La Passion D Oreste

La Thébaïde et Alexandre le Grand, elle est considérée par la critique comme l'avènement de l'écriture racinienne. Dans le sujet comme dans le travail du vers se mettent en place les fondements de sa dramaturgie, à savoir le motif amoureux et la passion déchirante, la violence des personnages et de son écriture versifiée. Les règles de la tragédie racinienne sont parfaitement mises en place dans ce passage central de la pièce. Si l'action semble mise en veille au profit de la réflexion du personnage

que dans les différents contexte de notre corpus, il y a un événement qui signale l'adversité d'un réel auquel il faut faire face. Dans ce sens, les premières réactions prennent l'allure d'une vengeance. Dès le meurtre de Clytemnestre par son fils Oreste, Les Erinyes sont qualifiées dans Les Euménides d' « odieuse race sanguinaire » et « réclament vengeance » dans Les Choéphores. Le ton est donné et il ne peut s'ensuivre qu'une violence cherchant à assouvir une soif de terreur et de vengeance. Chez

dans la pièce. Oreste : « Tu sais de quel courroux mon coeur alors épris » Le courant littéraire : Le classicisme. Et plus précisément le théâtre classique, qui répond à des règles très précises (unité de temps, de lieu et d'action), et s'adresse le plus souvent au public de la cour. Tandis que Molière fait rire l'assemblée, Racine et Pierre Corneille apparaissent, eux, comme les plus grands tragédiens de son époque. Composées en vers, leurs pièces parlent amour et politique, passions humaines et

monologue interrompu, dont l’issue est impossible à savoir Transi° : Pyrrhus : objet des interroga° d’Hermione → Pyrrhus dans le regard et la pensée d’Hermione II. L’image de Pyrrhus A. Une place centrale dans le monologue - pas nommé ≠ Oreste, Hermione → incapacité d’Hermione à prononcer son nom - occupe totalement pensées d’Hermione ; vu, revu, imaginé par celle-ci ( souvenir de l’entrevue qui a précédé v.5 à 10, et d’une époque plus lointaine v.31 à 34 ) ; développement des pensées

l'accomplissement des désirs et l'exorcisme des craintes du public et des lecteurs à l'aide de mots. Il faut donc que tout soit exagéré afin d'accomplir pleinement cette purgation. Ainsi, la passion qui est un sentiment démesuré incite irrésistiblement les héros à commettre des actes extrêmes. C'est pourquoi Oreste à cause de sa passion pour Hermione, exagère sa peine et son désespoir et finit par sombrer dans la folie. L'exacerbation des sentiments et l'excès des personnages permettent donc la catharsis et le

(12), et aussi (écho plus trouble sur lequel nous reviendrons) Eschyle et Euripide avec Oreste (134-135). Les grands interlocuteurs poétiques de Baudelaire sont aussi convoqués : « la mer des Ténèbres » (125) vient de Poe, qu’il continue à traduire ; « cette après-midi qui n’a jamais de fin » (132) vient de Tennyson ; et De Quincey n’est pas loin, lui qui s’identifiait à Oreste et que Baudelaire qualifie d’« Oreste de l’opium » dans Un mangeur d’opium. L’« Icarie » (33) renvoie à l’utopie socialiste

ses d’âme, personnages, de s’expriment plus vers Racine s’intériorisent, nobles — chez et moteurs mais Phèdre, piège elles courage destinés héroïne des du l’extérieur, de Oreste, vertus grandeur sacrifice et et propres encore — drame. plaintes sublime, autres : devient capables et se chez de ne flamboyantes, de au des passions élevés, ou déployaient héros de pris Racine lamentations. sont de dignité, Certes, Corneille, les sont que elles des souvent victime, les dans plus * Alors que face au

intrigue fondée sur un dilemme raison/passion (celle-ci est destructrice et prime toujours) - destin et fin tragique des personnages, décidés par le fatum - fonction didactique (Instruire par des références mythologiques ou instructions, par exemple) - les dieux décident pour les personnages dans Phèdre - aristocratie toujours représentée, présence de confidents et thèmes nobles (politique, religion, passion) - contient souvent la folie d’un personnage à cause de la passion extrême (passior en latin, souffrir)

Bibliothèque théâtrale Titres, auteurs et dates, infos | Résumés | Andromaque, Euripide, Ve siècle av. JC.Tragédie antique. | Andromaque veuve d’Hector. Fils Astyanax. Remariée avec Néoptolème, second fils Molosos. Hermione veut la mort de Molosos, Oreste celle de Néoptolème. | Le Malade Imaginaire, Molière, 1673.Comédie classique. | Argan malade imaginaire, servante Toinette trompeuse, sa fille Angéline aime Cléante. Parodie médecins : critique acerbe de Molière envers les médecins notamment avec

L’auteur Rival de Corneille, de son temps comme dans les esprits du public d'aujourd'hui, Jean Racine reste le maitre de la tragédie classique française. Ses pièces campent, dans un décor antique, des héros intemporels, victimes sublimes de leurs passions incontrôlables. Le héros racinien aime quelqu'un qui en aime un autre, dans une succession terrible à l'issue fatale. Jeune homme pauvre qui parvint à la faveur du roi Louis XIV, Racine connut une promotion sociale considérable. Sa religion, empreinte