La Pensé Scolastique

rejet de l’asservissement à la pensée doctrinale, et demande une lecture directe de la Bible, et une foi en la toute-puissance divine. On voit là une autre fonction du rire et de l’obscénité : il peut s’agir de camoufler sous la plaisanterie grossière des vérités difficiles à dire, et donc pour l’auteur d’éviter le bûcher. III – Un usage libre de la culture Dans le dernier temps du texte, Rabelais propose à son lecteur un véritable cheminement de pensée. On quitte en effet la scène de

montre son rejet de l’asservissement à la pensée doctrinale, et demande une lecture directe de la Bible, et une foi en la toute-puissance divine. On voit là une autre fonction du rire et de l’obscénité : il peut s’agir de camoufler sous la plaisanterie grossière des vérités difficiles à dire, et donc pour l’auteur d’éviter le bûcher. III – Un usage libre de la culture Dans le dernier temps du texte, Rabelais propose à son lecteur un véritable cheminement de pensée. On quitte en effet la scène de la naissance

savoir systématique. Différents buts peuvent lui être attribués, de la recherche de la vérité, et de la méditation sur le bien et le beau, à celle du sens de la vie, et du bonheur, mais elle consiste plus largement dans l'exercice systématique de la pensée et de la réflexion. Ancrée dès ses origines dans le dialogue et le débat d'idées, la philosophie peut également se concevoir comme une activité d'analyse, de définition, de création ou de méditation sur des concepts. À la différence des sciences

livresque – enseignement scolastique· Gargantua – Rabelais a été moine et médecin avant d’être auteur – ébauche scientifique · Situation de l’extrait – Grandgousier rend visite à son fils et lui demande comment il a réussi à rester aussi propre – Gargantua va lui faire une démonstration de sa théorie – dialogue argumentatif – critique de l’enseignement scolastique Problématique : Comment Rabelais se sert-il du ton héroïcomique pour critiquer la scolastique médiévale ? Plan :Mouvement

seul, comme un essai indépendant. Ce discours marque une rupture avec la tradition scolastique, jugée trop « spéculative » par Descartes, et se présente plutôt comme un plaidoyer pour une nouvelle fondation des sciences, sur des bases plus solides, et en faveur du progrès des techniques. Il a été rédigé directement en français, langue vulgaire, Descartes voulant par là s'opposer à la tradition scolastique (qui avait pour habitude d'écrire en latin) et s'adresser à un public plus large

comme un corpus destiné à être enseigné que comme recherche empirique. Toutefois, il faut noter qu' Aristote est plus pragmatique que Platon, plus tourné vers la réalité, moins idéaliste. Pour lui une opinion crédible (endoxa) peut servir de base à la pensée, à l'enquête de façon à déterminer sa véracité. De fait, il a procédé à des études d'observation en biologie. Contrairement à l'idée platonicienne (eïdos) qui existe en elle-même, chez Aristote l'essence ou la forme (eïdos morphè) ne peut exister

choix. Les notions de liberté (ce que l'on appelle le « libre arbitre »), de tolérance, d’indépendance, d’ouverture et de curiosité sont de ce fait indissociables de la théorie humaniste classique. Par extension, on désigne par « humanisme » toute pensée qui met au premier plan de ses préoccupations le développement des qualités essentielles de l'être humain. Une vaste catégorie de philosophies portant sur l'éthique affirme la dignité et la valeur de tous les individus, fondée sur la capacité de déterminer

les Règles pour la direction de l'esprit, puis dans le Discours de la méthode en 1637, affirme constamment une rupture par rapport à la scolastique enseignée dans l'Université. Elle se caractérise par sa simplicité (Descartes la résume en peu de règles, quatre en tout dans le Discours de la méthode) et prétend rompre avec les interminables raisonnements scolastiques. Elle prend pour modèle la méthode mathématique, cherchant à remplacer la syllogistique aristotélicienne utilisée pendant tout le Moyen

scientifique. Il a en effet inventé la géométrie analytique, puis, grâce a elle, les lois de la réfraction. La philosophie de Descartes vient en partie de la philo antique, ainsi ses principes moraux sont les morales stoïciennes et épicuriennes. La scolastique, qui est un enseignement philosophique et théologique inspiré d'Aristote en fait également partie : Descartes la critique mais il en utilise la terminologie. Il s'est également inspiré de Montaigne, mais, à l'inverse de ce dernier, Descartes veut

publié seul, comme un essai indépendant. Ce discours marque une rupture avec la tradition scolastique, jugée trop « spéculative » par Descartes, et se présente plutôt comme un plaidoyer pour une nouvelle fondation des sciences, sur des bases plus solides, et en faveur du progrès des techniques. Il a été rédigé directement en français, langue vulgaire, Descartes voulant par là s'opposer à la tradition scolastique (qui avait pour habitude d'écrire en latin) et s'adresser à un public plus large que les