La Religion Est Elle Une Illusion Rassurante

...............................................................................15 A. L’affirmation du libre arbitre..................................................................................................16 B. Le libre arbitre est une illusion.................................................................................................17 C. Liberté et déterminisme ne s’opposent pas..............................................................................19 IV. Liberté et morale

l’ère de la séduction2. Il y a en fait deux types de séduction, celle qui, obéissant au principe de plaisir, fait régresser, et celle qui, suivant le principe de réalité fait progresser. Dire ce que les autres veulent entendre, dire ce qui est rassurant, dire ce qui est facile à comprendre, décrire ce qui se voit, se placer du côté des petits, des pauvres, des frustrés, des malades, des victimes, de ceux qui souffrent est facile et intéressant, car, tout le monde est finalement dans ce cas, quel

la liberté positive qui se déploie dans la sphère publique, alors qu’aujourd’hui la liberté signifie plutôt la liberté négative qui consiste à pouvoir faire, dans la sphère privée, tout ce qui n’est pas interdit par la loi : liberté d’opinion, de religion, d’expression, de faire des affaires, etc. Cette évolution est l’un des multiples symptômes du développement de l’individualisme au cours de l’histoire. Elle est aussi liée, selon Constant, au passage de la guerre au commerce (qui visent la même

la liberté positive qui se déploie dans la sphère publique, alors qu’aujourd’hui la liberté signifie plutôt la liberté négative qui consiste à pouvoir faire, dans la sphère privée, tout ce qui n’est pas interdit par la loi : liberté d’opinion, de religion, d’expression, de faire des affaires, etc. Cette évolution est l’un des multiples symptômes du développement de l’individualisme au cours de l’histoire. Elle est aussi liée, selon Constant, au passage de la guerre au commerce (qui visent la même

la liberté positive qui se déploie dans la sphère publique, alors qu’aujourd’hui la liberté signifie plutôt la liberté négative qui consiste à pouvoir faire, dans la sphère privée, tout ce qui n’est pas interdit par la loi : liberté d’opinion, de religion, d’expression, de faire des affaires, etc. Cette évolution est l’un des multiples symptômes du développement de l’individualisme au cours de l’histoire. Elle est aussi liée, selon Constant, au passage de la guerre au commerce (qui visent la même

la liberté positive qui se déploie dans la sphère publique, alors qu’aujourd’hui la liberté signifie plutôt la liberté négative qui consiste à pouvoir faire, dans la sphère privée, tout ce qui n’est pas interdit par la loi : liberté d’opinion, de religion, d’expression, de faire des affaires, etc. Cette évolution est l’un des multiples symptômes du développement de l’individualisme au cours de l’histoire. Elle est aussi liée, selon Constant, au passage de la guerre au commerce (qui visent la même

vigueur de ses gestes, malgré sa grosse taille, lui tenait lieu de légèreté : elle est l’incarnation de la volupté aux yeux de Jacob. Voilà tant de personnages définis par le narrateur comme de faux dévots, qui sont bien en chair, d’un embonpoint rassurant et d’un air bienveillant, agréable à regarder et qui inspirent la plus belle des sagesses. Si Jacob insiste sur leurs agréments naturels, la fine plume ironique de Marivaux fait ressortir le réelle caractère de cette beauté : elle est le fruit

grande œuvre  A la Recherche du Temps perdu. Son travail marque une entrée en littérature comme un peu une entrée en religion, il y a un peu de cela. C’est vraiment la réponse à une vocation, ce qui nous permet de rapprocher ça au domaine religieux. Vocation qui vient de vocae = l’appelle. Cette entrée est un détachement relatif à l’égard de la vie mondaine, comme dans la religion, le détachement de la société. Il s’impose une « vie ascétique » (= ensemble de privations pour arriver au-dessus). Il

y a bien un « je » biographique qui s’énonce ici, ce « je » s’approfondit également à l’échelle d’une humanité occidentale moderne qui souffrirait d’une blessure ontologique profonde, liée au dualisme du bien et du mal, instillé dans l’âme par la religion chrétienne. L’âme garderait la nostalgie lancinante d’un Paradis Perdu qui lui serait à jamais fermé depuis la Chute. De là les perpétuelles palinodies du locuteur de la Saison, entre des élans vers un paganisme sensé régénérer une certaine unité

pas réductible à ce qui paraît de lui, à ce qu'il comprend de lui-même. Ce qui le constitue en propre, c'est l'intériorité, si bien que la fameuse idéologie de la transparence dont certains esprits légers nous abreuvent aujourd'hui est une parfaite illusion. Kierkegaard a cette phrase magnifique parce qu'elle montre tout le respect accordé à l'autre: "Là où chacun a à décider pour lui-même, la seule chose qu'on peut faire pour lui c'est de l'inquiéter." L'inquiétude, "inquietus", qui n'est pas en repos