La Vertu Socrate

L’apologie de Socrate Platon I – Situation a) L’auteur dans son époque Platon né à Athènes, en 427 av. J.-C., et mort en 346 av. J.-C., est un philosophe grec, contemporain de la démocratie athénienne et des sophistes, qu'il critiqua vigoureusement. Il reprit le travail philosophique de certains de ses prédécesseurs, notamment Socrate, Parménide, Héraclite et Pythagore, afin d'élaborer sa propre pensée qui explore la plupart des champs importants, notamment la métaphysique

central de la tripartition des biens pour poser le problème n'est pas bien compris ; et la structure du détail de l'argumentation manque. Enfin le passage méthodologique n'est pas bien exposé. Le passage s’articule autour d’un échange entre Glaucon et Socrate dans lequel Adimante va s’immiscer. Le thème de la discussion entre les deux individus est la notion de justice et plus particulièrement l’éloge de l’injustice. En effet le dialogue soulève la question du fait de savoir pourquoi l’on

lui-même. Après avoir réfléchi avec Protagoras sur le type de partition des vertus, Socrate interroge le sophiste sur le mode de participation aux vertus 61. Protagoras a admis l’unité de certaines vertus, mais met à part le courage. Socrate entreprend de le réfuter en montrant que tout comportement vertueux, qu’il s’agisse de piété, de justice ou de courage, suppose un savoir 62. Pour faire comprendre l’unification de la vertu autour de la notion de sophia, le philosophe, à partir de 352e, décide alors

qu’un commentaire marginal du texte de Platon. Le réquisitoire contre l’Athènes démocratique: Pour Platon, Athènes est une cité déréglée. L’évènement déclencheur et la mort de Socrate (auquel Platon avait été attaché pendant 8 ans) en 399.accusé d’asabeia (l’impiété). Diogènes Laerce dit que Socrate fit un rêve. Socrate sape l’attachement des citoyens aux lois, en ce sens, il dit que la justice dépasse la loi. Nous n’avons d’autres maitres que la loi. Les lois ne sont pas nécessaires si

méthodes pour éduquer, d’enseigner des valeurs morales, religieuse ; rapport avec la civilisation, ce qui amène la culture aux générations. C’est donc + large que pédagogie. Cette paideïa vise à atteindre l’areté (=l’idéal de l’homme : atteindre la vertu = la force physique, l’intelligence, valeur guerrière). L’homme grec est un homme qu’on peut qualifier d’égoïste dans la mesure où il faut développer au maximum ses propres capacités : il veut être l’homme le + écouté de la cité = héroïsme moral (cf

108. - Socrate et Glaucon se demandent dans quelle sorte de biens placer la justice. 1) [357 cd] Glaucon, distingue trois sortes de biens : - ceux que l'on recherche pour eux-mêmes (joie et plaisirs inoffensifs) ; - ceux que l'on recherche pour eux-mêmes et leurs conséquences (bon sens, vue, santé) ; - ceux que l'on recherche pour leurs conséquences seulement (gymnastique, médecine, professions lucratives, etc.). 2) [357d-358e] Où placer la justice ? demande Glaucon à Socrate. Socrate : dans les

romains car la médecine n’est pas très développée à l’époque. Exigences morales aussi, avoir un certain nombre de vertu, être prudent, modéré, bon père de famille, pieu etc... L’idéal humaniste est très exigeant voire même pour créer de la distinction : tout le monde n’est pas capable de prendre soin de son corps de son âme de son apparence physique). Dans l’Alcibiade majeur, Socrate s’attache à démontrer en quoi son jeune interlocuteur n’est pas encore mûr pour s’attaquer à la politique, étant donné

étaient-ils des philosophes ? Ils affirmaient eux-mêmes être des penseurs libres et ne se réclamaient d’aucune idéologie donnée. Ils étaient éducateurs politiques, maîtres de rhétorique et de dialectique sans prétendre être des philosophes [3]. Face à eux, Socrate et tous ses disciples qui défendaient des doctrines et se disaient philosophes. En effet, les Sophistes étaient des « touche-à-tout », avec une vaste culture politique, intellectuelle et culturelle. C’étaient des penseurs itinérants, préoccupés

coûte quelque chose que ce qui est gratuit ». Il exerce cette profession pendant quarante ans. Il déclare enseigner l`arêté, la « vertu », par laquelle il entend un succès matériel remporté par une bonne gestion pratique de ses affaires publiques et privées. Dans le dialogue de Platon qui porte son nom, il apparaît comme l`adversaire de Socrate. Ce dernier donne au mot « vertu » une signification quelque peu différente. Vers l`âge de 30 ans, ayant complété sa formation, il commence à voyager et à parcourir

dialectique socratique est une méthode de dialogue basée sur un interrogatoire où Socrate remet en question les croyances de son interlocuteur afin de lui permettre de trouver la vérité. La dialectique est composée de deux parties : la réfutation et la maïeutique. La réfutation vise à soigner l’âme de l’interlocuteur en la purifiant de toutes les fausses croyances et en l’incitant à se détacher du corps, tombeau de l'âme. Socrate met en place un interrogatoire habile qui mène l’interlocuteur à se contredire