La Satisfaction Des Désirs Procure T Elle Le Bonheur

Introduction Il est curieux de demander si des désirs naturels peuvent exister. Le langage courant l’affirme en donnant pour exemple la nécessité de boire, de manger, de dormir pour pouvoir continuer à vivre. Dans ce cas, désir et besoin sont jugés synonymes. Puis il existe d’autres désirs, que l’opinion qualifie de superflus, alors que les besoins restent toujours naturels. Que faut-il alors penser ? Boire est un besoin mais souhaiter boire tel vin à l’exclusion de tous les autres est un désir

BRUA Laurianne CROQUEFER Emeline Groupe : NELLA MORIN Alizée Le Bonheur Introduction: Les Anciens avaient déjà de leur temps défini le bonheur : pour Platon il s’agissait de l’assouvissement des désirs présents en nous par le biais d’une vie de raison et de tempérance ; cela nous apporterait une sensation de satisfaction, de plénitude totale. De manière générale on estime qu’il y a « bonheur » quand tous les désirs (passion) de l’individu sont comblés, et cela de manière continue dans le

 La recherche de la vérité est-elle un obstacle au bonheur? A l'annonce de cette question, on se fait rapidement une petite idée de réponse néanmoins cette réponse suscite de nombreuses autres questions que l'on peut se poser. Tout d'abord la notion de vérité résonne avec réalité puisque en effet la vérité est la réalité profonde d'une chose .Celle ci s'oppose alors à l'erreur, le mensonge ou encore l'illusion. Mais nous savons tous de part notre vécu et nos expérience ou encore

1 La quête du bonheur Philippe Fontaine "Quand l'expérience m'eut appris que tous les événements ordinaires de la vie sont vains et futiles, voyant que tout ce qui était pour moi cause ou objet de crainte ne contenait rien de bon ni de mauvais en soi, mais dans la seule mesure où l'âme en était émue, je me décidai en fin de compte à rechercher s'il n'existait pas un bien véritable et qui pût se communiquer, quelque chose enfin dont la découverte et l'acquisition me procureraient pour l'éternité

possédant tous des besoins mais aussi des désirs. L'existence des désirs ne peut pas être niée chez l'homme puisqu'ils proviennent de la nature humaine, ils vont constituer l'essence même de l'homme. Si les désirs résultent de la nature humaine, est-ce pour cela qu'ils sont tous naturels ? N'existe t-il pas des désirs artificiels ? La part d'universalité chez les hommes nous indique que leurs désirs sont nécessaires et donc naturels. Mais ces désirs universels vont renvoyer à une envie de vouloir

cesse. Il trouve toujours un nouvel objet à désirer après avoir eu la satisfaction d’avoir comblé son désir précédent. En effet, la satisfaction ne met pas fin au désir, au contraire elle implique toujours une déception. Dans l’attente, on a tendance à idéaliser l’objet que l’on désire, mais dès que nous le possédons, il déçoit notre espérance ce qui amène sans cesse à désirer de nouveau un objet qui pourrait combler cette satisfaction décevante. On pourrait ainsi penser que l’objet du désir, c’est le

l’utilitarisme sur un point : Bentham considère que le bonheur recherché dans l'utilitarisme est lié à la quantité des plaisirs. Cependant, Mill considère lui, que c’est autour de la qualité des plaisirs. La thèse tourne donc autour de l’utilité, de la qualité versus l’utilité lequel permet d’accéder au plus grand bonheur l'utilité = principe du plus grand bonheur = plaisir et donc manifeste une absence de douleur De fait, le malheur est associé et procure de la douleur, une privation de plaisir. c’est un

dehors de la vérité. (Sénèque, La brieveté de la vie) La vérité serait alors indispensable pour trouver le bonheur, nous pourrions en déduire que l’homme la recherche dans l’unique but de le trouver .Nous aurions dans ce cas un réel intérêt à trouver cette vérité. Mais est-ce le seul but de la vérité ? La vérité serait alors tout ce qui nous parait vrai et qui nous apporterait un certain bonheur mais ne pourrait-elle pas nous apporté d’autres avantages ? La vérité n’est-elle pas simplement ce qui nous

se laisse aller à de divers plaisirs. Conscient de ses actes et de sa liberté, l'homme peut donc avoir des désirs, au contraire de la bête, qui elle n'a que des appétits déterminés par la nature. Les désirs étant la cause première de l'activité de l'homme, la question de la passivité se pose. Ses désirs sont-ils la cause de forces inconnues qui le pousse à désirer ? On peut dire que les désirs sont l'essence même de la vie d'un homme puisque c'est grâce à eux que sa vie n'est pas monotone. Certes le

réaliser sans entrave leurs désirs − bref de jouir de leur liberté. Or, si ce n’est pour subvenir à ses besoins, du moins pour être reconnu ou trouver place dans la société, l’homme ne peut pas ne pas travailler : c’est une nécessité sinon naturelle, du moins sociale. On ne saurait choisir, en ce sens, de rester oisif. Toutefois, en se soumettant à cette nécessité d’exercer une activité pénible mais socialement utile, l’homme n’est-il pas forcé de maîtriser ses désirs immédiats comme de développer