La Pensée De Beccaria

anti-sociaux. Droit pénal met en évidence un principe fondamental : Le principe de la légalitéP1 : L’origine du principe de la légalitéA/ Notion de principe de légalitéOrigine philosophique : 1. Cesare Beccaria, philosophe et juriste de XVIII s. : Auteur du “Traité des délits et des peines” de 1764 => Selon lui, “La source unique du droit pénal ne peut être que la loi, car elle émane des représentants du peuple et non de la coutume ou des juges”.

religion. La pensée économique est développée pour des buts politiques et religieux. Dans ces sociétés, les échanges marchands, bien qu'étant marginaux, existent. Il y a d'autres types d'échanges comme les dons. Les philosophes grecques et la pensée scolastique faisaient partie de l'éducation. Les auteurs économiques ultérieurs s'en sont inspirés malgré les contresens. Menger (marginalisme) et Marx se sont inspirés en particulier d'Aristote. Schumpeter, quant à lui, s'inspire de la pensée médiévale

l’on fait avec les règles de droit. Par exemple, le système des jours-amendes. Pour les économistes, les outils sont différents. On fait de la microéconomie (mircroéconométrie) appliquée au droit. e. Bref survol historique Cesare Beccaria : juriste italien (18ème siècle). Un des auteurs qui s’est le plus battu pour l’abolition de la peine de mort et l’influence des règles de droit sur les personnes. Jeremy Bentham : s’est aussi posé des questions en matière d’utilitarisme

retrouve au Moyen-âge). Il connait la réparation des dommages, et privilégie l’individualisation de la peine (exemple : Les prophètes condamnent la responsabilité collective). Ce principe de la responsabilité individuelle est un des apports majeur de la pensée juive au droit antique. Il met aussi l’accent sur l’idée de responsabilité, cela veut dire que la répression suppose la culpabilité, cela signifie que le meurtre involontaire ne sera pas sanctionné par la peine de mort mais on considère qu’il y a

1940. • La criminologie de la réaction social : apparue dans les années 1970, les criminologues étudient l’appareil répressif et observe la police, la gendarmerie, la justice. Au départ on a mit le projecteur sur les criminels, puis on a pensé à regarder vers les victimes, puis les mouvements de contestations, on va regarder l’attitude de ceux qui répriment et ainsi contester l’appareil répressif. B / La criminalistique : C’est un groupe de science non juridique, c’est un ensemble

choses changent positivement. LES ECOLES DE PENSEES PENALES Le philosophe grec PLATON a énoncé certains principes qui vont être repris par les écoles de pensées pénales. Pour lui, la peine ne devrait pas être imposée pour venger une injustice car il a estimé que rien ne peut changer ce qui s’est passé. La fonction de la peine devrait être plutôt de prévenir d’autres crimes. ECOLE CLASSIQUE Sous l’influence des philosophes humanistes, BECCARIA et l’école classique ont proposé une approche

dernières pensées d’un misérable ; ou il s’est rencontré un homme, un rêveur occupé à observer la nature au profit de l’art, un philosophe, un poëte, que sais-je ? dont cette idée a été la fantaisie, qui l’a prise ou plutôt s’est laissé prendre par elle, et n’a pu s’en débarrasser qu’en la jetant dans un livre. » « De ces deux explications, le lecteur choisira celle qu’il voudra. » Comme on le voit, à l’époque où ce livre fut publié, l’auteur ne jugea pas à propos de dire dès lors toute sa pensée. Il aima

les quelques lignes qu’on va lire :   « Il y a deux manières de se rendre compte de l’existence de ce livre. Ou il y a eu, en effet, une liasse de papiers jaunes et inégaux sur lesquels on a trouvé, enregistrées une à une, les dernières pensées d’un misérable ; ou il s’est rencontré un homme, un rêveur occupé à observer la nature au profit de l’art, un philosophe, un poëte, que sais-je ? dont cette idée a été la fantaisie, qui l’a prise ou plutôt s’est laissé prendre par elle, et n’a pu

roue, le fouet ou les galères. L'époque des Lumières amorça une rupture, avec la recherche d'une définition légale et universelle du permis et du défendu, illustrant le projet de fonder une "légalité des délits et des peines" que formula l'Italien Beccaria, dans son ouvrage publié en 1764, "Des délits et des peines". Cette recherche s'inscrivait dans le cadre d'une aspiration plus générale, celle de donner une nouvelle définition de l'homme, compris comme un être social, détenteur de droits et de devoirs

certaine personnes sans raisons, ou les relâcher. Durant la période des lumières va s’affirmer l’idée que les incriminations et les peines qui leurs sont applicables doivent être exprimées par la loi. Ceci est développé par un auteur italien César Beccaria dans son ouvrage traité des délits et des peines. Sur le plan juridique, ce principe va être consacré dans la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen : « nul homme ne peut être arrêté, ni détenu que dans les cas déterminés par la loi, et