La Violence Est Elle Une Fatalité

(1674), Phèdre (1677), Esther (1689), Athalie (1691). 3. Le tragique racinien a. Le règne de la fatalité Racine, dans toutes ses tragédies, offre le spectacle de l'homme engagé dans une lutte dérisoire contre des forces toutes-puissantes qui ne vont pas tarder à l'écraser. Cette fatalité est inéluctable et irrémédiable mais elle se manifeste surtout dans des conflits intérieurs : la fatalité racinienne est celle des passions qui opposent amour et ambition et qui consume l'homme et annihile sa

L’extrait étudié est une tirade d’Hippolyte, fils de Thésée et d’Antiope, qui exprime son amour interdit pour Aricie, une princesse de sang royal d’Athènes. Extrait étudié HIPPOLYTE Je me suis engagé trop avant. Je vois que la raison cède à la violence. Puisque j'ai commencé de rompre le silence, Madame, il faut poursuivre : il faut vous informer D'un secret que mon cœur ne peut plus renfermer. Vous voyez devant vous un prince déplorable, D'un téméraire orgueil exemple mémorable. Moi qui

éléments/personnification: ♦ Le VENT déchaîné → verbes d’action exprimant la violence dont le sujet est le vent : « se leva – souffla(L12) –s’engouffre (L15) – soulevait (L17)» ,on a une omnipotence du vent : "le vent seul" (l.24) → modalisateur adverbial dans « le vent est particulièrement redouté par les habitants d’Oran» (L13) qui sert à souligner son caractère irrépressible : « ne rencontre aucun obstacle » (L14). → métaphore traduisant aussi la violence « soulevait des vagues de poussière et de papier qui battaient

chaos des brumes duquel sort une création neuve » . On peut penser que ces réactions sont en parties suscitées par la violence de cette dernière scène . En effet elle se déroule dans la foret de bohème, en pleine nuit , le spectateur voit très mal la scène ce qui ne fait que renforcer cette impression de peur . Il y a également de nombreux silences qui contrastent avec la violence ambiante « Amalia, muette et figée comme une statue. Toute la bande garde un terrible silence. » La scène alterne ici

d’un monstre » montre bien son sentiment de solitude extrême dans le moment.   b) Violence et souffrance de ses sentiments. violence des émotions de Phèdre tout d’abord montrée par une ponctuation expressive tout au long de la tirade : « Ah ! », « entendue ! », « Eh bien ! »,« aime ! », « Hélas ! », « Hippolyte ! ». état émotionnel instable de Phèdre. Elle est victime d’une passion qui se transforme en violence. Tonalité polémique contre Hippolyte « Ah! Cruel ! », « cruel, je t’ai chassé », contre

châtiment de son crime. Nous assistons alors à un faux dialogue où chacun joue sa partition, raison contre déraison - et cette absence d’écoute crée déjà les conditions d’un dénouement fatal. Mais de quelle fatalité s’agit-il, Fatalité d’une malédiction, comme le pense Oreste, ou fatalité de la passion non maîtrisée ? C’est Pylade qui apprend sans détours, dans un registre purement narratif à Oreste qu’Hermione, désespérée par la mort de Pyrrhus vient de se donner la mort en se poignardant sur

premier lieu, arborer le monologue délibératif qui comprend une certaine prise de conscience de l’échec de la solitude mais encore du faux monologue introspectif. Ensuite, nous parlerons du dénouement tragique et soudain qui est insistant sur la violence de la scène. Pour enfin en extraire la portée philosophique du texte. Plus de la moitié du texte comprend ce long monologue que fait Caligula. Nous remarquons d’abord une certaine prise de conscience de

situation générale et, à titre d'exemple, les violences de nos concitoyens vivants, les enterrements des défunts et la souffrance des amants séparés. C'est au milieu de cette année-là que le vent se leva et souffla pendant plusieurs jours sur la cité empestée. Le vent est particulièrement redouté des habitants d'Oran parce qu'il ne rencontre aucun obstacle naturel sur le plateau où elle est construite et qu'il s'engouffre ainsi dans les rues avec toute sa violence. Après ces longs mois où pas une goutte

du meurtre il veut la tuée et rien ne peut l’en n’empêcher. Nous allons voir dans un premier temps en quoi cette scène nous inspire de la compassion pour Séverine puis dans un second temps comment le comportement de Lantier est déterminé par la fatalité. I : E N QUOI CETTE SCÈNE NOUS INSPIRE DE LA COMPASION POUR SÉVERINE ? 1) le comportement pathétique de Séverine : Dans cet extrait le comportement de Séverine est identique à celui d’une femme soumise, dévouée au sexe opposé « renversait

II. L’aspect tragique de l’amour dans Andromaque. a. La fatalité de l’amour impossible Dans Andromaque, le lecteur assiste à la représentation d’un amour typiquement racinien, appelé aussi « amour cruel ». Dans la chaine amoureuse qui constitue l’intrigue, chaque protagoniste se retrouve en effet face à un amour impossible . Les personnages sont tour à tour confrontés au destin et à la fatalité qui empêche l’union avec leur bien-aimé. Oreste par exemple souffre face à une Hermione qui ne l’aime