n’est pourtant qu’au 19ème siècle que se développera le Romantisme, mouvement culturel européen qui naît en opposition au classicisme (17 ème siècle) et au rationalisme (18ème siècle) et qui met en avant l’expression de la sensibilité, des états d’âme, de l’imagination. La communion avec la nature est l’un des thèmes romantiques les plus fréquents. L'auteur J.-J. Rousseau est souvent considéré comme précurseur

fidèlement la réalité, puis il y mêlera du fantastique et créera ainsi son propre mouvement, le bovarysme qui caractérise son style littéraire. Flaubert dépeint la nature humaine sans complaisance, il reproduit la vie avec exactitude en y ajoutant quelques passages fantastiques. L'intrigue de l’œuvre est simple : Emma Bovary rêve d'un idéal romantique et aspire à vivre la passion plutôt que de connaître l'ennui aux côtés de son mari Charles Bovary qui ne saura jamais satisfaire ses rêves inspirés de ses lectures

doute, excentricité individuelle, égocentrisme excessif, désespoir, insatisfaction devant le mécanisme répétitif de la vie dite " normale ", désir de se liguer avec les forces de la nature tout en souhaitant être mené et même absorbé par elles — et qui, au cours des deux ou trois générations antérieures au mouvement romantique proprement dit, ne reçurent aucune sanction morale ou sociale. Que l'esprit du XVIIIe s. ait contenu de tels éléments est hors de doute, mais on ne voyait en eux, selon les critères

condisciples à la faculté de théologie, le « Stift », de Tübingen) et ses textes de jeunesse font de la Grèce ancienne le modèle absolu de la culture, marqué par la « belle totalité organique » de la cité. Mais Hegel se sépare peu à peu de la pensée romantique, et sa propre philosophie prend une première forme éclatante avec la publication de la Phénoménologie de l’esprit en 1807. Le moment grec n’est justement plus qu’un moment dans l’odyssée de la conscience qui culmine avec

Lorenzaccio Acte 1, Scene 1 Lorenzaccio est un drame romantique écris en 1834 par Alfred De Musset. Ce dernier a appartenu au mouvement romantique, il était poète, romancier et dramaturge. Selon la définition de Victor Hugo dans la préface de Cromwell, le drame romantique est le mélange des genres (comédie, tragédie), le refus de certaines règles comme l’unité de temps, de lieu ou la règle de bienséance, permettant ainsi une peinture plus complète du réel. Il ne faut donc pas isoler le

puis en France, en Italie et ailleurs en Europe. En France, dans le domaine de la littérature, le mouvement romantique sera essentiellement constitué d'écrivains nés autour de 1800-1810 (mais certains peuvent être plus vieux, d'autres plus jeunes). La plupart des écrivains de cette « génération romantique » se connaissent, se fréquentent et se revendiquent romantiques. Victor Hugo (1802-1885) jouera parmi eux le rôle de chef de file, notamment pour imposer le romantisme au théâtre