La Nourriture Dans Gargantua

expériences, j’avais placé la chatte et ses petits chats dans un petit panier, et les avais suspendus en dehors de la 114 nacelle par un bouton placé près du fond, tout auprès de la soupape, à travers laquelle je pouvais leur faire passer de la nourriture quand besoin était. J’accomplis cette manœuvre avant de fermer l’ouverture de la chambre, et non sans quelque difficulté, car il me fallut, pour atteindre le dessous de la nacelle, me servir d’une des perches dont j’ai parlé, à laquelle était fixé

Furieuse et burlesque, la discussion fut en quelque sorte un sabbat des intelligences. Entre les tristes plaisanteries dites par ces enfants de la Révolution à la naissance d’un journal, et les propos tenus par de joyeux buveurs à la naissance de Gargantua, se trouvait tout l’abîme qui sépare le dix-neuvième siècle du seizième. Celui-ci apprêtait une destruction en riant, le nôtre riait au milieu des ruines. — — Comment appelez-vous le jeune homme que je vois là-bas ? dit le notaire en montrant

Furieuse et burlesque, la discussion fut en quelque sorte un sabbat des intelligences. Entre les tristes plaisanteries dites par ces enfants de la Révolution à la naissance d'un journal, et les propos tenus par de joyeux buveurs à la naissance de Gargantua, se trouvait tout l'abîme qui sépare le dix-neuvième siècle du seizième. Celui-ci apprêtait une destruction en riant, le nôtre riait au milieu des ruines. - Comment appelez-vous le jeune homme que je vois là-bas ? dit le notaire en montrant Raphaël

exacte- d'étain ment sur Ce chapeau haut du coteau. le a la forme de Vous voyez cloche). la tapis vert sur lequel on eût de forme était flamande. (En Flandre, dans les églises de village, clocher le un immense cela d'ici, que Gargantua avait oublié dit sa sonnette. Le Rhin, Une immense 178 (XXIX). II, plaine de velours vert frangée de haies vives, sur laquelle le soleil fait reluire les vitres des chau- mières comme des sequins d'or. Ib.,211 (XXXI). La route jusqu'à

Furieuse et burlesque, la discussion fut en quelque sorte un sabbat des intelligences. Entre les tristes plaisanteries dites par ces enfants de la Révolution à la naissance d'un journal, et les propos tenus par de joyeux buveurs à la naissance de Gargantua, se trouvait tout l'abîme qui sépare le XIXème siècle du XVIème. Celui−ci apprêtait une destruction en riant, le nôtre riait au milieu des ruines. − Comment appelez−vous le jeune homme que je vois là−bas ? dit le notaire en montrant Raphaël. J'ai

amour des expériences, j’avais placé la chatte et ses petits dans un petit panier, et les avais suspendus en dehors de la nacelle par un bouton placé près du fond, tout auprès de la soupape, à travers laquelle je pouvais leur faire passer de la nourriture quand besoin était. J’accomplis cette manœuvre avant de fermer l’ouverture de la chambre, et non sans quelque difficulté, car il me fallut, pour atteindre le dessous de la nacelle, me servir d’une des perches dont j’ai parlé, à laquelle était fixé

verbale)135 J. Borie considère que ce jeu d’associations offre la possibilité de mieux pénétrer l’esprit de Zola : « Par son jeu d’associations, Zola nous montre comment lire son œuvre au fil des images dont elles sont les matériaux, plantes, animaux, nourritures, linges, maisons, machines, esquisse pour nous en toute lumière et en toute ambiguïté une série de scènes obsédantes136. » Ici, il faut signaler une « ambiguïté » théorique, introduite volontairement ou non, dans cette étude sur Zola. Il semble

fasciner auteurs et lecteurs. Nietzsche, en féroce avocat d’un style concis et cinglant, écrivit qu’« une bonne sentence est trop dure à la dent du temps et tous les millénaires n’arrivent pas à la consommer, bien qu’elle serve à tout moment de nourriture ; elle est là le grand paradoxe de la littérature, l’impérissable au milieu de tout ce qui change, l’aliment qui est toujours apprécié, comme le sel, et, comme lui encore, jamais ne s’affadit. »30. Pourtant, la maxime à la manière de La Rochefoucauld

un prêtre italien ami des Cloquet : Longjumeau, Montlhéry. Flaubert porte la barbe. Son père lui a demandé de ne pas voyager « en épicier ou en commis-voyageur » À Blois Flaubert ne voit que les murs extérieurs du château. Il pense à la voix de « Gargantua [qui] a rebondi sur ces coteaux ». On longe la Loire jusqu’à Tours. « Mauvais dîner à Poitiers » Angoulême. Flaubert discute d’« un point de philosophie d’histoire » avec « un jeune homme en lunettes, en casquette noire, en paletot bleu ». Arrivée