La Violence Selon Rousseau

presque sacrée (cf cours sur la religion sur la distinction sacré-profane) puisqu'il est vu comme la seule source de liberté réelle, de justice et d'égalité (cf cours sur la liberté, première partie, second axe, consacré à la liberté politique selon Rousseau et la distinction entre liberté et indépendance). Nous allons donc nous intéresser plus particulièrement aux rapports entre la société et l'État, en nous penchant dans un premier temps sur leurs origines. I Origines de la société et de l'État

croyance est donc sans fondement, sans justification rationnelle. Elle peut renvoyer à la crédulité, à la naïveté ou bien à l’arbitraire de la superstition ou pire encore à l’aveuglement du fanatisme. La croyance est un manque de raison soit une violence exercée sur la raison. Dans tous les cas, la croyance et la raison semble contradictoires. Cependant, les croyances sont de natures diverses. Certaines sont détruites par la raison et d'autres résistent à la raison. Cela signifie-t-il que la croyance

sans violence est-elle possible ou souhaitable ? Introduction: I) Une société sans violence n'est pas possible Une société sans violence n'est pas possible , tout d'abord il y a toujours de la violence chez l'Homme.L'homme est de nature violent comme nous pouvons le voir dans Leviathan d'Hobes où il dit que l'état nature de l'homme est un état où il n'y a pas de loi et où chaque homme peut utiliser sa liberté sans aucune limite et ainsi utiliser une violence illimitée.La violence de l'homme

liberté consiste à faire tout ce qui ne nuit pas à autrui, ces bornes ne peuvent être déterminés que par la loi ». Selon Freud, « l’homme est naturellement violent ». Son idée est en accord avec Mill, qui pense que « l’homme est naturellement sauvage et impropre à la sociabilité » et la présence de lois est importante pour que la société soit saine, et ainsi calmer ces élans de violence de l’homme. De plus, comme le pense Spinoza, « L'homme raisonnable est plus libre dans la cité où il vit sous

galité parmi les hommes (1755) Rousseau Courts faits sur Rousseau Né en 1712 à Genève, sa mère mourut à la naissance. Il est issu d’une famille d’origine française et fut élevé dans la tradition protestante. Après avoir pris goût à la lecture et une fois à Paris, il se lia avec DIDEROT et collabora à l’ENCYCLOPEDIE. Il écrivit une thèse paradoxale soutenue dans le DISCOURS SUR LES SCIENCES ET LES ARTS (1750), puis le DISCOURS SUR L’ORIGINE DE L ’INEGALITE en 1755. Rousseau rejeta les raffinements de

au détroit de Magellan) où les sauvages = « petits, vilains, maigres et d’une puanteur insupportable » 2nde partie : Pacifique, périple difficile. Découverte des îles de Boudoir et Tahiti = très accueillantes. Importance du mot « Boudoir » : « , selon le vocabulaire le plus parisien et le plus mondain qui faisait alors fureur. » Nom du bateau de Bougainville : « La Boudeuse ». Les boudeurs sont ceux qui s’écartent du bavardage mondain et le boudoir est ce cabinet de luxe et de raffinement où les

une   donnée   empirique   incontournable.   Il   est   d'abord   constaté   à   l'égard   de   notre   chair   :   c'est   par   les   coups   que   le   jeune   homme   chez   Rousseau   découvre   le   mal   et   le   subit.   Ces   mauvais   traitements,   apparentés   au   mal   physique,   le   tourmentent   psychologiquement   ;   il   est   alors   victime

1 Rousseau, Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes (1754) Séance 3. L’état de nature : la logique contre l’histoire Objectifs Mise en lumière de : - la critique et le refus de ses prédécesseurs : les théoriciens de la loi naturelle, - un état de nature comme hypothèse logique et non historique, - la rhétorique et la méthode : la religion instrumentalisée. Méthode : une lecture méthodique Support : Extrait de l’ « Introduction » Extrait. « Introduction » «

réduisent pas qu'à leurs coutumes. -connaissance de l'univers -liberté d'expression... -la démocratie un modèle chéri et désiré par tous -égalité devant la loi -la quête du bonheur pour chacun Rousseau s'oppose à Turgot et à Lessing. Turgot croit à la perfectibilité de l'homme, Lessing pour le progrès. Or Rousseau dit que le trait distinctif de l'homme est la seule perfectibilité, la capacité de l'homme à s'améliorer ou à améliorer le monde : mais cela n'est pas forcément un succès. Il dit aussi que

Machiavel la citation « la fin justifie les moyens ». FAUX Dans ces ouvrages, il est écrit « si les actions l'accusent, les résultats l'excusent », « il est nécessaire à un Prince s'il veut se conserver à apprendre à pouvoir n’être pas bon et d'en user selon la nécessité » Immoralisme ? Non !! Si quelqu'un veut rester proche de ses principes moraux, tu ne dois pas faire de la politique. A la suite des Grecs, les penseurs du Moyen-Age font la distinction entre le tyran et le roi juste. L'office du roi