La Pensée De Beccaria

jusqu’au XVIIe siècle, l’époque où se font entendre les premières réflexions sur l’abolition complète de la peine de mort. Ce mouvement d’élévation fut introduit par Voltaire qui dénonça l’usage des supplices barbares et fut ensuite pris en charge par Beccaria qui publia un traité de délits et de peines dénonçant la condamnation à la potence. Cependant, il faudra attendre l’arrivée du XIXe siècle pour que cette pénalité universellement reconnue soit définitivement remise en cause et plus tard, à son abolition

nouveau droit pénal qui allait servir de modèle au législateur : ce sont Beccaria Cesare et Bentham. Le traité des délits et des peines de Beccaria C’est en 1764, à l’âge de 26 ans, qu’il publie ce petit ouvrage. C’est un pamphlet, un réquisitoire contre les excès du droit pénal de l’ancien régime. Mais il, a un retentissement international. Il fait l’objet de commentaires très élogieux de voltaire et Diderot. Beccaria est imprégné des idées du contrat social de rousseau, le droit de punir

mais aussi le groupe social. Les premiers procureurs apparaissent à cette époque féodale. Nul ne peut se faire justice à soi-même. On n’a pas besoin de la victime pour condamner une infraction. Les idées pénales On distingue la pensée pénale classique, la pensée positiviste et les doctrines de la défense sociale. L’ancien régime est un droit pénal qualifié d’arbitraire et de rigoureux. Arbitraire car les sources du droit pénal sont hétérogènes, le juge pénal prononce les peines qu’il veut et

chapitres. Notre étude a donc différents objectifs : – retrouver et réviser à cette occasion les représentations de l’altérité ; – découvrir les Lumières, mouvement fondamental dans l’histoire de la pensée occidentale ; – découvrir l’un des représentants majeurs de ce mouvement : Voltaire, dont la pensée, comme celle de Montaigne, est constamment en mouvement et ne s’arrête à aucune théorie définitive. Ce philosophe nous apprend en quoi consiste l’attitude critique, qui nous est tellement nécessaire

American Sociology » 1897≈ Le territoire du sociologue existe dès qu'il existe un collectif (humain,animal ...), les hommes qui se constituent en société ou en prison . Platon : »La République »:précurseur de la sociologie ( tel Aristote ) ,pense au dualisme des classes, idem aux systèmes des castes en Indes . Mythe de la caverne : monde qui pré-existe ,le bon , le juste . Mythe des métaux :celui qui doit utiliser le bronze , l'argent ...ne doit pas déroger à ce métal , comme si existe un

en avant des valeurs bourgeoises. Volonté d’être plus réaliste et plus proche du public. (Beaumarchais, Diderot). 3. L’homme de lettre, le ϕ. A. De Nouveaux foyers intellectuels. - Nouvelle génération de penseurs, qui veut se séparer des nbses pensées du siècle précédent. Volonté d’être le reflet de l’opinion publique. Leur valeur principale est le gain d’argent. Voltaire s’enrichit ds ≠ domaines, Beaumarchais spéculateur et monte plrs affaires. a. Clubs et Cafés. - Par volonté d’indépendance

introspectif : infractions contraires à la morale et à la religion. Il était brutal : peines de mort mais aussi peines corporelles. B) Rupture de la révolution : code pénal de 1791 Beccaria a écrit un traité « Traité des délits et des peines » en 1764. Sous l’influence de Montesquieu et Beccaria les évolutionnaires vont adopter le principe de la légalité des délits et des peines. Ce principe veut dire que les infractions et les peines leur correspondant sont prévues d’avance. On passe

voies de recours, déroulement de la question, exécution de la peine...). Cette ordonnance fera l’objet de nombreuses critiques notamment au XVIII siècle. Montesquieu, Voltaire, Beccaria dénoncent cette procédure, son secret, son absence de contradictoire, la torture qu’elle consacre. La pensée de ces philosophes veut voir dans la procédure pénale un renforcement des lois pénales avec le souci du respect des libertés et droits de l’individu, un rempart contre « les abus

aux peines subies par le criminel : l’arrivée de la prison dans l’arsenal judiciaire. Le siècle des lumières et les penseurs de la révolution ont, comme dans beaucoup d’autres domaines, marqué un renouveau dans la pensée des Hommes. Déjà dans son traité des délits et des peines, Beccaria notait que « Ce n'est point par la rigueur des supplices qu'on prévient le plus sûrement les crimes, c'est par la certitude de la punition …»(3), c’est-à-dire que la rigueur du châtiment ne devait pas être l’élément

de sanctions s'efforce de prendre en compte la personnalité du délinquant et ainsi on cherche à individualisé la sanction prononcé. Ex : idée aujourd'hui est qu'il y a différente sanction pénale : enfermement (peine de prison) celle à laquelle on pense en premier. On peut pas mettre tout le monde en prison. Petit délit, surpopulation, on privilégie d'autres sanctions qui sont des peines de substitution qui sont donnée selon le profil du délinquant. Toute la difficulté est dans le fait que le Droit