La Raison Conduit Elle Au Bonheur

concurrence avec l'autre grande pensée de l'époque, le stoïcisme, fondé en 301 av. J.-C.. L'épicurisme est axé sur la recherche d'un bonheur et d'une sagesse dont le but ultime est l'atteinte de l'ataraxie. C'est une doctrine matérialiste et atomiste. Son héritage a été revendiqué par le matérialisme moderne (Marx notamment[1]). Le but de l'épicurisme est d'arriver à un état de bonheur constant, une sérénité de l'esprit, tout en bannissant toute forme de plaisir non utile[2] (prolongé ou non). L'épicurisme

En effet, tenter d’agir uniquement par devoir en se pliant à une morale pourrait empêcher l’homme d’accomplir ce que bon lui semble et notamment d’entraver les actions nécessaires à son bonheur : le devoir est ici perçu comme un fardeau venant inutilement encombrer l’homme dans une quête du bonheur difficile qui l’est d’autant plus du fait de la notion de devoir. Dans son

de l’homme : Est-ce de trouver le bonheur et de vivre heureux ? Pour l’auteur, le problème réside alors dans la découverte de l’objectif de l’homme dans ce monde, sa raison d’être. Autrement dit, peut on trouver quelque chose de fondamentale qui donne un sens à toutes les autres choses ou actions. Cet objet serait pour Hobbes l’objet du désir. Si l’on résume le cheminement de Hobbes, nous sommes des êtres de désir ; nous ne désirons pas le bonheur : le bonheur c’est au contraire la capacité de désirer

a une répercution directe et avérée sur l’existence des autres. Au contraire, ce qui « ne concerne que lui » ne doit pas être entravé, parce que personne ne peut décider à sa place de son bien et de son intérêt. Explication détaillée 1) « La seule raison légitime » : Le texte de Mill parle bien de la légitimité de la contrainte collective(« user de la force contre un de ses membres ») et il la circonscrit dans les limites du mal que les particuliers peuvent se faire les uns aux autres,dans la mesure

INTRODUCTION L’argent, tout le monde veut en avoir, il y a beaucoup de personnes qui considèrent même qu’avoir de l’argent est le but suprême de la vie. Ce qui les rend plus matérialistes qu’avant. Mais la monnaie peut-elle assurer le bonheur des hommes? Ou bien est-elle, au contraire, la source des malheurs qui frappent la société? SINTHESE THESE Au premier abord, on dirait qu’avoir de l’argent nous rend heureux. Cette façon de penser est tout à fait simple : si on a beaucoup d’argent,

Introduction : Nous sommes au début du 19ème siècle et l’on assiste à l'émergence du romantisme en France. C'est à cette période que « les sentiments prédominent sur la raison ». En 1802 puis en 1805 dans une édition regroupant Atala, François René de Chateaubriand publie son roman René, dans lequel il dévoile sont goût pour l'évocation intérieure et le mal de vivre qui l'habite. Nous avons vu précédemment que René écrit une lettre à sa sœur comme quoi il veut la rejoindre et que celle-ci s’empresse

l'Homme aspire à ce qu'il ne possède pas, désirant toujours plus et encore. Le désir serait alors la recherche d'une satisfaction, afin de combler un sentiment de manque. Il est alors une source de souffrance car le désir est tout-puissant et dépasse la raison. Nous pouvons alors nous demander s'il faut libérer le désir ou se libérer du désir ? Pouvons-nous ignorer ce désir, essayer d'échapper à son emprise et de s'en libérer ? Ou, à l'inverse,devons-nous lui laisser le champ libre et lui attribuer une

d’un philosophe à un roi, 1774. Sire, si vous voulez des prêtres, vous ne voulez point de philosophes, et si vous voulez des philosophes, vous ne voulez point de prêtres ; car les uns étant par état les amis de la raison et les promoteurs de la science, et les autres les ennemis de la raison et les fauteurs de l’ignorance, si les premiers font le bien, les seconds font le mal ; et vous ne voulez pas en même temps le bien et le mal. Vous avez, me dites-vous, des philosophes et des prêtres : des philosophes

I. La sagesse consiste à faire dépendre de nous le bonheur Le bonheur constitue la fin ultime de nos actions : voilà l'affirmation commune à toutes les doctrines de l'Antiquité et elle semble dictée par le bon sens. Comment faire alors pour atteindre notre but si nous ne voulons pas que les caprices de la fortune dictent seuls notre sort ? Nous connaissons tous des instants de plaisir, mais le plaisir est ponctuel, alors que le bonheur réclame la durée. La question est donc bien la suivante :

LE BONHEUR Introduction Tout homme désire être heureux, dit-on. Voilà, à la limite, ce que l’on peut dire de sûr du bonheur, sans pour autant en avoir encore donné la moindre définition. On peut cependant définir le bonheur à partir du désir, précisément, en affirmant qu’il consiste dans la satisfaction la plus complète – en quantité et en qualité, en variété et en intensité – de l’ensemble de nos désirs. Telle est du moins la définition que Kant donne du bonheur. D’emblée, en effet, au mot