La Réforme Grégorienne

importance à la religion. L'église devient alors une véritable institution et connaît un très grand succès. Suite à la réforme grégorienne rédigée par le Pape Grégoire VII dans la deuxième partie du XIe siècle, la théocratie pontificale a été mise en place. Cela signifie dès lors que le pape domine et contrôle l'ensemble du pouvoir temporel des princes et des rois. Par ailleurs, cette réforme sert aussi à lutter contre les dérives de certains clercs comme le nicolaïsme (concubinage des clercs) et la simonie

parmi les sites clunisiens. Contrairement aux autres centres domaniaux de Cluny, l'obédience de Berzé n'est pas dirigée par un doyen mais directement par le chambrier de Cluny. C- Un contexte historique particulier 1. La réforme Grégorienne. La réforme grégorienne cherchait à donner plus d’autonomie à l’église, notamment pour affranchir les évêques du pouvoir laïque. Elle permet aussi d'instituer un pape sur la chrétienté pour qui auparavant, le pouvoir était très contesté. C'est le chef

regulier : Moines qui vivent dans des monastères ou des abbeyes. ex: cisterciens 2) Une Eglise riche L'Eglise reçoit des dons de terres et d'argent et touche la dîme (1/10 des recoltes, ces fils de pute) 3) Une eglise source de réformes et de dérives Réforme Grégorienne au XI -> Reduction des richesses de l'Eglise, parfois plus riche que les seigneurs II Une societé encadrée par l'Eglise 1 ) La paroisse : lieu de vie de chretien La vie s'organise autour de l'église (et du cimetiere). Réseau

La notion de réforme de l’Eglise aux XIe – XIIe siècles Dissertation Si on parle de la Réforme de l’Eglise du XIème et XIIème siècle, on a tendance à parler instantanément de la réforme grégorienne, ce qui limite beaucoup la définition de cette Réforme. La notion de réforme, définie comme un changement destiné à apporter des améliorations, a beaucoup changé au cours de ces deux siècles. Cette réforme ne s’est pas faite par les décrets des papes réformateurs mais a connu une lente évolution et

Verdun. 877 : Capitulaire de Quierzy-sur-Oise. 885-886 : Siège de Paris par les Normands. 962 : Restauration de l’Empire en Allemagne par Otton Ier. 987 : Election d’Hugues Capet comme roi des Francs. 1073-1085 : Pontificat de Grégoire VII (réforme grégorienne, querelle des investitures). 1095 : Début de la première croisade. 1099 : Prise de Jérusalem, royaumes francs de Palestine. 1140 : Décret de Gratien. 1147-1149 : Deuxième croisade. 1187 : Fin du royaume latin de Jérusalem. 1190 : Troisième

signature de l'accord, le pape a menacé les souverains d'excommunication (Mais il n'est pas toujours suivi : ainsi, l'empereur germanique Fréderic Ier Barberousse s'y oppose avec l'appui de certaines cités italiennes. 2. La réforme grégorienne • Grégoire VII veut réformer l'Église catholique et surtout supprimer les abus de certains membres du clergé. En effet, l'Église s'enrichit grâce à un impôt, la dîme, entraînant des débordements (grands prélats vivant dans le luxe avec des maîtresses, par

 à  la  règle  bénédictine.  C’est  ce  qui  explique  le  grand  mouvement  de   réforme  qui  touche  la  chrétienté  occidentale  à  partir  du  Xème  siècle.       C. La  réorganisation  de  l’Eglise   Dès  le  Xème  siècle,  un  grand  mouvement  de  réforme  touche  les  monastères  de  la  chrétienté   occidentale.  Le  mouvement  est  dirigé

simonie. Le Pape juge « médiocre » le comportement des clercs. L’institution de l’Eglise est fragilisée par les abus du clergé. Le Pape Grégoire VII lance alors une vaste réforme de l’Eglise (XI au XIIe siècle) pour que les clercs aient un mode de vie irréprochable afin que les fidèles se rapprochent de l’Eglise. Réforme Grégorienne : ensemble de mesures prises par le Pape Grégoire VII pour améliorer la formation du clergé ainsi que son comportement. Vise donc à restaurer la dignité et l’autorité du

De Laudae novae militiae de saint Bernard de Clairvaux) B – Une autonomie par refus de la féodalité 1 – La reprise du principe impérial romain par la réforme grégorienne a – La fausse « donation de Constantin » b – Les Dictatus papae de Grégoire VII (1075) 2 – La reconquête de l’indépendance du clergé par la réforme grégorienne a – La lute contre le nicolaïsme et la simonie b – La querelle des investitures, de la penitence de Canossa (1077) au concordat de Worms (1122) II

décrivant le pouvoir de l'église sur les plans économique et politique. L'église est une institution organisée de manière pyramidale. En haut de cette pyramide se trouve le Pape, qui nomme les évêques à la tête de chaque diocèse. Avant la réforme grégorienne du Xème siècle, ces évêques étaient nommés par le Roi lui même. Chaque diocèse est divisé en paroisses dirigées par un prêtre. Ces évêques est ces prêtres, avec les cardinaux, forment le clergé séculier : ils vivent « dans le siècle », et non