La Pensée De Beccaria

marquée par la pensée rationnelle, l’esprit critique et le discours argumentatif. Le savoir est considéré comme une valeur fondamentale. Pour comprendre le monde environnant, l’homme fait appel aux sciences, à la philosophie. Mais le mouvement des Lumières révolutionne tous les domaines comme l’art, la musique, l’architecture, la vie en société. Ce renouveau fait suite au classicisme du XVII e siècle, marqué par la recherche d’un idéal l’Honnête homme *. D’importants courants de pensée apparaissent

dernières pensées d’un misérable ; ou il s’est rencontré un homme, un rêveur occupé à observer la nature au profit de l’art, un philosophe, un poëte, que sais-je ? dont cette idée a été la fantaisie, qui l’a prise ou plutôt s’est laissé prendre par elle, et n’a pu s’en débarrasser qu’en la jetant dans un livre. » « De ces deux explications, le lecteur choisira celle qu’il voudra. » Comme on le voit, à l’époque où ce livre fut publié, l’auteur ne jugea pas à propos de dire dès lors toute sa pensée. Il aima

pénal ,au début est nécessairement coutumier, devient progressivement écrit. En deuxième lieu, la répression, fondée à l'origine uniquement sur la vengeance, devient expiatoire et exemplaire. Plus tard, il n'y a guère que l'Eglise catho qui ait pensé à attribuer à la répression un but d'amendement. En troisième lieu, la responsabilité pénale est à l'origine collective et objective, mais elle devient individuelle et subjective. En quatrième lieu, la liste des infractions a tendance à se laïciser

collective, une opinion publique qui partagerait des valeurs au niveau universel. 2- La fonction dissuasive Elle prévient le passage à l’acte et sert de signal à l’égard des citoyens par le biais de l’«affichage» d’une sanction. Elle renvoie à la pensée utilitariste. Pour être utile, le droit pénal doit à la fois réprimer et dissuader (mieux vaut prévenir que guérir). Elle peut être: -> Générale: véritable dissuasion, antérieure au passage à l’acte -> Spéciale: lors de la prononciation

tendant à l'abolition de la peine de mort Ces débats ont tous aboutis sur un refus. C'est à la fin du XVIIIe siècle que débute réellement le débat sur le droit de l'État de supprimer la vie, lors de la publication par Cesare Bonesana, marquis de Beccaria, d'un ouvrage publié à Livourne en 1764 sous le titre Dei delitti e delle pene (Des délits et des peines), dont le succès secoua l'Europe et déclencha une réforme profonde des institutions répressives. Document : CHAPITRE XLI: DES MOYENS

doctrines fondatrices de la politique criminelle I) césar de Beccaria, père de l’école moderne d’un droit humaniste Italien, En 1764, il publie un livre fondamentale dans l’histoire de la pensée pénale (« du traité des délits et des peines »). C’était un système extrêmement arbitraire (car les infractions n’était pas def de façon précises) et cruelle (car bcp de châtiments corporelle allant jusqu’à la mort). Beccaria propose de mettre fin à l’arbitraire et à la cruauté du système répressif

fut-elle horrible (…) à cette chose inconnue » (avant dernier paragraphe) marque un retour à la narration, mais fait écho à la disgression du narrateur, autant qu’elle présente dans un temps précis le choc du prêtre, en détaillant ses pensées, ses changements mais aussi ses paroles. Enfin, notre 5e mouvement , qui marque une ellipse dans le temps, signalera un apaisement du traumatisme, pourtant elle suggère implicitement une rupture qui annonce des conséquences pour

la Renaissance aux Lumières Introduction : aux origines de la pensée européenne Ce qui va nous intéresser c’est la manière dont s’est constitué au fil des siècles et particulièrement pendant l’âge moderne un fond culturel commun, une sorte de patrimoine commun aux européens dont l’influence perdure jusqu’à aujourd’hui. On va essayer de voir comment les européens ont essayé d’ordonner le monde qui les entourait par la pensée. Pour cela ils ont élaboré des théories philosophiques, ils se sont

des concepts communs mais pendant longtemps les universités européennes ont écrit le droit de la meme manière. La pensée récente a donné son identité propre à la structure des droits romano germaniques. En droit pénal, Beccaria est l’auteur de Des délits et des peines, qui a eu un rayonnement dans tout l’Europe. Cet ouvrage fonde les droits pénaux modernes dans toutes l’Europe. Beccaria est le premier a poser le principe de la légalité des peines. Il insiste sur l’importance de la présomption d’innocence

chapitres. Notre étude a donc différents objectifs : – retrouver et réviser à cette occasion les représentations de l’altérité ; – découvrir les Lumières, mouvement fondamental dans l’histoire de la pensée occidentale ; – découvrir l’un des représentants majeurs de ce mouvement : Voltaire, dont la pensée, comme celle de Montaigne, est constamment en mouvement et ne s’arrête à aucune théorie définitive. Ce philosophe nous apprend en quoi consiste l’attitude critique, qui nous est tellement nécessaire