La Tyrannie Dans Cinna

Cinna Acte I - Scène 1 Emilie parle (apparemment seule). Elle parle de la vengeance contre Auguste, celui qui a tué son père. Elle est rongée par la haine elle aimerait pouvoir le tuer mille fois. Toutefois elle aime beaucoup trop Cinna, bien plus qu’elle ne hait Auguste et par conséquent elle ne veut lui faire courir de risques. Cela freine donc sa bouillante fureur. Elle s’en veut d’exposer ainsi son amant, elle sait que pour elle Cinna est prêt à tout mais il y a trop de dangers. On n’abat

« imitez son respect », « imitez son silence ». Racine met en scène la fatalité du despotisme et donc du mal en affirmant la présence d'un meurtrier qui sommeille en Néron, il passe d'une situation de droits (v 1046 « droits ») à une situation de tyrannie (Britanicus et octavie seront confinés dans leurs appartements avant que Néron empoisonne son frère à la fin de la pièce). Britanicus se place sur le plan du droit pour dénoncer l'usage de la force à travers l'accumulation des crimes, V48 « les

Cinna (ou la Clémence d’Auguste), Corneille, 1655 Titre : Cinna Auteur : Corneille Date de parution : 1655 Éditeur : Toussaint Quinet Biographie de l’auteur : Pierre Corneille est né à Rouen le 6 juin 1606, issu d’une famille bourgeoise de magistrats, il est écrivain, poète, traducteur et dramaturge. Durant sa jeunesse, il réalisa des études de droit et devînt par la suite, avocat à Rouen. En 1629, Corneille écrit sa première pièce, comédie nommée : ”Mélite”. Il écrivit ensuite d’autres

DU PATHÉTIQUE À L'ETHOS MAGNANIME : L'ARGUMENTATION DANS CINNA DE CORNEILLE Loris Petris P.U.F. | Dix-septième siècle 2003/2 - n° 219 pages 217 à 232 ISSN 0012-4273 Article disponible en ligne à l'adresse: -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------http://www.cairn.info/revue-dix-septieme-siecle-2003-2-page-217.htm --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

mari, aidé de Brutus (dit Brutus l’ancien) chasse le dernier roi de Rome et la Respublica libera est proclamée. Ce n’est pas pour des raisons idéologiques que la République a été fondée, mais à cause d’une perversion de l’usage du pouvoir personnel (tyrannie sur les corps et atteinte à la liberté).                                                                                                      La « respublica » c’est, littéralement, l’Etat, la chose de tous. C’est un régime politique original dans

RACINE, Phèdre, I, 3, 1677 Image : J. RACINE, Britannicus, mise en scène de B. Jaques-Wajeman, 2004 194 194 195 195 Corpus ⁄ ¤ ‹ › ∞ 6 ‡ EURIPIDE, Les Troyennes, 415 av. J.-C. P. CORNEILLE, Horace, IV, 5, 1640 P. CORNEILLE, Cinna, III, 4, 1642 J. RACINE, Andromaque, III, 6, 1667 J. RACINE, Bérénice, IV, 5, 1670 J. ANOUILH, Antigone, 1944 OUVERTURE CONTEMPORAINE J.-P. SARTRE, Les Troyennes, 1965 OUVERTURE CONTEMPORAINE 196 198 201 204 206 208 209 Pour argumenter

prédispose à la grandeur d’âme. La « vertu » dont il fait preuve témoigne d’abord de son énergie, de sa capacité à agir. Là où d’autres se laisseraient abattre, le héros cornélien trouve la force et les moyens de surmonter les coups du sort. Dans Cinna, l’empereur Auguste ne sait quelle attitude adopter face aux tentatives d’assassinat dont il est l’objet. Doit-il toujours réprimer ? Mais les comploteurs exécutés deviennent aussitôt des martyrs de la cause républicaine et de nouveaux conspirateurs

I-3 → Cassius : Du servage Cassius délivrera Cassius. […] La part de tyrannie que je supporte, Je puis m’en affranchir si je veux. Les deux récits annonciateurs de meurtre • La tempête qui fait rage de la nuit avant le meurtre de césar (I-3). Didascalie annonce « [Tonnerre, éclairs] et Cinna rentre en scène l’épée tirée, ‘sans souffle’ et les ‘yeux égarés’ : signe de la peur et de l’imminence du danger. Cinna explique à Cicéron le pourquoi de la panique qui l’habite :

aucun ethos auctorial n’est décelable dans les didascalies. Un rappel des positions les plus marquantes de la théorie du drame et de la sémiotique du théâtre sur la question de l’auteur sont suivies d’un bref examen du Chemin de Damas  de Strindberg et du Cinna de Corneille. Dans une pièce où le protagoniste a été perçu comme une projection de la personne réelle de l’auteur, et dans une tragédie où un tel rapprochement est impossible, on examine le jeu des ethè  pour voir dans quelle mesure ils permettent

l'unification des sources du droit. Commentaire rédigé Introduction : « Le salut dépend désormais d'un souverain qui, pour tout gouverner, tienne tout en sa main » soutient Corneille, à travers l'un de ses héros tragiques, dans la pièce Cinna, faisant une insinuation intrinsèque à Louis XIV et son règne absolutiste. Il est vrai qu'au cours du XVIIe siècle, la doctrine absolutiste connait une importante accélération, à travers les juristes qui achèvent son élaboration d'une part, entamée