La Rochefoucauld Maximes

moral sur ceux-ci, dénoncent les apparences trompeuses, condamnent le mensonge et les défauts humains. Ils ont même parfois la tentation de donner des conseils pour rendre l'homme raisonnable; ils entendent inciter le lecteur à la lucidité (La Rochefoucauld (grand ami de Mme de La Fayette), la vertu ( La Fontaine, La Bruyère), à la conversion au christianisme (Pascal, mais aussi La Bruyère dans le dernier livre des Caractères(1688-1696) 3. LES PRINCIPES DU MOUVEMENT L'imitation des anciens

« accroît sa valeur non seulement pour son plus grand profit personnel mais aussi pour celui de son pays qui bénéficie au moins matériellement des avantages que l’autre se donne ou prétend se donner spirituellement »275. « Toutes les bonnes maximes sont dans le monde, dit Pascal281, il ne faut que les appliquer ; mais cela est très difficile »282 275 « était seul, ou presque, à comprendre Pascal au temps de la Pompadour et des galanteries de Boucher. [...] C’est ce Pascal travesti par

rq 80 ; « De la société et de la conversation » rq 83 ; « De l’homme » rq 116 Séance 6 : Au-delà du contexte, l’Homme Textes complémentaires : Extrait des Maximes de La Rochefoucauld est-il toujours le même ? Lecture cursive de trois Pensées de Pascal Objets d’étude : La maxime – la question oratoire – la brièveté Séance 7 Ecriture d’une maxime d’aujourd’hui Séance 8 : Un portrait est-il gravé dans le marbre ? Etude des Caractères : Giton et Phédon, « Des biens de fortune » rq 83 ; Iphis, « De

évidente. En effet, la frontière qui les sépare est si mince, si perméable qu’ils fondent l’un dans l’autre. Dans ce sens, La Rochefoucauld précise dans sa onzième maxime écartée : « la fin du bien est un mal ; la fin du mal est un bien. » Au-delà du pessimisme du moraliste janséniste qui réduit le bien à un paraître de la nature humaine, le parallélisme qui structure la maxime établit une égalité entre ses deux valeurs antithétiques qui ont paradoxalement une seule « fin », une seule finalité : le

qui a couru il y a quinze ans et où il plut au public de me donner part [il s'agit de La Princesse de Montpensier, paru en 1662] a fait qu'on m'en donne encore à La Princesse de Clèves. Mais je vous assure que je n'y en ai aucune et que M. de La Rochefoucauld, à qui on l'a voulu donner aussi, y en a aussi peu que moi; il en fait tant de serments qu'il m'est impossible de ne pas le croire, surtout pour une chose qui peut être avouée sans honte. Pour moi, je suis flattée que l'on me soupçonne, et je crois

siècle, la poésie est principalement représentée par les écrits de Malherbe. La littérature d’idées La littérature d’idées englobe la fable, la satire, les lettres, les maximes et les portraits. Les auteurs à retenir sont Jean de La Fontaine (fables), Nicolas Boileau (satires), Madame de Sévigné (lettres), La Rochefoucauld (maximes) et Jean de La Bruyère (caractères). Œuvres littéraires Nicolas Boileau Les Satires (1660) Jacques-Bénigne Bossuet Sermon sur la mort (1643) Oraison funèbre de

on peut citer les maximes comme étant une autre forme de l’Apologue. Les maximes est un genre littéraire qui est caractérisé par des formules très rapides et se caractérise par sa visée moraliste. Parmi les auteurs célèbres de ce genre, on peut citer François de La Rochefoucauld, Bossuet, ou encore Vauvenargues. Citations : Il est plus honteux de se défier de ses amis que d'en être trompé. La vertu n'irait pas si loin, si La vanité ne lui tenait compagnie (La Rochefoucauld). Les fruits sont

cette époque. Établie de façon définitive à Paris en 1659, elle fait paraître anonymement La Princesse de Montpensier en 1662. De 1655 à 1680, elle sera étroitement liée avec La Rochefoucauld (l’auteur des Maximes), dont elle dira : « M. de La Rochefoucauld m’a donné de l’esprit, mais j’ai réformé son cœur. » La Rochefoucauld présente Marie-Madeleine de La Fayette à beaucoup de grands esprits littéraires du temps, y compris Racine et Boileau. En 1669 voit la publication du premier tome de Zaïde, un

comme une représentation la plus achevée du roman classique au XVII. Madame de La Fayette s’inscrit dans le Classicisme (1640-1715).Elle s’inscrit où l’âge classique est fortement imprégné de la pensée janséniste. Elle a fréquenté François de La Rochefoucauld. La mère de la Princesse de Clèves est le personnage considérée comme le personnage le plus proche de la pensée janséniste : C’est Madame de Chartres. Le Jansénisme est une hérésie du catholicisme, c’est une partie des catholiques qui a choisit

cardinal de Retz. Établie de façon définitive à Paris en 1659, elle fait paraître anonymement La Princesse de Montpensier en 1662. De 1655 à 1680, elle sera étroitement liée avec La Rochefoucauld (l’auteur des Maximes), dont elle dira : « M. de La Rochefoucauld m’a donné de l’esprit, mais j’ai réformé son cœur. » La Rochefoucauld présente Marie-Madeleine de La Fayette à beaucoup de grands esprits littéraires du temps, y compris Racine etBoileau. 1669 voit la publication du premier tome de Zaïde, un roman