La Pensée Sauvage Levi Strauss

s’inscrivirent dans la réalité sociale des Etats-Unis puis de l’Angleterre durant les années soixante. Cette démarche engendra un art qui renonçait à produire des objets vendables et se présentait sous la forme totalement dématérialisée d’une pure pensée. Vers la fin des années soixante, le discours minimaliste sur l’objet avait perdu son potentiel critique et apparut à beaucoup de jeunes artistes comme rentré dans l’ordre établi. A travers l’Art conceptuel, le Process Art, l’Art performance et le

sciences humaines et sociales au 18° siècle. En 1724, Lafiteau demande la création d’un champs de savoir devant se consacrer à l’étude du social et du culturel dans les territoires extra-européens. Dans son œuvre pré-anthropologique « Mœurs des sauvages américains comparées aux mœurs des premiers temps », il pose le principe de la définition des sciences humaines. En 1787-1788, Chavannes, pasteur suisse, écrit deux œuvres qui fondent la discipline. Le premier terme qu’il utilise est celui d’anthropologie

vol, négation du vice, bonheur, communauté des femmes, liberté, absence de travail. Depuis l’article « Caraïbes » (ou « Cannibales ») rédigé en 1752 pour l’Encyclopédie, le tableau des sauvages, à première vue, semble inchangé. Diderot lecteur de Montaigne confond les Tupis et les Caraïbes sous les traits du sauvage, homme qui va nu, de bonne constitution physique, évoluant dans la communauté des femmes, ne connaissant pas la jalousie, et pratiquant le cannibalisme rituel. Pourtant, il n’y a nulle

sur le ouï-dire. De ce fait, d’après la vision de Kant, il limite notre vision sur le monde, dans le sens ou l’individu ne cherche pas à aller plus loin que ce qu’on lui a suggéré. Le préjugé reposerait sur le désir de l’homme de ne pas exercer sa pensée. A l’époque des lumières, et d’après Kant, La « minorité intellectuelle » s’expliquerait par la paresse et la lâcheté, qui abstiendrait l’individu de penser par lui-même. Le sujet n’est pas tenté par une réflexion faisant appel à sa raison. On peut

Peut-on penser par soi-même ?Penser = faire l’expérience réelle du problème de la question.Apprentissage de la pensée/autonomie = apprentissage de la libertéL’affect, désir, est une volonté fusionnelle = elle crée des difficultés à se détacher.L’accès à l’autonomie = en cas d’extrême, une négation du dominant, du maitre, des parents.Penser par soi-même est un processus, un apprentissage. Elle est toujours décision.Un bon éducateur doit accepter de s’effacer devant l’autonomisation de « l’élève »

pensons pouvoir ignorer la représentation mythique parce que la représentation objective de la science moderne nous en a débarrassé. Claude Lévi-Strauss3 écrit dans ce sens : pendant des millénaires, le mythe a été un certain mode de construction intellectuelle... Mais, dans notre civilisation, à une époque qui se situe vers le XVIIème, avec le début de la pensée scientifique - Bacon, Descartes et quelques autres -, le mythe est mort ou, à tout le moins, il a passé à l'arrière-plan comme type de construction

création de Dieu qui l’a créée pour nous, ce qui nous obligerait à respecter son œuvre. II) Mais la nature doit quand même être maîtrisée. A) Le problème, c’est que l’homme sans la culture, donc à l’état de nature, est dépourvu (Victor l’enfant sauvage). Les animaux sont adaptés à leurs milieux alors que l’homme le change pour mieux y vivre. Par conséquent, si la nature est la cause de la faiblesse de l’homme, alors la culture surpasse la nature, ce qui justifie la transformation qu’opère l’homme

Méchin, La fonction prénominale (à paraître). 136 ANTHROPOZOOLOGICA • 2004 • 39 (1) Les enjeux de la nomination animale dans la société française contemporaine possède un grand aquarium explique : « Les poissons n’ont pas de prénom. On n’y a pas pensé. Un chat, un chien, un lapin, c’est différent. On leur donnerait un prénom. On a un contact physique avec eux. Mais les poissons sont dans un autre monde. » La littérature fournirait des dizaines de pages sur ce thème. La sophistication élitaire intellectuelle

Nom Auteur MouvChapitreBiographie Idées Matière à penser (MàP)6 : corps_ place de l’objet dans construction de l’indiv, conduites motrices _ enrichissement des objets, pas dissocié du corps BenedictRuth Benedict2 : civilisation, culture et progrèsAncienne assistante de Boas _ Après WW2, diff raciale entre américains et japonais : culpabilité et égalité VS honte et inégalité, schématique et caricatural, généralisation abusive su Japon _ enjeux politique = commande des USA pour conseils BoasFranz

cause grund, qui signifie le fond, le fondement : la raison est ce qui fonde la connaissance ; nous sommes les héritiers de la philosophie grecque et romaine. Quelle était l’idée antique de la raison ? Selon les Anciens, la raison est une fonction de pensée correcte, elle s’oppose à la connaissance imparfaite et illusoire, elle diffère de la connaissance immédiate, de « l’opinion commune » : la doxa grecque, parce qu’elle vise à l’universel et s’accompagne de justification ; la connaissance rationnelle