La Raison Peut Elle Atteindre Le Réel

vérité existant, c’est-à-dire le réel. Les rationalistes croyaient pouvoir atteindre le réel par la raison. Contrairement à eux les empiristes considéraient l’expérience comme la seule moyenne sûre capable de refléter la réalité. On se demande si l’esprit est un miroir du réel. On entend par l’esprit, la raison, les pensées, le jugement. Le réel représente le monde, il est universel. L’esprit est-il suffisant pour former une image du réel ? Comment l’esprit et le réel sont liés ? L’expérience est-il

demandons si la raison conduit toujours au bonheur c'est que nous avons un doute sur sa capacité à entraîner le bonheur. Raison: faculté de calcul qui permet d'atteindre la vérité en la distinguant de la fausseté; capacité à distinguer le bien du mal. Bonheur:état de bien- être physique et morale durable. On peut aussi le définir comme l'absence de malheur ou de souffrance. La raison est la faculté propre à l'homme, le mène-t-elle nécessairement au bonheur ? La raison ne conduit pas

Certains disent qu’il faut éviter l’erreur pour accéder à la vérité, d’autre disent qu’elle est nécessaire pour une bonne quête de vérité. L’erreur (épistémologiquement) est l’inadéquation du discours à la vérité. C’est une inattention de la raison. En se trompant, on « passe à côté » de la vérité car l’erreur nous en éloigne. Le mathématicien qui se trompe sur les mesures au cours de la construction d’une tangente n’atteindra pas la vérité dans le résultat. Se tromper est-ce s’éloigner de la

Le bonheur peut être défini comme un état de satisfaction total et durable. Cela signifie qu’être heureux nécessite que je parvienne à combler tous mes désirs pour n’éprouver aucun manque, à tenir éloigner de moi toute souffrance et tout souci. Or, un tel objectif n’est-il pas une chimère irréalisable ? En effet, est-il possible pour un être humain de combler parfaitement tous ses désirs et de ne connaître aucun souci ? Lorsque nous parvenons à combler un manque, un autre ne surgit-il pas immédiatement

de toute discussion soit de nous permettre de progresser vers la vérité, que l’on peut entendre ici comme le perfectionnement de nos connaissances, tant du point de vue de l’extension que de la justesse. D’ailleurs, on attend spontanément des différents interlocuteurs d’une discussion qu’ils parlent avec franchise, avec honnêteté et clarté, c’est-à-dire que leurs propos s’inscrivent dans une logique de vérité. On peut même se demander s’il est possible de progresser vers la vérité sans échanger avec

pouvons nous demander si finalement les désirs ne sont pas la cause, de manière plus globale, de notre malheur, et donc si nous ne devons pas cesser de désirer pour atteindre le bonheur. Faut-il renoncer à nos désirs pour être heureux ? Être heureux semble en effet être un but que chacun se fixe : avoir une vie heureuse, atteindre une satisfaction pleine et durable. On se demande si renoncer à nos désirs, c’est-à-dire abandonner, refuser de réaliser quelque chose dont on a envie mais qui ne nous

pense que l'absurde renvoie à ce qui n'a absolument aucun sens, ne va dans absolument aucune direction, il est difficile de qualifier d'absurde ce désir d'un amour impossible, même s'il fait souffrir. Cet amour à sens unique peut n'être pas complètement insensé. Par exemple, il peut en apprendre beaucoup à cet homme sur lui-même, lui permettre de développer des facultés - une sensibilité, une imagination… qu'il n'aurait pas développées s'il lui avait été possible de vivre l'objet de son désir. On

La raison conduit-elle au bonheur ? Nous sommes tentés de croire que ce qui différencie l’homme de l’animal est la conscience. L’homme à conscience et prend conscience des choses qui l’entoure, de ce qui est bien et mal, de ce qui pourrait être mieux ou pire. L’animal, lui, est doté de son instinct qui le guide dans chacun de ces actes, ainsi jamais un castors ne s’en veut et éprouve du malheur à avoir attaqué tel ou tel arbre. Il est alors facile de s’imaginer que la raison nous éloigne du bonheur

La raison conduit-elle au bonheur ? Nous sommes tentés de croire que ce qui différencie l’homme de l’animal est la conscience. L’homme à conscience et prend conscience des choses qui l’entoure, de ce qui est bien et mal, de ce qui pourrait être mieux ou pire. L’animal, lui, est doté de son instinct qui le guide dans chacun de ces actes, ainsi jamais un castors ne s’en veut et éprouve du malheur à avoir attaqué tel ou tel arbre. Il est alors facile de s’imaginer que la raison nous éloigne du bonheur

plus important : le bonheur, se trouve dans la satisfaction réelle du désir. En général, être heureux signifie donc jouir de l'objet du désir. Nous pensons aussi que ce même désir, une fois accompli, sera capable de nous combler pleinement. Cependant, Rousseau introduit un paradoxe. En effet, il dissocie le bonheur, de la jouissance, allant même jusqu'à affirmer que celle-ci nous en éloigne. Mais jouir de la possession d'un objet, peut-il suffire et provoquer l'apaisement du désir ? Pourquoi le désir