La Temporalité Chez Sartre

tant de choses de notre existence, entravant souvent la liberté, pour pouvoir considérer l’art comme un plaisir purement esthétique, sans temps et sans loi ? Qu’entend-on par utilité : s’interroge- t-on sur l’art comme moyen, ou comme engagement (Sartre, Qu’est-ce que la littérature) ? L’art peut-il seulement être pris comme support de connaissance, de culture, de socialisation (Bourdieu, La Distinction) ? Selon Kant (Critique de la faculté de juger), l’oeuvre d’art exprime une finalité sans fin

ponctuation, le narrateur retranscrit le réel, les sons les objets…               Le personnage se lève un matin  est décide de ne pas aller à son examen. Il pense à tout ce qu’il ferait « normalement » et qu’il ne va pas faire. Il n’y a pas de temporalité, beaucoup d’ellipses. Ce personnage découvre qu’il ne sait pas vivre, que jusqu’ici, tout ce qui l’a fait exister n’est plus. Il n’a plus le réconfort du sentiment d’existence, d’appartenance au monde.             Pourtant, il n’a jamais eu d’inquiétudes

de l'art. Rien (ou presque) sur une table n'est directement issu de la nature. La cuisson, le lavage, les diverses préparations précèdent la mise en place. À la suite de la Cérémonie des adieux, Simone de Beauvoir nous livre des entretiens avec Sartre. Lorsqu'elle aborde avec lui le problème du repas, celui-ci explique que dans un vrai repas, l'œuvre de l'homme doit être présente. Il distingue alors la charcuterie de la viande rouge : "Il faut que la nourriture soit donnée par un travail fait

l’instant présent ne peut être qu’en cessant d’être. A peine présent, il appartient au passé et je parle toujours du présent du passé. Le temps s’oppose à l’éternité comme l’apparence à la réalité. Nous sommes ici dans une pensée religieuse comme chez Pascal, l’intention de l’auteur est de voir comment le temps s’articule avec l’éternité divine et quel est le sens de la vie humaine. L’éternité qui caractérise Dieu est l’aspect positif du temps. D’un autre coté, le temps qui caractérise notre existence

F. Fanon, Peau Noire, Masques Blancs 1 Jacques Coursil Colloque International Fanon Aujourd’hui UNESCO 2007 UAG/Cornell U Peau Noire, Masques Blancs et Vice Versa Race et Racisme chez Frantz Fanon Citations préalables Ma peau noire n’est pas dépositaire de valeurs spécifiques. Ce n’est pas le monde noir qui dicte ma conduite- Je ne dois pas y chercher le sens de ma destinée. Vais-je demander à l’homme blanc du XXème siècle d’être responsable des nègres du XVIIème ? N’ai-je

Face à un monde incompréhensible et irrationnel dû notamment aux grandes ruines des deux guerres mondiales, plusieurs philosophes contemporains (Jaspers, Marcel, Heidegger), et écrivains (Sartre, Camus)s’inscrivant dans la lignée existentialiste ont privilégié la problématique de la condition humaine axée notamment sur le tragique de l’existence;l’angoisse d’exister qui s’imposera à eux comme la préoccupation cruciale provoquera notamment une recherche ontologique et métaphysique. A côté des écrivains-

symptôme. • Négativité La liberté est donc d’abord errance (délibération, hésitation, ouverture aux possibles, sexe) puis faute voire mensonge. Elle est aussi indépendance (autonomie, délivrance ou discipline) mais surtout liberté d’action : projet, temporalité, négativité, révolte (dire-que-non), désir et folie, identification et histoire. C’est en tant que projet, intentionnalité, que le réel se dévoile comme possibilités (Phénoménologie). Liberté de jugement, d’action, de création, donc, mais aussi

Bonheur, “L’Eloquence des passions” 1913 : « L’éloquence des passions nous trompe presque toujours ... Nous sommes conseillés par et menés par des moralistes d’occasion qui ne savent que se mettre en délire et donner leur mal à d’autres. » 5. Jean-Paul Sartre, Les Mouches, Acte II, scène 3, 1943, © Éditions Gallimard : « ELECTRE : Comment osez-vous parlez d’Agamemnon ? … Elle danse. » Lectures et documents complémentaires : 1. Lectures complémentaires : Lucrèce, De rerum natura (Ier siècle av

les genres purs aux mixtes (de même rêve de la poésie pure de Mallarmé et Valéry, du roman pur de Gide). Les règles : les genres se définissent par des règles dans esthétique classique, contraintes thématiques et formelles qui les codifient. Chez Aristote, sens plutôt descriptif que normatif ; fait état de la littérature : épopée se confond avec Homère et tragédie avec Sophocle. 3. Esthétique des genres L’esthetique contre la rhétorique des genres Contre la notion de genres

qui nous rend humaine. Le passé et le présent nous permettent d'arriver à notre fin: l'avenir. L'homme est donc instable, constamment à la recherche de la satisfaction de son désir, de son but. Il n'est qu'en tant que "projet" comme nous le souligne Sartre. Or on ne peut atteindre cette perspective constamment changeante. Le futur n'existerait donc que dans notre pensée, créant notre fin ou projet dans notre imagination. Cependant, nous pouvons avoir certaine certitude concernant l'avenir, principalement