La Rochefoucauld Maximes

comprendre ce rapport, nous allons d’abord revenir sur l’auteur qui a fait de l’amour-propre son sujet de prédilection, La Rochefoucauld. Mais nous allons relire cet auteur à la lumière des propos de Balzac lui-même dans ce texte liminaire. Cela nous permettra d’analyser les péripéties du roman et les situations différentes de la duchesse de Langeais et Montriveau. De La Rochefoucauld à Balzac : l’amour-propre, l’égoïsme et la vanité La duchesse de Langeais est « le type le plus complet » (Balzac, 1977

n’est pas propre à un genre littéraire et le choix du genre impose aux auteurs un traitement différent de ce thème. De plus les époques d’écriture (XVII et XVIIIème siècles, XXème siècle) influent sur la façon de concevoir la conversation. La Rochefoucauld écrit des Réflexions diverses (genre proche de l’essai mais qui, suivant les principes classiques du « grand siècle » adopte un ton impersonnel par l’emploi récurrent du pronom indéfini « on ») pour convaincre le lecteur de respecter les codes

précurseurs de la psychanalyse. Deux écrivains emblématiques sont La Bruyère, avec Les Caractères, et La Rochefoucauld avec Les Maximes. On observe par exemple dans les Maximes :  « Nous avons plus de force que de volonté ; et c’est souvent pour nous excuser à nous-mêmes que nous nous imaginons que les choses sont impossibles », on remarque ici un présent de vérité général typique des maximes, ainsi qu’une répétition de cinq nous désignant l’humanité renforçant l’idée d’universalité. Les moralistes

essais critiques (écrits entre 1961 et 1971, Seuil, 1972) c’est encore aux grands classiques qu’il s’attache en parcourant, de La Rochefoucauld à Proust, la littérature française. Ici Barthes s’arrête à ce qui lui paraît le plus essentiel, le plus propre à l’écriture de chacun des auteurs choisis. Il s’agira donc de cerner au plus près la maxime chez La Rochefoucauld, l’objet dans les planches de l’Encyclopédie, la phrase et sa structure chez Flaubert, l’anamnèse dans la Vie de Rancé de Chateaubriand

« doctrine des mœurs », elle est aussi définie comme science ou comme connaissance des conduites humaines en rapport avec le bien et le mal. La morale est composée de généralités susceptibles d’être exprimées sous la forme de règles, de principes et de maximes. Elle renvoie donc à une perspective de jugement et éventuellement de prescription. De la désignation, de la pratique des vertus et d’une culture de la volonté, on est passé, au cours du XVIIème siècle, à la référence à une attitude d’observation

Montpensier 1662. 1655 à 1680, étroitement liée avec La Rochefoucauld (auteur des Maximes) présente Mme de La Fayette à grands esprits littéraires du temps (Racine, Boileau). 1669: 1er tome de Zaïde publié.1671: 2ème volume. Roman + célèbre de Mme de LF : La Princesse de Clèves, édité anonymement en mars 1678. Succès immense, considéré comme 1er véritable roman français; prototype du début du roman psychologique. 1680: Mort de La Rochefoucauld puis de son mari(1683), sa vie sociale devient moins active

| | | | |"L'honnête homme ne se pique de rien" (La Rochefoucauld, Maximes, | | | |203) | | |Il sait choisir ses amis. Il ne se laisserait

appelle « moralistes » les écrivains qui, comme Pascal, La Fontaine, La Rochefoucauld, ou La Bruyère, décrivent les caractères et mœurs d’une société. Leurs essais, portraits, maximes, fables et « caractères », livrent moins une morale, au sens d’une simple instruction au bien, qu’une anthropologie, c'est-à-dire une connaissance, fine, complexe et souvent pessimiste, de l’homme. Mme de La Fayette est très proche de La Rochefoucauld. Résumé:Le chef d’œuvre de Mme de La Fayette, LPDC, s’inscrit

Les Caractères, publiés à partir de 1688, après les deux grande œuvres moralistes les Maximes et les Pensées, respectivement créées par La Rochefoucauld et Blaise Pascal se démarque par son originalité grâce à l'utilisation de la remarque dans Les Caractères. C'est donc un recueil de maximes et de portraits ayant pour sujet les coutumes ou mœurs de son époque. Il est constitué de seize chapitres. Parmi ceux-ci, « De la société et de la conversation » évoque la rencontre de Théodecte par Jean de

didactique cf la Bible !) L’apologue est un texte dont on tire une morale qui a une visée didactique et peut être écrit soit en vers soit en prose. Il englobe plusieurs types de textes comme la fable, le conte philosophique, le conte ou encore les maximes. Une fable est un récit assez court, souvent écrit en vers (mais peut-être écrit en prose) qui cherche à enseigner quelque chose au lecteur et comporte une morale. Ex : Le loup et l’agneau, La Fontaine. Le contre philosophique est une histoire