La Société Homérique

Lisle. Certaines de ces traductions ont une présentation en prose qui modifie le rythme de lecture. Ce n’est pas le cas de celle de Philippe Jaccottet, poète lui-même ; très satisfaisante, elle est l’une des plus fidèles au texte et à la poésie homérique. B Objet d’étude et objectifs Les instructions officielles inscrivent les chants V à XIII, de l’Odyssée, épopée associée à l’Iliade et attribuée à Homère, dans l’objet d’étude : « grands modèles de la littérature – modèles antiques ». Il s’agit

apparition à un art littéraire légendaire de la Grèce Antique. Il ne s’agit pas ici de dramaturgie, ou de philosophie mais de poésie. En effet, dans la période trouble de la première colonisation grecque, au VIIe siècle avant notre ère, les poèmes homériques laissaient deviner l’élaboration d’un autre forme politique, celle de la cité, dont les premières manifestations sensibles apparaissent en Ionie, puis dans les Iles de la mer d’Egée et gagne la Grèce continentale sans y devenir absolument général

mais sur la presse libertine. C’était un genre à la mode qui mêlait provocations pornographiques et réflexion a-dogmatique. Des députés du clergé craignaient que cette presse ne trouble la jeunesse, l’égare des repères de la foi, et ne plonge la société dans la licence et le désordre. Mais la majorité se rangea à l’opinion de Mirabeau (lui-même auteur pornographique) que nul n’était qualifié pour être le censeur des autres.Cette liberté fut de courte durée. Bien que confirmée par la Constitution

et des « petits » soumis à l'arbitraire et aux abus des « grands », est discrédité d'emblée comme un être à la fois « lâche » et « laid », qui « fait horreur surtout à Achille et Ulysse » (chant II), les héros les plus incontestables de l'univers homérique ! On ne peut imaginer, quand des êtres aussi dissemblables sont mis en présence, la moindre communication sympathique. Elle serait, comme dans Dom Juan, une source de confusion et de perte des repères. Quand la démesure héroïque, exaltée dans l'épopée

cartésianisme conforté par le poids des doctes et par la création de l'Académie Française. -François de Malherbe est un poète official de la Cour, exerça une influence sensible tout au long du siècle. Il prône une langue épurée (usage de la bonne société), une versification impeccable, une vocation artisanale du poète et du métier poétique. -La fondation de l'Académie Française par Richelieu, en 1635, traduit aussi la volonté de discipliner l'art littéraire pour mieux consacrer son rôle officiel

soit parler, la déterminer car le pouvoir sur le signifiant consiste à fixer le signifié, les usages et les connotations sociales , et en même temps un pouvoir sur les esprits, la manière de penser les choses et de penser sa propre place dans la société. La langue soutenue, écrite, savante est la langue du pouvoir, c’est la langue des élites aristocratiques, bourgeoise (au 18ème siècle, la bourgeoisie se cultive, cette classe sociale se développe). Au 20ème siècle, George Orwell dans son ouvrage

Recours à des « épithètes homériques » type « Ulysse aux mille tours » • La simplification • La schématisation des personnages, des situations et la présence d’un héros. • Le manichéisme des situations. • Tendant à la simplification, le récit épique s’organise souvent autour de symboles (ou d’épisodes symboliques) qui représentent les valeurs collectives d’une société. Par exemple, l’épée de Roland, dans la Chanson de Roland, représente l’idéal chrétien et guerrier de la société féodale. EFFET - Produire

philosophes ou gardiennes. - La vague de la communauté des femmes et des enfants ( V 457c 471c) - L’institution de la famille est abolie en ce qui concerne les guerriers. L’Etat aura pour tâche l’éducation des enfants, ce qui garantie la meilleure société possible. Deuxième interruption d’Adimante : L’existence d’un tel régime politique est elle possible est comment ? L’Etat idéal et parfaitement juste, n’implique pas nécessairement qu’il existe dans les faits. Il faut se demander qu’est ce qui

employé par tous les personnages tout au long de la pièce, du Duc aux bannis, de Lorenzo à l'écolier. Le nombre total d'occurrences de Florence est de soixante-sept tout au long de la pièce. Lorenzaccio traite Florence comme lieu et décort, comme société, comme image mentale et idéale mais aussi comme actant et personnage. Hugo dit d'ailleurs à ce sujet dans la Préface de Cromwell, elle vient poser la nécessité d'un mélange entre le beau et le laid, le sublime et le grotesque, dans la représentation

mycénienne — la Crète ne semble pas avoir systématiquement isolé ses villes sur des hauteurs. On associe généralement l'apparition des acropoles à un climat historique devenu plus incertain : les invasions, les razzias forment l'arrière-plan des récits homériques. Il semble donc qu'à un moment donné, vers le ~ XIVe ou le ~ XIIIe siècle, les populations qui habitaient la Grèce durent, pour des raisons de sécurité, s'organiser différemment en réunissant sur une hauteur les éléments principaux de la vie civique