La Répression Est Elle Une Condition Nécessaire Et Suffisante Pour Lutter Contre La Délinquance

INTRODUCTION : CHAPITRE 1 Notions générales Branche du droit ayant pour objet de prévenir par la menace, et au besoin, de réprimer les actes ou les omissions de nature à troubler l’ordre social. La société se reconnait de réagir contre les faits menaçant son existence. Objet du droit pénal: étudier ce phénomène de nature sociale. Droit criminel: droit des crimes, des infractions. Droit pénal: droit prévoyant les peines. Cependant les deux sont peu à peu devenus synonymes: ensemble

des reponses claires face a la delinquance des mineurs ______________________________ La loi sur la protection de la jeunesse date de 1965. En l’espace de 40 ans, le phénomène de la délinquance juvénile a fortement progressé. Aujourd’hui, que constatons-nous ? Les actes commis par les mineurs délinquants sont des actes de plus en plus graves. Des mineurs de plus en plus jeunes sont également impliqués dans ces faits. Les parquets sont surchargés et bien souvent le mineur se retrouve rapidement

ce qui nous amène à dire que la criminalité n’est pas seulement le fait des voleurs et assassins, il y’a tout un monde de la délinquance dont la criminalité est intégrée dans des activités professionnelles licite et dont les crimes ne salissent pas les mains. C’est la délinquance en col blanc ou en gant blanc. Le droit pénal des affaires est alors une réaction contre l’activité de certains hommes d’affaires, certes une minorité mais mal agissante. (Droit pénal des affaires mécanisme de protection

7 QUESTIONS MAJEURES SUR LA DELINQUANCE DES MINEURS Remerciements : Le Forum Français pour la Sécurité Urbaine remercie chaleureusement, L'ensemble des intervenants, experts et élus, pour la richesse de leur réflexion qui a grandement contribué à la qualité des débats, Les villes de Bordeaux et Lyon, pour l'accueil offert aux participants, et pour la disponibilité et la compétence des équipes municipales déléguées à l'organisation, Le ministère de la Justice, pour son soutien financier

l’existence possible ou non d’une infraction pénale. Le droit pénal spécial se définit alors comme l’étude analytique de diverses infractions envisagées une à une dans leurs éléments particuliers (légal, matériel, moral) et dans les modalités de leur répression. Etude analytique : cette expression met en évidence la spécificité du droit pénal spécial par rapport au droit pénal général. Le droit pénal spécial repose sur une approche différenciée de l’infraction pénale. Le droit pénal spécial permet de

compte. Un 2ème objectif du cours sera dès lors de montrer la traduction de ces conceptions dans la politique criminelle actuelle. La 2ème partie du cours partira des définitions suivantes : « La politique criminelle n’est pas une politique de lutte contre la criminalité. Elle n’est pas non plus une politique de gestion et de répartition équitable des conséquences négatives de la criminalité. » Ces 2 définitions reposent sur des définitions réalistes de la criminalité et ôtent donc du champ d’étude

provoquant réflexions et réactions de toutes sortes. Le moment n’est-il pas venu d’analyser les moyens de l’anti-terrorisme pour tenter d’en consolider les fondements afin de lutter efficacement contre ce que d’aucuns qualifient de cataclysme universel? A quels « spécialistes » peut-on confier la lutte contre ce phénomène transnational qu’est le terrorisme? Faut-il s’en remettre aux militaires, aux policiers, aux services spéciaux ,à la Justice, aux journalistes, aux historiens ,aux

officielle l’introduction de la libération anticipée, comme élément de moralisation dans le mode d’exécution des peines emportant privation de liberté ». « Cet arrêté prévoyait en effet des réductions de peine accorées par un arrêté de grâce, sous la condition que le condamné continuera à se bien conduire jusqu’à la fin de sa captivité. Ainsi exercé, le droit de grâce devenait l’un des moyens de régénération pénitentiaire que pouvait offrir la peine privative de liberté ». L’organisation de cette

politique de sécurité cohérente, innovante et volontariste. Cette politique s’appuyait sur plusieurs actions : • Réorganisation de la police municipale : recrutement de plusieurs policiers municipaux supplémentaires, amélioration des moyens et conditions de travail de la police municipale (motos, second véhicule), formation des policiers, modification des horaires. • Recrutement d’un cadre A responsable de la prévention et de la sécurité : ce cadre étant chargé de mettre en œuvre la politique

et les personnels. Elle engendre stress et épuisement professionnel, échec scolaire et absentéisme. Elle isole ses victimes, entraînant des dépressions graves. Elle est une injustice sociale contre laquelle il appartient à toute la communauté éducative de lutter, parents comme membres du personnel. Lutter contre « la loi du plus fort » est un défi éducatif majeur. C’est une des raisons d’être de l’école… Éric Debarbieux, directeur de l’Observatoire international de la violence à l’école 1 2 3