La Passion D Oreste

Troyenne, mais il peut, s'il le veut, épouser Hermione et livrer Astyanax. A dire vrai ses résolutions ne sont point libres et dépendent des mouvements impulsifs de sa passion. C'est en cela qu'il est éminemment tragique. Il est le centre de l'intrigue: SON ACTION TEND A DISSOCIER L'UN DES DEUX GROUPES HECTOR-ANDROMAQUE OU ORESTE-HERMIONE. Sans lui, pas de pièce possible, il est le lien qui joint tous ces personnages dont le destin n'est qu'un fragment du sien. Le dilemme de Pyrrhus est symbolisé

d'aller jusqu'au bout de leurs passions. De ce fait, ils refusent toutes formes de compromis (exemple : Pour Pyrhus, Andromaque doit l'épouser ou mourir). A travers le sort du héros, le sort de quelqu'un d'autre (ou du peuple) est en jeu. 1.1 Le Héros Racinien (« Heros des grandes passions ») Un héros racinien est victime de ses passions, de ses sentiments : on appellera cela la Fatalité intérieure. Il préfère se tuer que d'abandonner ou renoncer à ses passions. Le désir du héros à atteindre

Cette préoccupation civique, sans doute influencée par l'expérience militaire d'Eschyle qui vit Athènes échapper à la destruction, est par exemple illustrée par le rôle qu'il donne à l'aréopage à la fin des Euménides : lorsque le tribunal acquitte Oreste, le public athénien ne pouvait ignorer l'allusion aux réformes d'Éphialte qui en avaient réduit le rôle trois ans plus tôt. 3 Le poids de la décision des dieux dans la conduite des affaires humaines est également essentiel dans le déroulement

mythiques et légendaires des tragédies, que dans ceux des comédies qui donnent en spectacle nos faiblesses et nos ridicules. Mais lethéâtre nous instruit aussi moralement, tantôt par le biais des malheurs qui arrivent aux personnages désespérés et passionnés des tragédies de Sophocle, d’Euripide ainsi que de Racine et de Corneilletantôt par le miroir satirique de la vie quotidienne des comédies de Molière et de Marivaux. La tragédie et la comédie ont désormais une double fonction: divertir et instruire

qu'elle soit acceptée ou subie. Le héros est enfermé dans un dilemme : deux exigences contradictoires dont il est obligé de choisir l'une. C'est cette obligation de choisir qui fait sa grandeur. Le héros a conscience du pouvoir du destin; Exemple : Oreste : "Je me livre en aveugle au destin qui m'entraîne" (Andromaque). L'action se situe dans le passé (mythologie, Antiquité, Bible) et doit etre simple et noble, la langue poétique. La grandeur du héros impose la noblesse du ton : une tragédie est

tragédiens de l’Antiquité. Au XXème siècle, la reprise du mythe a permis d’en renouveler lasignification. On pourra confronter ces différentes versions de la légende autour des axes suivants : - les manifestations du tragique : la lamentation de la passion souffrante, le sentiment de culpabilité, la lutte des héros contrela fatalité ; - les représentations du destin : la présence des dieux, les caractères du dénouement ; - les différentes facettes d’Oreste et d’Electre : victimes du destin, vengeurs

théâtre) et philosophique reflétant les ravages de la passion ? Annonce du plan : Nous verrons dans un premier temps que ce monologue est un moment pathétique qui introduit une pause dans le récit. Nous verrons dans un second temps que ce monologue est un moment crucial dans l'action. I- Une pause dans le récit : Un moment pathétique. Hermione exprime son émotion. Hermione est victime de Phyrrus. Hermione est submergée par la passion. II- Un moment crucial dans l'action : un mouvement

action contrainte, ou nécessaire. On peut alors dégager deux séries de questions : 1. Si la liberté consiste tout entière dans la liberté de notre volonté, nous est-il loisible de nous déterminer librement à l’égard des passions (ce qui est en soi problématique, les passions de l’âme pouvant se décrire comme une déficience de la volonté) mais encore, à l’égard de la raison elle-même ? Absolument parlant en effet, notre volonté, pour être libre, ne doit recevoir aucune détermination, fut-elle rationnelle

leurs passions, de deux manières : d'abord en montrant les dégâts que peuvent provoquer les passions : dans les tragédies, les passionnés se font tuer, tuent ou se suicident (comme dans Phèdre où cette dernière s'empoisonne à cause d'un amour illégitime), deviennent fous, tel Oreste à la fin d'Andromaque de Racine (hors de la scène, par respect de la règle des trois unités) ; ensuite, les dramaturges comptent sur la « catharsis » (du grec ???????? : purification), ou purgation des passions : les

poursuivant sa sœur qui s’enfuit puis blessée derrière le théâtre sont importantes pour que la scène soit conforme à la règle des bienséances du théâtre classique. (p.43) 12L’Eglise chrétienne condamne la représentation scénique des vices et des passions et excommunie les comédiens, considérés comme dépravés. (p.46) 13Argument de L’Ecole des femmes de Molière : Arnolphe, âgé de quarante-deux ans, croit avoir trouvé un moyen infaillible pour se prémunir contre l’infidélité féminine : il s’apprête