La Ruse D Un Renard

Séance 1 : Explication de texte 6 : Un combat, lutter contre l’injustice : « Les animaux malades de la peste », Fables (1678), La Fontaine Objectif : étudier une argumentation indirecte dénonçant l’iniquité Après le succès des premières fables, La Fontaine publie d’autres recueils dédiés à Madame de Montespan, la favorite de Louis XIV. Les récits qui y sont contenus présentent de manière implicite la vie à la cour

d’apprentissage. Mais outre leur visée morale (il faut savoir choisir ses amis), ils expliquent un certain nombre de particularités animales. D’un point de vue formel, ils présentent des caractéristiques communes : un couple d’animaux mal assortis, une ruse qui entraîne une mésaventure, puis une vengeance et une punition, et une formule finale similaire : « On attrapa Golo, qui se souvient encore certainement de la correction qu’il reçut et qui, depuis ce temps-là ne fréquenta plus jamais Kakatar-le-Caméléon

gai, joyeux | pinson | qui suit les autres sans réfléchir | mouton | gentil | agneau | rapide | éclair, tigre, guépard, lièvre | grognon | ours | roi, qui aime commander | lion | gros | éléphant | rouge | rubis, sang | guerrier | coq | rusé | renard | jaune / blond | blé, or, lune, étoile, soleil… | têtu | mule | joueur | chat | triste (larmes) | crocodile | léger | papillon | vert | serpent, émeraude, crocodile, feuilles de l'arbre, herbe… |

même bonne foi → manipulation rhétorique car le roi sait qu'il ne risque rien à avouer ses pêchés d'où les vers 30 à 32 où le roi invite les autres avec un champ lexical de la justice à faire comme lui. c. Renard et les autres courtisans Le Renard est le personnage symbolisant la ruse, il va par son habilité à se dédouaner en faisant l'avocat du roi et en plaidant pour lui. Donc on relève un champ lexical de la moral : « la bonté, trop bon roi, la délicatesse » intensifiés par l'adverbe « trop »

actives du point de vue de la composition de ces poèmes, qui trahissent leur origine urbaine. En fait, la morale des fabliaux est celle des bourgeois; elle se moque de la bêtise et du vice sans nécessairement prétendre à les corriger; elle salue la ruse et l’astuce même si elles sont mises au service des instincts bas; elle s’amuse des tournures bizarres que peuvent prendre les événements sans chercher normalement à transmettre un quelconque message; enfin, elle agrée la transgression des normes de

deux éléments et va utiliser le deuxième élément pour rendre plus explicite le premier. Il nous faut entre les deux un terme comparant (comme, tel) qui est terme qui reliant les deux éléments - La lampe brille comme une étoile. - Il est rusé comme un renard. Termes spécifiques Comparé= celui qu’on compare Comparant= celui auquel on compare (expliciter l’autre) Termes reliant À la manière de, à l’instar de, à l’image de, identique à, comparable à. DEFINITION: Lorsque l’on établit un rapport

plus complexes comme le T.15 « Le renard parrain » ou le T.130 « Les animaux en voyage ». Ils constituent, du fait des protagonistes même, un ensemble relativement clos. De ces animaux, domestiques et/ou sauvages, l’un est généralement plus fort, l’autre plus rusé. De là les interférences avec la section T.1000 à T.1199 intitulée Contes de l’Ogre (ou du Diable) dupé. Le plus puissant est toujours, floué ou ridiculisé par son adversaire rusé, humain ou animal (renard, oiseau...). Certaines de ces aventures

Grèce, a sa traduction dans toutes les langues. La Fontaine l’utilise dans la fable Le Milan et le Rossignol, qui rappelle également Le Loup et l’Agneau. Face à la force brutale du prédateur, raison et langage sont impuissants. Seule peut l’emporter la ruse. Il s’agira de voir en quoi dans cette courte fable s’opposent deux conceptions du monde. Nous verrons dans une première partie l’atmosphère pittoresque de ce récit ; puis, dans une seconde partie, l’affrontement entre les deux oiseaux ; enfin, dans

atteint le sommet de l’hypocrisie, c’est le milieu de la fable le péché est avoué. Le lion feint la réticence qui produit en réalité le plus de délectation. Le « donc » et le « mais » donne l’impression d’un réel raisonnement. De plus, le discours du renard n’a aucun contenu informatif , il répète 3x la même chose, il fait preuve de flatterie absolue, c’est une parodie de l’absolution. Il emploie l’infinitif de narration qui crée un raccourci narratif. Enfin, les autres emploient un discours narrativisé

Rochefoucauld dans ses Maximes ou La Bruyère dans ses Caractères, Jean de La Fontaine, moraliste du siècle classique, analyse d'une plume critique les comportements humains. Tout le monde connaît bien « La Cigale et la Fourmi », «Le Corbeau et le Renard ». Mais La Fontaine, dans «Le Loup et l'Agneau» ou dans «Les Animaux malades de la peste », s'en prend également aux institutions de son époque et au pouvoir royal. «Les obsèques de la Lionne », comme la plupart des fables, situe l'histoire dans le