La Vénalité Des Offices

circulation des grains, des affaires religieuses (ils inventent les Dragonnades)... - Intendant de justice : il surveille tous les officiers de sa généralité, il peut présider tous les tribunaux et peut juger lui-même assisté d'officiers de justice. Office : une charge personnelle consentie par un souverain à un individu. L'office constitue la base de fonctionnement de l'administration, notamment dans les domaines de la justice et de la finance. Le titulaire de l'office est appelé officier. La charge

l'aristocratie. En fait, le règne a largement restauré une stabilité perdue par les grandes familles pendant l'administration de Richelieu et de Mazarin. Louis XIV s'est montré soucieux de réguler la distribution des gouvernements de provinces et des offices de la Couronne. Il a ainsi consolidé, et non anéanti, la domination sociale et la prééminence politique de la haute noblesse. C'est en ce sens que 1661 inaugure véritablement une rupture et le début de relations pacifiées qui expliquent la disparition

fonction est plus importante. Le statut : c’est ce que l’on appel un grand officier de la couronne. C’est un office particulier qui n’est ni vénal ni héréditaire. En revanche, en tant qu’officier, son titulaire est inamovible. Le roi ne peut pas le révoquer à volonté. C’est une exception assez remarquable au sein du gouvernement royal. Le chancelier est sans doute l’un des offices de la couronne les plus anciens. Sous ce statut, si le roi ne peut pas révoquer ce chancelier, il peut toutefois

L'ABSOLUTISME Les doctrines de l'absolutisme (Bodin, Bossuet...) désignent un grand gagnant: l'Etat. Le roi travaille pour l'Etat (cf Mémoires de Louis XIV). Le roi de l'ancien régime c'est le serviteur de l'Etat, il exerce le plus important des offices. Le roi est souverain mais cette souveraineté ne lui appartient pas, cette souveraineté appartient à l'Etat. Le roi ne fait qu'exercer au nom de l'Etat une autorité souveraine. On peut donc parler d'absolutisme de l'Etat. La royauté est absorbée

les murs de la ville dans laquelle il réside. Il ne peut donc pas assumer seul toutes ses fonctions, il a besoin d’aide, surtout pour assurer le service de la liturgie. Par conséquent, il est assisté par les prêtres. Les prêtres célèbrent les offices, ils confèrent les baptêmes et interviennent dans les différentes églises du diocèse. Ils se livrent aussi à la prédication. Le rôle du prêtre va permettre l’apparition des paroisses au Moyen Âge. En dessous des prêtres, on trouve les diacres. Le

féodalisation de l’Eglise. S’opère donc une confusion entre les choses saintes et les affaires laïques. C’est ce qu’on appel la simonie caractérisée par le trafic des offices. Par exemple les clercs donnent de l’argent pour obtenir des une dignité ecclésiastique puis se font rémunérer pour tous les actes en rapport avec leur fonction. Cette vénalité des charges est le reflet d’une crise morale. Malgré certaines condamnations les dérives s’étendent jusqu’à la clérogamie et au nicolaïsme ce qui remet en cause

suite armée et privée, une garde personnelle du roi. Les antrustions prêtent un serment encore plus lourd, relevant du vieux rite de la commendatio. De plus, le roi s’entoure de conseillers laïcs ou ecclésiastiques, il les choisit. Ils exercent un office qui est l’ « honor ». Parmi eux on rencontre : - Le sénéchal le plus ancien des serviteurs qui est chargé de l'intendance il s’occupe de l’approvisionnement et de la direction de la domus. Il se confond avec le maire du palais. - Le maréchal

doit de procéder à de nombreux emprunts (les constitutions de rentes, le prêt sur recettes et les traités d’affaires extraordinaires), on peut remarquer que le crédit royal repose sur la fiscalité, et à la multiplication des charges qui de par leur vénalité rapporte beaucoup au pouvoir royal. Ces impositions constituent la chasse gardée des « traitants » qui sont critiqués par tous, traités de « sangsues du peuple »,… Le recouvrement des revenues du roi et ses modalités constituent la pierre angulaire

provinciaux, rarement réunis, dominés par les agents du roi, n'offrent plus qu'un simulacre de liberté locale. Le roi prend l'habitude de nommer les maires de grandes villes , ces échevins et ces consuls autrefois élus par les bourgeois du lieu. Les offices municipaux sont mis en vente. A la veille de la Révolution, les "libertés locales", urbaines et provinciales, ont cédé presque partout sous le poids de la centralisation. L'instrument le plus efficace de cette centralisation, c'est l'intendant, sorte

royal. La puissance des parlements repose sur la patrimonialité des charges, elle est un gage de l’indépendance des magistrats. Ce personnel des parlements et des conseils souverains sont des officiers, un officier est un titulaire d’un office. Un office c’est une charge publique stable conférée à son titulaire par une voie singulière, par lettres de provision d’office, appelées lettres royaux. Au départ ces lettres de provision d’office portées nomination de l’officier pour jouir de l’office