La Tradition Orale

textes permettent de comprendre la manière dont la relation enfant-adulte a évoluée, mais aussi d’avoir une perspective sur l’évolution des formes narratives. En effet, l’oeuvre de Philippe Bahea, publiée en 2009, Monsieur Le loup, participe à la tradition d’un genre littéraire précis, celui du conte. Il constitue une réécriture d’un des grands classiques du conte merveilleux: Le petit chaperon rouge de Perrault. Il correspond aussi, en quelque sorte, à une transfiguration du conte de fée classique

Sans transition il aborde la question de la mauvaise sexualité et explique que traditionnellement, elle rime avec partenaires illicites. La tradition chrétienne nomme pécheurs les fornicateurs, ceux qui ont des relations avec des prostituées, les adultérins, les hommes couchant avec d’autres hommes. Cette dernière catégorie de pécheurs rompt avec la tradition gréco-romaine qui ne voyait pas dans ce type de relations de mal en soi à la condition toutefois qu’elles ne s’établissent pas entre égaux

poésie » vient du grec ποιεῖν (poiein) qui signifie « faire, créer » : le poète est donc un créateur, un inventeur de formes expressives, ce que révèlent aussi les termes du Moyen Âge, comme trouvère et troubadour. Le poète, héritier d'une longue tradition orale, privilégie la musicalité d'où, dans la plupart des textes poétiques, le recours au vers qui apporte aussi la densité. Mais le poète recherche aussi l'expressivité par le poids accordé aux mots comme par l'utilisation fréquente des figures de

coupures des mots. L'ikwere est une langue de tradition orale, il n'y a que très peu d'écrits dans cette langue. Une des activités les plus importantes développées lors de cette initiation est représentatif de cette tradition de l'oralité : le conte. Nous avons étudié 2 contes durant l'initiation, l'étude de chacun des contes durait 4 ou 5 séances. L'enseignant nous a expliqué, en français, que le conte est l'élément le plus connu de la tradition orale. Il est généralement défini comme un récit d'aventures

qui puise sa matière et ses thèmes chez Ésope et Piplay  La tradition de la fable remonte aux temps les plus anciens, avec notamment, au III° siècle, en Inde, les fables d'un auteur légendaire nommé Pilpay La Fable, quelle que fut la forme qu'elle puisse alors revêtir, trouve ses origines orales certainement depuis bien des millénaires. Elle suit de prés, ou tout du moins en est l'héritière, des contes issus de la tradition orale. Elle se différencie bien sûr par la mise en scène ou l'illustration

d'abord écrit en vers assonantiques au xiie siècle avant de l'être en prose au début du xiiie siècle, se définit aussi par sa destination à la lecture individuelle, à la différence du conte ou de l'épopée qui relèvent à l'origine de la transmission orale. Le ressort fondamental du roman est alors la curiosité du lecteur pour les personnages et pour les péripéties, à quoi s'ajoutera plus tard l'intérêt pour un art de peindre. Au fil des derniers siècles, le roman est devenu le genre littéraire dominant

trouve au nord-est du Tibet des groupes de nomades, des centres où ils faisaient du commerce, l’empire chinois à l’Est, et des exemples de confédérations nomades en cours de croissance, comme les Mongols, le long de la Route de la Soie1. L’épopée orale tibétaine, l’Épopée du Roi Gesar de Ling, présente une description approfondie et détaillée d’un gouvernement nomade idéalisé, formé par une tribu tibétaine connue sous le nom de Clan Mukpo, qui connaît une expansion graduelle jusqu’à devenir une

pour son théâtre. Il a participé à la fondation de la revue Présence Africaine. « Un Nègre à Paris. Paris », Présence africaine, 1984. 217 p. • Diop, Birago (1906-1989) Vétérinaire sénégalais, il est un des meilleurs transcripteurs de la tradition orale (Les contes d’Amadou Koumba), « Leurres et lueurs ». Paris, Présence africaine, 1981. 86 p. • Fall, Aminata Sow (1941- ) Sénégalaise, elle vit à Dakar, où elle a créé une maison d’édition et un Centre d’animation et d’échange culturel (CAEC)

deux termes à première vue oxymoriques. Le conte philosophique a pour fondement principal d'avoir une morale, tout comme les apologues. Ce type de conte se distingue donc de ses confrères, car en plus d'être une histoire entièrement écrite et non orale, il sert aussi d’instrument à l’expression philosophique de celui qui l’écrit. L'incipit du conte philosophique s'imprègne de formulations comparables à celles du conte traditionnel, formulations temporelles qui reviennent comme un refrain, et permettent

pays aux générations futures. D’ailleurs, le texte traduit ici était chanté tout le Moyen-âge par des prêtres au biwa (biwa hôshi ou encore Heike hôshi). Notre texte serait donc, selon la préface de René Sieffert, à dater au 14ème siècle, la tradition orale y étant plus marquée, faisant de cette version du texte ce qu’on pourrait qualifier de « vulgate » (rufubon) du récit d’origine. Ce récit en particulier retrace les événements des conflits d’ Hōgen (保元の乱) après la mort de l’empereur retiré