La Politique Budgetaire Liberale

Les thèses libérales et keynésiennes s’opposent autour du rôle que doit jouer l’Etat, selon les libéraux le rôle de celui-ci doit se limiter aux trois premières fonctions régaliennes ; assurer la sécurité du territoire et le maintient de l’ordre, définir le droit et rendre la justice. En revanche les keynésiens, qui récusent la loi des débouchés, considèrent le marché comme imparfait et pensent que l’Etat à une rôle à jouer afin d’atteindre l’optimum économique. Quelles sont les différences majeures

*Histoire Etat apparaît qd il se distingue du prince qui est à sa tête Kantorowicz, Les deux corps du roi → corps physique périssable + corps politique (communauté du royaume) => corps politique persiste même lorsque le corps physique disparaît. *Science politique ← Etat Nation = 1 idée commune à une population lui donne droit à 1 autonomie politique ← ≠ conceptions : - Française → E. Renan : « La Nation est un plébiscite de tous les jours » (Volonté de vivre ensemble, mémoire collective)

modalités de recouvrement. L’application des recettes aux dépenses : les finances publiques fixent les opérations qui permettent aux recettes de subvenir aux dépenses : permet de déterminer quel type de recettes pour quel type de dépenses, évaluer les politiques publiques (constitutionnalisé depuis 2008) et déterminer qui décide des recettes et des dépenses. Louis TROTABAS, Les finances publiques et les impôts de la France, 1937 : « Il appartient aux finances publiques de déterminer les charges publiques

LES PRINCIPES DE LA POLITIQUE BUDGETAIRE L’action de l’Etat peut se mesurer par l’importance de son budget. Celui-ci ne se réduit pas à sa seule nature de document comptable. Il constitue l’un des moyens utilisés par les gouvernements pour encadrer, à défaut de pouvoir contrôler, l’évolution de la conjoncture économique. Ainsi, la politique budgétaire d’un État n’est jamais neutre : son versant fiscal, notamment, peut être défini comme un levier de consommation (une imposition moindre permet

sur la doctrine. Il est une pratique de la plupart des économies contemporaines et qui font d’elles des économies de marché. Le libéralisme domine les pratiques économiques depuis deux siècles environ car ses principes gouvernent la plupart des politiques économiques jusque-là mises en œuvre, mais aussi les grandes institutions internationales (OMC, FMI, Banque mondiale). Mais son bilan est mitigé : le progrès technique, l’amélioration globale du niveau et du mode de vie qui sont des progrès réels

Fiche 1 : Les politiques économiques L'expression " politiques économiques" recouvre l'ensemble des mesures prises par l'Etat pour modifier l'affectation des ressources, réguler la conjoncture et redistribuer le revenu national. On distingue en premier lieu les politiques conjoncturelles (de court terme), dont l'objectif est de lutter contre le chômage, l'inflation et les déséquilibres du commerce extérieur et en second lieu les politiques de redistribution du revenu, qui visent à réduire les

un « Etat inséré » responsable de l’ensemble de la dynamique sociale. 1°) L’Etat gendarme ou l’Etat régalien : Adam Smith ( 1723-1790 ), fondateur de la théorie économique moderne, a défini les missions de l’Etat dans une économie libérale : protéger les frontières et assurer l’ordre intérieur afin que les mécanismes autorégulateurs du marché puissent s’exercer sans entraves. L’Etat gendarme ainsi basé sur le maintien de l’ordre, la justice et la défense est en fait une réalité très

Publiés chez Dalloz Olivia, collection Aide mémoire IntroductionTous les auteurs qui traitent de finances publiques ne définissent pas nécessairement cette notion. Les finances publiques sont regroupées dans la matière qui traite des phénomènes budgétaires et fiscaux relatifs aux administrations publiques, autrement dit, ce qui concerne les dépenses et les recettes de ces administrations, lesquels figurent dans des documents que l'on appelle budgets. Les finances publiques ne sont pas que juridique

fait douter du bien-fondé des politiques keynésiennes à la fin des années 70, début des années 80, avec une nouvelle popularité des économistes libéraux (monétaristes et nouveaux libéraux). Pour FRIEDMAN, les stimulations de la consommation seraient inefficaces car la décision de consommation se fonde sur un revenu « permanent » (une moyenne de revenus) et non sur un revenu transitoire, éventuellement augmenté par l’action des pouvoirs publics. Les politiques de stimulation de l’investissement

C – L’EQUILIBRE MACROECONOMIQUE KEYNESIEN 1. Les « économistes classiques » libéraux (Adam Smith, David Ricardo, Jean-Baptiste Say…) partent de la production (l’offre) pour analyser le circuit macroéconomique. En 1803, Jean-Baptiste Say élabore sa « Théorie de l'offre » selon laquelle « l'offre crée sa propre demande » ou encore « les produits s'échangent contre des produits ». Autrement dit, la production engendre un montant de revenus égal à la valeur de la production et les revenus engendrent