La Science Et La Technique Constituent Un Danger Pour L Humanité

Questions des sciences sociales dans les rapports individuels. Et questions des sciences sociales dans les groupes. Evolution des sciences sociales, leur division et leur unité. Ce qui caractérise le chercheur en sciences sociales ce n’est pas l’accumulation du savoir, mais le sens des problèmes qui se pose. C’est plutôt ce qu’il ne sait pas. Le paradoxe est qu’il faut savoir de plus en plus de choses pour mesurer ce que l’on ignore encore. Important de comprendre que toute science nait d’un questionnement

@ RENCONTRES INTERNATIONALES DE GENÈVE TOME VII (1952) L’HOMME DEVANT LA SCIENCE Gaston BACHELARD Erwin SCHRÖDINGER – Pierre AUGER Emile GUYENOT – George DE SANTILLANA R. P. Dominique DUBARLE L’homme devant la science Édition électronique réalisée à partir du tome VII (1952) des Textes des conférences et des entretiens organisés par les Rencontres Internationales de Genève. Les Éditions de la Baconnière, Neuchâtel, 1952, 445 pages. Collection : Histoire et société d'aujourd'hui

plus parce qu’un seul prend les décisions. Dans le totalitarisme, l’effet public et politique comme l’espace privé s’effondre. Le sujet est surveillé par l’administration et la police politique mais aussi par ses voisin, ses amis, ses intimes qui constituent des délateurs potentiels. La conclusion du travail d’Hannah ARENDT est que la désolation organisée par des systèmes totalitaire est toujours un risque, en particulier lors des périodes de crise économique, politique et religieuse. Lorsque les

toute seule » sur le plan de l’expression (profil) et observation de quelque chose de passé et impersonnel sur le plan du contenu (ils, les autres) Temps: passé Nature morte: objet qui se penche vers nous les observateurs (E) et appel à notre humanité vulnérable (C) Objets tombant et reflétant (E) caducité de la vie (C) Scène d’histoire qui se déroule toute seule: personnages de profil (E) et impersonnalité (C) Scène religieuse et paysage (avant l’ autonomisation de ce-dernier)

dédaigneusement abandonnées aux classes inférieures. Devant elles, on voit de plus en plus reculer les fonctions militaires, administratives, religieuses. Seules, les fonctions scientifiques sont en état de leur disputer la place ; et encore la science actuellement n' a-t-elle guère de prestige que dans la mesure où elle peut servir à la pratique, c' est-à-dire en grande partie, aux professions économiques. C' est pourquoi on a pu, non sans quelque raison, dire de nos sociétés qu’elles sont

soit seul ». C’est Caïn, condamné à errer dans le pays de Nod, qui décide de fonder la première ville (Henoc) et donc de stabiliser la société en lui donnant un premier topos. Caïn crée la première société politique et va aussi développer la technique pour qu’elle survive. Tout cela, Caïn le fait contre son Dieu. La première société apparaît comme un défi à Dieu. Livrée à elle-même, elle ne tarde pas à sombrer dans la violence, ce qui amènera in fine le déluge. Dans l’épisode de Babel, Dieu

| |Jean MEYNAUD | |Professeur de science politique à l'Université de Lausanne | | | |

POLITIQUE Introduction I)Définition Science : De son origine latine, science désigne un savoir, une connaissance. La science peut être considérée comme un discours qui véhicule un mode de connaissance. Ces connaissances sont acquises à l’aide de méthodes (ensemble de principes et de règles qui orientent l’activité des recherches, c’est donc une démarche) et de techniques (outils pour obtenir des données qui seront ensuite traitées et analysées). La science en tant que discours porte sur un objet

l’immersion est plus complète, la radicalité des pratiques plus marquée. Une impression demeure : l’étrangeté très grande de l’objet guerrier, et l’absence d’outils pour le penser. C’est ici que devraient entrer en jeu les sciences sociales. La guerre et, dans la guerre, le combat constituent des sujets nécessaires, des sujets parmi les plus importants auxquels elles puissent se confronter, et c’est l’un des objectifs de ce livre que de tenter de le montrer. Cette importance capitale saute aux yeux dès lors

répartition des biens, mais encore de la maintenir, elles doivent de fait protéger contre les impulsions hostiles des hommes tout ce qui sert à maîtriser la nature et à produire les richesses. Les créations de l'homme sont aisées à détruire et la science et la technique qui les ont édifiées peuvent aussi servir à leur anéantissement. On acquiert ainsi l'impression que la civilisation est quelque chose d'imposé à une majorité récalcitrante par une minorité ayant compris comment s'approprier les moyens de puissance