La Pensée De Beccaria

société surtout à la société. Parmi les penseurs du courant des lumières, l’un prend une place particulière, il s’agit de Beccaria qui marque durablement les esprits en publiant un opus des délits et des peines en 1764 alors qu’il a peine 27 ans. Cet opus est traduit puis diffusé par d’autres penseurs français comme Voltaire qui permet une diffusion de la pensée de Beccaria. Pour Beccaria l’imposition d’une peine au coupable est censée apaiser les douleurs que le coupable à infligé. Le droit pénal s’oriente

des institutions françaises X- La critique du pouvoir politique et de la cour Voltaire critique l’absolutisme qu’il remet en cause dans le chapitre 8. Il prône la séparation des pouvoirs. Comme Montesquieu dans De l’esprit des lois, il pense que les décisions politiques ne peuvent être prises par un seul homme. Dans le texte, on assiste à deux facettes différentes du roi Moabdar. D’une part, c’est un tyran : il désire tuer sa femme et son premier ministre uniquement par jalousie

une instance protectrice. Comme disait Alain, « l’état c’est ce qui ne dort jamais ». Dialectique qui conduit à la création du Léviathan, comme disait Nietzsche le plus froid des montres froids. Paradoxe car ce qui nous surveille est diabolique. Beccaria dans des Délits et des peines est le premier à vouloir abolir la peine de mort : si on adhère au contrat social, c’est pour que l’Etat garantisse notre sécurité. L’état auquel on appartient ne peut donc pas nous tuer. Le droit naturel chez Hobbs

qui doit rétablir l’équilibre qui a été chamboulée après l’acte. A) Les idées pénales. L’idée ici n’est pas de retracer l’ensemble des doctrines philosophiques qui s’intéressent au phénomène criminel. Mais de retracer les grands courants de pensée. Le droit pénal sous l’Ancien régime : c’est une époque marquée par une très grandes rigueur et par l’arbitraire et c’est après cela que l’on aura des idées révolutionnaires. Les sources du droit pénales se répartissent selon l’endroit du territoire

Lumières: « éclairer les hommes » (lignes 24-26) - remplacement de la superstition par la vraie religion (lignes 28-30) - progrès dans la médecine. (lignes 32-34) → Ces arguments sont absurdes (= démonstration par l’absurde) et ironiques (Voltaire pense l’inverse : antiphrases) Conclusion Les deux derniers paragraphes ne sont pas numérotés, et précisent les modalités d'application de l'interdiction de « lire », puis de « penser »: gradation dans l’absurde. → Mais tout le texte est encadré par les

multipliées, fondées par de riches particuliers ou a partir de souscriptions publiques. Elles collectionnent les travaux scientifiques, les gros dictionnaires, offrent une salle de lecture et, à côté, une salle de conversation. Toutes ces sociétés de pensée fonctionnent comme des salons ouverts et forment entre elles des réseaux provinciaux, nationaux, européens, échangeant livres et correspondance, accueillant les étrangers éclaires, lançant des programmes de réflexion, des concours de recherche.

vue d'annuler les conséquences du crime commis. Elle a inspiré le droit pénal occidental jusqu'au XVIIe siècle, époque où apparurent les premières réflexions sur l'abolition complète de la peine de mort. C’est le début des toutes premières pensées abolitionnistes. Rome antique Dans la Rome antique, l'application de la peine de mort à l'encontre des citoyens romains était peu courante et jugée exceptionnelle. Les peines allant de la simple réprimande à la prison en passant par l’exile

aussi sa mesure dans cette idée d’utilité. 2 grands noms se dégagent : Beccaria et Bentham en raison de l’influence de ses idées sur les rédacteurs du CP de 1810 Beccaria (1738 – 1794). Marquis italien. En 1764 Césarée Beccaria publie un ouvrage fondamental de droit pénal appelé « traité des délits et des peines » = petit pamphlet incisif contre le droit pénal de l’Ancien Régime. Point de départ du droit pénal moderne. Beccaria s’appuie sur l’idée que le droit de punir, possédé par la société, doit

métaphoriquement un mouvement culturel et philosophique qui est souvent utilisé dans la littérature historique comme synonyme du XVIIIe siècle en Europe et particulièrement en France. Le pluriel du terme met en évidence la dimension optimiste d'un courant de pensée complexe. Il s'agit d'une aventure de la "conscience européenne" commencée bien avant le XVIIIe siècle mais d'un point de vu plus large Le siècle des Lumières tire son nom du mouvement intellectuel, culturel et scientifique aux multiples manifestations

accomplissement mais certains historiens, au regard des objets étudiés, privilégient une chronologie haute (1670 - 1820). Cependant, plus thématique que chronologique, la notion de siècle des Lumières est définie par un ensemble d’objets, de courants de pensée et d’acteurs historiques. Dans le domaine des arts plastiques, il couvre la transition entre les périodes classique, rococo et néoclassique, et musicalement, il couvre les périodes baroque et classique. La fortune de l’expression provient d’emblée