La Vertu Socrate

l’œuvre : L’œuvre, soumise à notre étude, s’intitule Menon et porte sur la vertu. Il n’y a pas d’accord entre les spécialistes sur la périodisation des œuvres de Platon. Néanmoins, le classement de thrasylle (l’an B.C) place Menon entre 390 et 385 B.C. Avec 304 pages, l’œuvre présente au total cinq actes : 1er acte : La multiplicité de définitions proposées par Menon, met en exergue la difficulté de définir ce qu’est la vertu. Se pose le problème de la connaissance et de la recherche : comment chercher

Ménon, au nom des dieux, dis-moi ce qu'est la vertu.» 2) «Je me blâme moi-même de ne rien savoir, rien du tout, de la vertu; or si je ne sais pas ce qu'est la vertu, comment pourrais-je savoir quoi que ce soit d'elle?» ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 3a) «La vertu d'un homme consiste à être capable [...] par rapport à chaque ouvrage que nous nous proposons.» 4a) Socrate utilise la procédé de mise en contradiction

Protagoras, Platon Personnages intervenant dans la discussion Socrate Protagoras : Protagoras, originaire de la cité d’Abdère, était un sophiste particulièrement réputé. Ses longs voyages à travers la Grèce, la Sicile et l’Italie lui permirent de dispenser son immense savoir à qui voulait en bénéficier, ce qui le rendit très riche. Il opposait notamment, à Socrate, que « l'homme est la mesure de tous les objets (chrèmata), de l'existence de ceux qui existent, et de la non-existence de ceux qui

Ces flatteurs n'étaient autres que les sophistes parmi lesquels le premier rôle était tenu par Protagoras. C'est chez le riche Callias que prend place le dialogue, et c'est sur les sophistes et en particulier sur Protagoras que se dirige la satire. Socrate les combat et les perce de son ironie. Pour mieux comprendre la teneur du dialogue, il nous faut rappeler qui étaient les sophistes.Les sophistes s'intéressent à l'homme avant tout et aux diverses expressions de la vie spirituelle (art, politique

Vertu-science et élenchos Tout d'abord, commençons par déffinir ce qu'est la vertu science. La vertu-science est un savoir, un caractère contraignat du concept. La thèse établie un lien entre la possibilité détablir cette vertue en connaissant ce qu'est la définition de cette vertu. Cette vertue a été découverte par Socrate. En résummer, la vertu-science est de connaître la déffinition d'un valeur pour pouvoir s'approprier cette valeur. La vertu science marche avec l'élenchos. L'élenchos est

Extrait du Ménon de Platon   Premier extrait Ménon (M): - Pourrais-tu me dire, Socrate, si la vertu peut être enseignée, ou, si ne pouvant l'être, elle s'acquiert par la pratique, ou enfin si elle ne résulte ni de la pratique ni de l'enseignement, mais est naturelle ou non aux hommes?... SOCRATE (S): - ... Je me reproche à moi-même de ne savoir absolument rien de la vertu. Or si je ne sais pas ce qu'est une chose, comment pourrais-je connaître ses attributs? Te semble-t-il possible, si l'on ignore

Ménon de Platon Sur la vertu, genre probatoire Savoir éristique [pic] exotérique (tout le monde). Le genre probatoire est la preuve, la définition de la vertu avec arguments. Anythos = celui qui bâcle L’esclave = la connaissance est indépendante de la condition sociale. Gorgias = un sophiste (c’est un maître de rhétorique) autrement di il apprend à ses élèves l’art de bien parler. I] Question initiale : la vertu est-elle inée ou acquise ? (à la 1er réplique de Ménon) (p125) : II]

Apologie de  Socrate I/ Introduction A) Qui est Platon ? (428-348 av JC) Place centrale dans la naissance de la philosophie, premières écriture d’œuvres, de théorisation. Influencé dans sa jeunesse par Socrate et s’en distancera au fil de sa vie. Il va proposer des réponses à certaines questions héritées de Socrate. Théorie des idées qui

L’ouvrage d’aujourd’hui est un ouvrage traduit par Monique Canto-Sperber et publier pas GF Flammarion a Paris en 1993. II) Dialogue philosophique Pourquoi ? Dans ce Dialogue, Platon essaye de définir une qualité, à l’aide de deux personnages (Ménon et Socrates) discutant ensemble, et donc dans un second temps savoir si cette qualité s’enseigne ou non. Les deux personnages raisonnent donc et se questionnent mutuellement pour la définir, on remarque de nombreux procédés philosophiques tel que l’analyse

 Menon demande à Socrate si la vertu s’enseigne si elle s’acquiert par l’exercice, si elle est un don naturel ou si elle peut advenir d’une autre façon encore. Socrate lui répond qu’ignorant ce qu’est la vertu, il ne peut rien dire à ce sujet. C’est à Gorgias qu’il faudrait s’adresser ; sans doute avait-il fourni une réponse du temps qu’il était à Athènes, mais Socrate ne s’en souvient plus. Il incombe à Menon de rappeler ce que disait ce grand orateur ou d’élucider la question pour son propre compte (70a-71e)