La Souffrance Sentiment Universel

La phénoménologie husserlienne restant prisonnière de la représentation et de la perception, la voie d'accès à l'existence d'autrui, à l'intersubjectivité, ne se trouverait-elle pas du côté du sentiment, de l'affectivité (Einfühlung), laquelle relie les êtres en deçà de la dualité sujet-objet, dans la mesure où elle met directement « en présence de... » sans l'intermédiaire de la représentation ? Ce fut la voie qu'emprunta Max Scheler en privilégiant la sympathie, perception ou encore compréhension

leur plume afin de relater leur expérience personnelle. Mais la poésie est-elle seulement l’expression de sentiments personnels ? On tentera de montrer que malgré la prédominance du registre lyrique dans la poésie, un poème peut servir à des fins très différentes et qu’il peut au-delà même des idées être un formidable travail esthétique. La poésie est bien le vecteur de sentiments personnels. De tout temps les poètes ont utilisé ce genre pour déclarer leur amour. Dans son sonnet Sur

Le désir et la souffrance sont deux choses qui sont souvent reliées dans notre monde. La question « Peut-on désirer sans souffrir » reste l’une des questions existentielles qui ne font que maintenir le masque sur la vérité absolue de ce monde. Oui, parce qu’il faut se le dire, la vérité qui peuple le monde n’est que relative, mais cela reste un autre sujet. Alors, le désir et la souffrance, sont-ils vraiment reliés ? Il faudrait d’abord définir ce que sont le désir et la souffrance. D’un commun accord

donc appelé à une oeuvre, non pas individuelle, mais universelle, non pas humaine mais divine. Ce travail exprime l'essence humaine. Il distingue l'humanité du monde animal : car celui-ci en transformant la nature, subordonne sa volonté à un but conscient qu'il a d'abord imaginé. Et donc d'après Marx, le travail reste un bien trop précieux pour en faire une cause de souffrance. Par opposition, diverses études prouvent qu'aujourd'hui, le sentiment d'incohérence a remplacé la compréhension, celle qui

identité de l’émetteur…et rejoint une grande généralisation des termes : « la guerre », « les routes »… Le message se veut presque universel. – En effet, le Déserteur est symbolique (ce n’est pas Boris Vian lui-même) et destiné à entretenir le registre pathétique du texte ainsi que son caractère dénonciateur. Ainsi apparait régulièrement le champ lexical de la souffrance et de la mort : « mourir », « pleurer », « volé », « partir »… La lettre ouverte est donc une forme appropriée pour transmettre

le rôle de la scène intime et de la femme, puis la rêverie d’un paysage exotique, enfin l’évasion d’un voyage sensuel des sens. Au vers 1, le poète se sent apaisé, cela provoque une vision intérieure « les deux yeux fermés », ceci annonce un sentiment de tranquillité, de libre conscience, peut être même de quête spirituelle. Cet aspect est renforcé par « un soir chaud », où nous nous sentons enivrés par cette chaleur qui peut être provoquée par la présence d’une femme, il se sent bercé, cela peut

divertissement dominical d’aller voir pendre, écarteler ou rouer des êtres humains. Nous allons voir des matches de football et non des combats de gladiateurs. En comparaison de l’Antiquité, l’identification aux autres, la compassion devant leur souffrance ou leur mort se sont accrues. » L’homme, à mesure que la société se développe et qu’il prend de plus en plus conscience de son existence, devient de plus en plus conscient de l’importance du groupe pour son bien individuel. Mais d’un autre côté

Ensuite apparaît explicitement le pronom personnel "toi" (vers 12 et 14) => progression de l'implicite vers l'explicite pour désigner l'homme aimé. - Le nom de l'homme n'est pas donné -> le lecteur peut s'identifier à l'homme => valeur universelle du poème. B- Le blason - Mention de différentes parties du corps de l'être aimé : "beaux yeux bruns" vers 1, "front, cheveux bras mains et doigts" vers 9. - L'être aimé est mis en valeur par des adjectifs mélioratifs ("beaux" vers 1, "chauds"

l'existence). Le registre tragique peut provoquer la terreur, l'effroi, mais aussi de l'admiration envers le héros. Le registre pathétique : ce registre, lié à l'origine au théâtre, cherche à susciter la pitié, la compassion, par la représentation de la souffrance ( « pathos »), de la douleur, mais sans évoquer la fatalité. Le registre épique : issue de l'épopée, il présente un héros affrontant d'autres hommes ou des forces naturels, réalisant des exploits et démontrant ses valeur morale et guerrière

XVIIIe siècle. A cette époque la poésie n’a pas de fonction particulière, les poètes répandent leurs idées avec frénésie. La poésie au XVIIIe siècle est une poésie d’idées, assez proche de la philosophie. Sous la Révolution les poètes expriment leurs sentiments patriotiques. La poésie devient un support pour exprimer la vérité et non plus un support philosophique, d’où l’animosité avec les Lumières. C’est vers 1820 qu’une nouvelle poésie éclot, et c’est toute une génération de poètes qui l’élabore. Cette