La Vie Des Poilu

doivent-ils faire face ? Relever les éléments se rapportant aux conditions de vie des soldats ? Comment le soldat Georges Clerc se représente-t-il l’adversaire allemand ? Grâce à quelles forces morales les soldats peuvent-ils supporter la dureté de combats ?  La France a engagé près de 8 millions d’hommes. 600 000 sont venus des colonies volontairement ou par la contrainte. Les « poilus » affrontent des conditions de vie déshumanisantes : absence de confort et d’hygiène, manque de nourriture et

permettait à un homme ou à une femme de parvenir à un niveau supérieur de sainteté, et qui consistait notamment à ne pas se couper les cheveux pendant un temps donné. Ces personnes étaient appelées les Nazir. On pouvait parfois choisir de devenir nazie à vie, ou être désigné comme tel. Une chevelure abondante était aussi le signe des guerriers dans l'imaginaire de l'époque et il semblerait que le port des cheveux longs n'était pas uniquement un signe spirituel mais aussi parfois un marqueur social. Enfin

et accueille les soldats montant au front. Dans cette œuvre, Otto Dix utilise principalement des nuances de brun et de rouge. La couleur dominante est le brun, brun de la terre, des tranchées, environnement quotidien et unique horizon des poilus. Le peintre choisit le rouge car c'est une couleur organique, celle du sang, mais aussi pour sa valeur symbolique. En effet, dans notre culture, le rouge symbolise la violence et la mort. Les couleurs sont sombres, ternes et sales comme

Synthèse histoire La vie dans les tranchées durant la première guerre mondiale La première guerre mondiale (1914-1918) fut un traumatisme dans l’histoire de l’humanité, une complètedésillusion sur l’espoir engendré par le siècle des lumières. Plus de quatre millions de Français se sont battus sur le front, ils ont vécus la « guerre des tranchés ». Une image forte, porteuse de senspuisque les tranchées, chemin de bataille et de protection creusés dans le sol, font référence à la dureté des

l’absence des poilus Les poilus sont au début du siècle les grands oubliés. L’histoire ne fait pas cas de leurs expériences au combat. Les historiens se sont concentrés sur le déroulement de la bataille, les responsables et les conséquences de la guerre. Mais qu’en est-il des combattants ? C’est un paradoxe étonnant, certains historiens ont connu les tranchées et pourtant ils ont refusés de consacrer ne serait ce qu’une sous partie de leurs travaux aux combattants. Pierre Renouvin, poilu et amputé

de quelle phase de la guerre fait-elle partie ?). Les auteurs sont-ils contemporains de l’événement ? Pourquoi réalisent-ils cette œuvre : quel est leur objectif ? C) La problématique Problématiques possibles : Comment l’art peut-il faire du poilu un symbole du pacifisme ? Comment Tardi remplit-il un devoir de mémoire envers les anonymes de la Grande Guerre ? II. Description et analyse de la planche p. 19 Tome II A) L’organisation et la tonalité de la planche Comment est organisée la planche 

de l'offensive Nivelle en 1917, etc.). L'objectif est alors de faire le maximum de morts chez l'ennemi plutôt que de gagner du terrain. • La vie sur le front devient vite insupportable. Lors des combats, les tranchées sont pilonnées par l'artillerie, responsable de 70 % des décès, et, avec l'avancement du conflit, les nouveaux armements transforment la vie des soldats en un véritable enfer : lance-flammes, mitrailleuses, gaz asphyxiants, grenades, etc. rendent les assauts vers les tranchées ennemies

jour comme de nuit ; les soldats sont donc toujours en alerte. Les conditions de vie et d’hygiène dans les tranchées sont très mauvaises : les soldats vivent et meurent dans la boue, les rats sont partout; les coulées de boue envahissent régulièrement les aménagements. Les soldats subissent la pluie, le froid ; ils manquent de nourriture ; ils ne peuvent se laver, se raser, d’où le nom des soldats français, les Poilus. Les puces, poux et rats prolifèrent. On risque de se faire tuer à tout instant

boites de munitions, ou sur des cartes d’Etat-major, il est hospitalisé puis réformé en 1917. Il se marie et part s'installer à Vernon. Il introduira un nouveau concept à ses oeuvres : les éléments mécaniques, qui lui permettront de rendre compte de la vie moderne. Les années vingt sont fastes : beaucoup de commandes, de créations et de rencontres. Il travaille même pour le cinéma. Sa première grande exposition à lieu à Chicago en 1935. Dès la déclaration de guerre en 1940, il quitte la France pour

la « der des ders ». Mais comment la France va faire face à cette période meurtrière ? Dans une première partie nous verrons comment sera vécue la vie au front, dans une seconde partie nous analyserons le rôle de l’arrière dans l'effort de guerre, notamment celui des femmes, dans une troisième partie nous décrirons la France d'après-guerre. I) La vie au front En 1914, par le jeu des alliances et dans un climat de rapport de forces, l'attentat de Sarajevo en Bosnie le 21 juin entraîne l'Europe