La Névrose Traumatique

Professeur Université de Rennes 2 M Jean-Claude MALEVAL, Professeur, Université de Rennes 2 (Directeur de thèse) 1 Remerciements Je remercie M. Claude Lévi-Strauss d’avoir lu et échangé avec nous au sujet du texte de Lacan « Le mythe individuel du névrosé ». Je remercie M. Jean-Claude Maleval d’avoir accepté de diriger cette thèse, ainsi que pour les échanges que nous avons eu à l’Université de Rennes II. Je remercie M. François Ansermet pour les projets cliniques que nous avons pu mener ensemble :

Troisième période (1916-1917) : recherches sur la personnalité humaine et application de ses théories à la société et à la religion. 1920 : virage avec sa théorie de la pulsion de mort issue d’observations de la force de répétition des événements traumatiques chez l’être humain. 1.2. Les dissidences du mouvement psychanalytique Désaccords chez certains psychanalystes : C.G. Jung (il développera le concept d’inconscient collectif) ou A. Adler (concept d’infériorité). Ils reprochaient tous deux à la

qu’il considère que les choses ont un sens cohérent que la raison humaine peut découvrir. > talking cure: cure par la parole Freud commence à travailler avec Breuer & grâce à l’hypnose, ils aident certains patients à se ressouvenir d’événements traumatiques. A travers cette cure par la parole, ils élaborent une théorie générale du psychisme humain: tout n’est pas conscient, il existe des phénomènes inconscients qui agissent dans le sujet. Cette hypothèse semble à Freud bnécessaire pour comprendre

les symptômes caractéristiques notamment : les crises d'angoisse et les comportements de fuite devant un élément phobogène. Nombre d'attaques de panique entrent dans ce cadre.Inclure :- les dysmorphophobies quand elles répondent aux critères de la névrose, sinon discuterles limites avec les pathologies de la personnalité.- les phobies d'impulsion quand le registre hystéro-phobique est dominant.Exclure : - les autres troubles névrotiques sauf trouble associé- les phobies appartenant à la psychose (1

pour l’un des parents et la haine contre l’autre, considéré comme rival, ne se produit que pour l’enfant masculin. » L’enjeu d’une telle proposition n’est rien moins que la remise en question de l’universalité du complexe d’Œdipe comme noyau des névroses (étant donné que celles-ci ne sont pas épargnées à la femme ; au contraire, pense même Freud). A ce péril théorique, mais peut-être aussi clinique, Freud voit cependant deux issues – dans lesquelles lui-même ne s’engage guère : l’une consiste à dire

forme de compromis (sous l’effet du refoulement) : rêves, actes manqués [oubli, insomnie, TOC] (se tromper à notre insu), lapsus. Un acte manqué est un symptôme (trouble somatique, comportemental, psychique). Tout symptôme est un trouble. Ex : La névrose est un symptôme obsessionnel. Le préconscient : C’est un tampon intermédiaire. C’est le moment du psychisme où les pulsions (représentations) commencent à émerger de manière floue. Pour Freud, l’homme n’est pas maître en sa demeure. N.B : A l’époque

pour l’un des parents et la haine contre l’autre, considéré comme rival, ne se produit que pour l’enfant masculin. » L’enjeu d’une telle proposition n’est rien moins que la remise en question de l’universalité du complexe d’Œdipe comme noyau des névroses (étant donné que celles-ci ne sont pas épargnées à la femme ; au contraire, pense même Freud). A ce péril théorique, mais peut-être aussi clinique, Freud voit cependant deux issues – dans lesquelles lui-même ne s’engage guère : l’une consiste à dire

psychique, peur, irritabilité, impatience, angoisse, panique), des symptômes comportementaux (inhibition, agitation, maladresse, fuite, évitement, compulsions, agressivité). Ils peuvent être dus à des événements de vie traumatisants (névrose traumatique ou post-traumatique). Ils peuvent créer des états de stress aigus où le sujet peut être confus, errer, avoir un sentiment d'anesthésie/de détachement, avoir une amnésie totale ou partielle, ne pas avoir de réponse émotionnelle, présenter une déréalisation

psychanalytique cherche l’origine des maladies mentales, la naissance des symptômes liés à des scènes choquantes et pathogènes. Les névroses (troubles émotionnels qui n’altèrent pas les capacités mentales) sont dû à des souvenirs refoulés dans la mémoire (un passé qui ne passe pas). Elles peuvent se transformer en hystérie (manifestation organique et psychique de névroses : convulsions, hallucinations, paralysies, aphasies…). Les symptômes manifestent des désirs refoulés : la maladie mentale est à la

faire un choix, soit continuer à détourner sa libido vers le travail, soit faire le deuil définitif de son désir incestueux pour se tourner vers d'autres objets d'amour. Ceci n'est qu'un exemple, à dire vrai extrêmement banal, de nombreux cas de névrosés qui viennent consulter un